Meurtre de l'Hotel Hilton: Le Juge Magnaguemabé sur la piste des vrais tueurs de Djomo Pokam
YAOUNDÉ - 18 Juin 2012
© Boris Armelle Mbock | La Nouvelle
Si les raisons profondes de ce crime crapuleux qui s'est déroulé en plein cœur de la capitale camerounaise ne sont pas toujours clairement élucidées, des faisceaux de lumière transparaissent aujourd'hui avec la mise à nu du «Club homo» de Marafa Hamidou Yaya. Retour sur un meurtre qui n'a pas encore livré tous ses secrets et qui va bientôt intéresser le juge Pascal Magnaguemabé.
© Boris Armelle Mbock | La Nouvelle
Si les raisons profondes de ce crime crapuleux qui s'est déroulé en plein cœur de la capitale camerounaise ne sont pas toujours clairement élucidées, des faisceaux de lumière transparaissent aujourd'hui avec la mise à nu du «Club homo» de Marafa Hamidou Yaya. Retour sur un meurtre qui n'a pas encore livré tous ses secrets et qui va bientôt intéresser le juge Pascal Magnaguemabé.
«Club homo» de Marafa: Les non-dits du meurtre de Djomo Pokam
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les projecteurs de l'actualité nationale n'ont pas fini de se braquer sur ce qu'il est désormais convenu d'appeler le «Club homo» de Marafa. C'est ainsi qu'en parcourant les différentes listes des membres de ces irréductibles de l'ancien ministre de l'Administration territoire et de la Décentralisation, l'on y retrouve des noms de certaines personnalités. Du coup, la rocambolesque affaire du meurtre du jeune Narcisse Olivier Djomo Pokam qui avait, en son temps défrayé la chronique et provoqué l'émoi au sein de l'opinion refait surface. En effet, c'est le lundi 21 août 2006, aux environs de 10 heures et 30 minutes qu'un corps humain fut balancé d'un étage supérieur de l'Hôtel Hilton de Yaoundé, créant au passage une panique généralisée chez les curieux, témoins de la scène. L'on découvrira plus tard qu'il s'agissait du corps d'Olivier Narcisse Djomo Pokam, 30 ans, étudiant à l'université de Yaoundé I, dans la filière Maths info.
En se rapprochant du corps inerte du jeune étudiant, l'on se rendra compte qu'il présentait des taches de sperme, des brûlures au fer à repasser, des lésions sanguinolentes au niveau de l'anus. Incontestablement, la thèse du suicide venait d'être écartée pour accréditer celle d'un meurtre crapuleux. Plus grave, les sévices qu'endura alors le jeune homme, laissèrent penser qu'il avait vécu horriblement ses derniers instants sur terre. Il est désormais clair que ses bourreaux n'étaient autres des adeptes des pratiques homosexuelles et sadomasochistes. Or, ce jour-là à l'hôtel Hilton de Yaoundé, l'on nota la présence plutôt suspecte des personnalités qui se révèlent être aujourd'hui des irréductibles du «Club homo» de Marafa Hamidou Yaya. L'on cite entre autres Ekwalla Diboti, beau frère de l'ancien Minatd et ces derniers temps très en pointe dans la défense de Marafa dans les médias après son arrestation dans le cadre de l'opération Epervier. Et surtout, Claude Juimo Monthé, à l'époque président de la Chambre de commerce et non moins ami personnel de Marafa Hamidou Yaya. Alors question: que faisaient donc ces membres du «Club homo» de Marafa ce 21 août 2006 là au Hilton Hôtel? Difficile à dire. Mais la coïncidence, aussi troublante soit-elle, n'était pas fortuite. L'on a d'ailleurs comme l'impression que les membres du clan étaient venus voir, en direct, comment l'on se séparait d'un élément devenu encombrant pour la caste. On le verra plus loin. Seulement, nombreux sont les observateurs qui se souviennent encore aujourd'hui comme si c'était hier, ces enthousiasmantes parties de partouze qui s'organisaient avec Marafa Hamidou Yaya, Claude Juimo Monthé et le député Gabriel Koah Songo dans cet hôtel en plein cœur de la capitale.
