MILICE DE TSIMI EVOUNA : DES BANDITS AU COEUR DE LA CAPITALE


Cameroun,Cameroon - MILICE DE TSIMI EVOUNA : DES BANDITS AU COEUR DE LA CAPITALECette « police municipale » opère impunément dans la ville aux sept collines. Vols, viols, agressions et abus de biens à leur actif.

Ils sillonnent tous les artères de la capitale politique, même à des heures indues pour faire du mal en réalité. Ces « Rambos » laids, tristes et vêtus de guenilles et à la morphologie des êtres du précambrien sèment la terreur. Entre passant leurs missions, à savoir mettre de l’ordre dans les rues de la capitale politique. Là où ils passent, tout trépasse. A vrai dire, « Awara » (nom vulgaire de ce commando visible » commet des actions au dessus de l’imaginable. Toutes les marchandises happées aux commerçants ambulants sont tout simplement revendues au marché noir ou emportées dans leurs domiciles.

Et il n’est pas rare de voir ces « caterpillars » humains assis derrières leurs pick-up consommer, toute honte bue, les aliments arrachés à leurs victimes dont le nombre est sans cesse croissant. Armés de fourduis et de machettes, ils dépouillent d’honnêtes gens quand vous n’accédez pas à leur chantage et vous vous entendez dire : « allez vous faire foutre, nous sommes des bulldozers prêt à tirer sur tout ce qui bouge. Rien ne nous résiste, le délégué (Tsimi Evouna) est avec nous ». « Jack Bauer » de la capitale, administrateur civil, sait mieux que quiconque ce que c’est que la police municipale en droit administratif.

Une  police municipale est avant tout préventive, avant d’être hautement répressive. Faudrait-il dévergonder ses attributions sous le fallacieux prétexte de salubrité ? Pourquoi concentrer tous ces efforts sur le centre ville alors que des quartiers entiers de la capitale sont à l’abandon ? Les raisons sont ailleurs. Des sources concordantes, il nous revient que la plupart de ces molosses sont des reprises de justice et autres condamnés à mort. Ces ostrogoths qui cultivent la panique au sein de la population, se rappellent-t-ils du phénomène Bouazizi en Tunisie et de la révolution qui s’en est sortie ?

Il n’y a pas quelques semaines ; ces gangsters (il n’y a pas d’autres termes pour les qualifier) se sont introduits dans le parking souterain du Crédit Foncier du Cameroun (CFC) sis au boulevard du 20 mai et ont remorqué le véhicule de fonction du Dg de la structure Jean Pierre Missi (Ah ! Encore ce crédit Foncier), argument du fait que le dit parking n’est pas une laverie automobile. Au sortir, ils ont été interceptés par les jeunes gardiens qui leur ont opposé une farouche résistance…

Face à cette opposition le chef d’équipe des drogués, un inspecteur de police va alerter la troupe restée sur place à la voirie municipale. L’instant d’après sera catastrophique pour les gardiens et les employés du CFC. Avec une fougue incontrôlable tout est mis sens dessous-dessus, les gardiens et les autres molestés. Même le Dg sorti pour s’enquérir de la situation n’échappera pas à la hargne vengeresse des hommes du délégué du gouvernement, qui emporteront finalement le véhicule…

« C’est ainsi, apprend-t-on, qu’ils sabotent les véhicules jusque dans les domiciles privés pour se faire du fric. Je me demande d’où sortent ces gens ? Vraiment ils dépassent « Boko Haram », s’indigna, un citoyen amoché par ces bandits. Et un autre de terminer : « M.Le journaliste, lorsque les commerçants vont revendiquer leurs choses à la voirie municipale c’est une autre paire de manche. Même avec de l’argent, vous devez accepter qu’ils « montent sur vous » même s’ils sont 10. Sinon rien » A chacun de se faire son idée sur ce cas insolite.

© Source : La Nouvelle Vision


11/08/2014
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