Mgr Tonyè Bakot: Le garant des bonnes mœurs

Yaoundé, 01 Août 2013
© Mamouda Labaran | La Météo

Nommé à Yaoundé en octobre 2003, le prélat a surtout marqué les esprits par ses sermons contre l'homosexualité.

Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il faut le reconnaître Mgr Tonyè Bakot quitte l'archidiocèse de Yaoundé en laissant l'image d'un homme qui aura mené un combat sans merci contre les pratiques blâmables telles que l'homosexualité, la pédophilie et l'inceste. L'on se souvient que le 25 décembre 2005, lors de son homélie de noël, il n'était pas passé par plusieurs chemins pour dénoncer avec force et conviction, le satanisme qu'est l'homosexualité contre la famille et le mariage. «Ne l'acceptons pas chez nous. Ce sont des mœurs contre nature», dira-t-il ce jour à la cathédrale Notre-Dame des victoires de Yaoundé.

L'archevêque avait également exprimé sa réprobation quant à la demande des homosexuels, en Occident, pour des droits égaux à ceux des hétéros en matière de mariage et d'adoption. «On expose gravement nos jeunes à cette perversion morale à cause du pouvoir de l'argent», a-t-il ajouté. Pour un poste de travail, une entrée dans une grande école, on contraint nos jeunes à l'homosexualité que l'on veut légaliser», va-t-il ajouter, avant de conclure que: «l'homosexualité est donc une perversion contre laquelle il nous faut lutter tous».

Tout le temps qu'il a passé à l'archidiocèse de Yaoundé, ce sujet aura été son cantique préféré. Sa position a toujours tranché à ce sujet, au point où il était devenu le véritable bourreau des homosexuels au Cameroun, ceci au moment même où cette pratique avilissante fait l'objet d'une grande promotion dans le monde.

L'ancien évêque d'Eséka rejoint ainsi la position du Chef de l’État camerounais lors d'une visite de travail en France, qui a précisé que cette «chose» est encore interdite par la loi au Cameroun. Il faut dire qu'en plus de l'homosexualité, Mgr Tonye Bakot a eu à regretter la perte des valeurs familiales, en même temps qu'il est allé en guerre contre les dérives sociales actuelles.

On pense au phénomène de crimes rituels, sujet sur lequel il n'avait déjà pas pris les gants. «Il ne faut plus que l'assassinat des jeunes enfants boire leur sang et manger leurs organes devienne une valeur dans notre société. Ne cédons pas à la dictature du pouvoir et des richesses. Comment expliquer que pour accéder aux responsabilités, des parents pratiquent l'inceste sur leurs propres enfants? Ceci parce que beaucoup de hauts responsables se livrent au satanisme. A tous, en cette occasion de Noël, je leur demande de cesser ces actes et de se convertir» avait-il soutenu dans une de ses homélies. Et le serviteur de Dieu d'en appeler à un réarmement moral au sein de l’Église catholique. Les Homosexuels ont-ils enfin obtenu sa tête?

De ce côté-là, l'archidiocèse de Yaoundé perd un défenseur de la morale, de la famille et des droits de l'Homme. L'on se souvient encore qu'il avait répercuté la volonté de ses pairs en fustigeant l'accès à l'Université catholique d'Afrique centrale réservé à une seule tribu. Mal compris, Mgr Victor Tonye Bakot avait été accusé de «tribalisme».



01/08/2013
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