Mgr Thomas Nkuissi tire sa révérence !
Le Messager
C’est dans la nuit de mercredi 16 mars 2011 que l’évêque émérite de Nkongsamba a quitté le monde des vivants en laissant l’Eglise et sa famille dans l’émoi et la stupéfaction.
Dès l’annonce du décès de celui qui est considéré comme l’un des pionniers ou bâtisseurs du diocèse de Nkongsamba, c’est toute l’église qui est en branle. Des sources familiales, c’est depuis plus d’un mois que Mgr Thomas Nkuissi, évêque émérite de Nkongsamba était alité. Toujours selon ces mêmes sources, il décède à l’hôpital central de Nkongsamba, dans la nuit de mercredi 16 mars courant “ des suites d’une longue maladie ”. A en croire nos sources bien introduites dans sa famille, la levée de corps est prévue pour jeudi 24 mars et l’inhumation suivra vendredi 25 mars Nkongsamba, la ville qui l’a vu naître un 7 juillet 1928. Quatre vingt trois ans après !
Après son ordination comme prêtre en 1958, sept ans plus tard, Mgr Nkuissi est nommé Chancelier de l’énigmatique Mgr Ndongmo. Le 29 janvier 1973, il est promu par le Pape Paul VI, Administrateur apostolique en lieu et place de Mgr Georges Siyam qui assurait l’intérim de Mgr Ndongmo arrêté et jeté en prison depuis le 16 août 1970. Le 15 avril 1973, Mgr Thomas Nkuissi est nommé évêque du “ grand ” diocèse de Nkongsamba. C’est le 3e évêque de cette région diocésaine. Son ordination épiscopale suivra deux ans plus tard, exactement le 28 janvier 1975. Le prélat fait la part belle à l’inculturation avec la “ promulgation des langues liturgiques du diocèse ”. Mais le 1er janvier 1993, coup de tonnerre. Mgr Thomas Nkuissi est démissionné au grand dam de la communauté chrétienne dont il avait jusqu’ici la charge. C’est Mgr André Wouking, de regrettée mémoire, qui sera nommé cumulativement avec ses fonctions d’évêque de Bafoussam, Administrateur apostolique de 1993 à 1995.
En tant que berger, on retient que l’évêque de Nkongsamba ne s’est pas démarque du Concile Vatican II et préconise une pastorale de dite de proximité qui a porté des fruits. C’est l’avis de l’abbé Lucien de Ndogpassi, un de ses filleuls joint au téléphone hier (jeudi 17 mars) quand il évoque non sans émotion la mémoire de l’illustre disparu. “ Il a mené une vie de pasteur remplie, se rappelle notre source, il a œuvré pour l’expansion de l’évangile au sein de ce qui était alors le grand diocèse de Nkongsamba et tout au long de sa vie pastorale, Mgr Thomas Nkuissi a mis de l’emphase sur la formation des religieux et religieuses ”.
A l’économat de la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala où siège l’abbé Michel Olivier Tiako, économe, notre hôte, va abonder dans le même sens que son frère cité plus haut. C’est avec beaucoup de peine qu’il parle de celui qui était plus ou moins son mentor: “ C’est un homme qui sur le plan intellectuel, était à la fois méticuleux, pointilleux et exigeant. Pour nous jeunes prêtres, on ne le comprenait parfois pas mais plus on s’approchait du personnage, on s’apercevait de la profondeur et de la richesse intrinsèque de l’homme ”.
Ce qui pourrait expliquer à suffire la présence de ses nombreux filleuls d’hier, tenir des chaires à l’Université Catholique et dans plusieurs grands séminaires du Cameroun. Que l’illustre prélat repose désormais en paix après un passage fort remarqué au sein de l’Eglise catholique romaine.
C’est dans la nuit de mercredi 16 mars 2011 que l’évêque émérite de Nkongsamba a quitté le monde des vivants en laissant l’Eglise et sa famille dans l’émoi et la stupéfaction.
Dès l’annonce du décès de celui qui est considéré comme l’un des pionniers ou bâtisseurs du diocèse de Nkongsamba, c’est toute l’église qui est en branle. Des sources familiales, c’est depuis plus d’un mois que Mgr Thomas Nkuissi, évêque émérite de Nkongsamba était alité. Toujours selon ces mêmes sources, il décède à l’hôpital central de Nkongsamba, dans la nuit de mercredi 16 mars courant “ des suites d’une longue maladie ”. A en croire nos sources bien introduites dans sa famille, la levée de corps est prévue pour jeudi 24 mars et l’inhumation suivra vendredi 25 mars Nkongsamba, la ville qui l’a vu naître un 7 juillet 1928. Quatre vingt trois ans après !
Après son ordination comme prêtre en 1958, sept ans plus tard, Mgr Nkuissi est nommé Chancelier de l’énigmatique Mgr Ndongmo. Le 29 janvier 1973, il est promu par le Pape Paul VI, Administrateur apostolique en lieu et place de Mgr Georges Siyam qui assurait l’intérim de Mgr Ndongmo arrêté et jeté en prison depuis le 16 août 1970. Le 15 avril 1973, Mgr Thomas Nkuissi est nommé évêque du “ grand ” diocèse de Nkongsamba. C’est le 3e évêque de cette région diocésaine. Son ordination épiscopale suivra deux ans plus tard, exactement le 28 janvier 1975. Le prélat fait la part belle à l’inculturation avec la “ promulgation des langues liturgiques du diocèse ”. Mais le 1er janvier 1993, coup de tonnerre. Mgr Thomas Nkuissi est démissionné au grand dam de la communauté chrétienne dont il avait jusqu’ici la charge. C’est Mgr André Wouking, de regrettée mémoire, qui sera nommé cumulativement avec ses fonctions d’évêque de Bafoussam, Administrateur apostolique de 1993 à 1995.
En tant que berger, on retient que l’évêque de Nkongsamba ne s’est pas démarque du Concile Vatican II et préconise une pastorale de dite de proximité qui a porté des fruits. C’est l’avis de l’abbé Lucien de Ndogpassi, un de ses filleuls joint au téléphone hier (jeudi 17 mars) quand il évoque non sans émotion la mémoire de l’illustre disparu. “ Il a mené une vie de pasteur remplie, se rappelle notre source, il a œuvré pour l’expansion de l’évangile au sein de ce qui était alors le grand diocèse de Nkongsamba et tout au long de sa vie pastorale, Mgr Thomas Nkuissi a mis de l’emphase sur la formation des religieux et religieuses ”.
A l’économat de la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala où siège l’abbé Michel Olivier Tiako, économe, notre hôte, va abonder dans le même sens que son frère cité plus haut. C’est avec beaucoup de peine qu’il parle de celui qui était plus ou moins son mentor: “ C’est un homme qui sur le plan intellectuel, était à la fois méticuleux, pointilleux et exigeant. Pour nous jeunes prêtres, on ne le comprenait parfois pas mais plus on s’approchait du personnage, on s’apercevait de la profondeur et de la richesse intrinsèque de l’homme ”.
Ce qui pourrait expliquer à suffire la présence de ses nombreux filleuls d’hier, tenir des chaires à l’Université Catholique et dans plusieurs grands séminaires du Cameroun. Que l’illustre prélat repose désormais en paix après un passage fort remarqué au sein de l’Eglise catholique romaine.