Suspect N°1
Toujours s'agissant du meurtre de Narcisse Olivier Djomo Pokam, l'on se souvient encore de cette agitation inexpliquée et inexplicable de Claude Juimo Monthé autour des hommes de médias. C'est d'abord Gustave Azebaze, en service à l'époque au quotidien Le Messager qui est secrètement mis à contribution par le président de la Chambre de commerce. Sa mission, obtenir le silence, à coup de FCFA, de ce que Juimo Monthé baptise personnellement de «Grands journaux». Censé se retrouver à la rédaction centrale à Douala, Gustave Azebaze est curieusement aperçu à Yaoundé, menant ses propres investigations, éclipsant au passage ses collègues du Desk Yaoundé. Une démarche qui, une fois rendue publique, n'avait pas manqué de faire sortir le Dp, Pius Njawé de regrettée mémoire, de ses gonds. Il prit ainsi ses responsabilités en licenciant dans la foulée son collaborateur convaincu d'être passé à la caisse. Sentant que les fins limiers de la presse nationale avaient poussé leurs investigations suffisamment loin, Claude Juimo Monthé tente alors un baroud d'honneur en essayant d'enrôler Jacques Blaise Mvié. Objectif: acheter le silence dans les medias dits Béti ou encore les «petits journaux». Le président de la Chambre de commerce redoute particulièrement un certain Biloa Ayissi, Dp du journal Nouvelle Afrique, par ailleurs ancien commissaire de police. Jacques Blaise Mvié est donc reçu par Juimo Monthé, un vieil «ami» à la suite 214 du Hilton Hôtel. Ce dernier se souvient encore qu'en 2001, le même journaliste avait voulu publier l'histoire d'une séance de partouze entre Marafa, Koah Songo et Juimo Monthé dans le même hôtel. En acceptant de jouer le jeu, le Dp de la Nouvelle Presse a son idée derrière la tête: dénoncer cette sollicitude suspecte du président de la Chambre de commerce. C'est d'ailleurs ce qu'il fait dans une fracassante interview dans les colonnes du journal L'Anecdote. Interview du reste relayée par La Nouvelle Presse le lendemain. L'affaire prend alors une nouvelle tournure au point de susciter de nouvelles interrogations. Notamment celle essentielle de savoir pourquoi d'autres clients tout aussi prestigieux du Hilton Hôtel présents ce jour dans cet établissement hôtelier ne se sont pas montrés aussi entreprenants que Claude Juimo Monthé si ce dernier ne cachait rien dans sa subite et étrange sollicitude? Inévitablement, Juimo Monthé se présentait dans la peau du suspect N°1 du meurtre de Djomo Pokam.
La suite des évènements accroit la panique dans le camp Juimo Monthé qui sent l'étau se resserrer sur lui. Désormais saisie de l'affaire qui s'enlisait à la direction provinciale de la police judiciaire, la Dpj passe à l'assaut. Et dans la foulée, elle met le grappin le 7 octobre 2006 à l'aéroport international de Nsimalen sur l'un des bagagistes du Hilton, François Fotso Taboué. Pourquoi lui? Des sources policières indiquaient alors qu'il apparait clairement sur la vidéo de surveillance. C'est lui également qui a reçu ce 21 août 2006 Djomo Pokam à son arrivée au Hilton. Au moment de son arrestation, il est en possession d'une rondelette somme de 4 millions de FCFA et était en partance pour Chypre. Et pourquoi Chypre et pas ailleurs? Parce que le bagagiste avait toutes les facilités pour obtenir son visa pour ce pays d'Europe. Il est aujourd'hui établi que c'est le frère de Juimo Monthé, du haut de ses fonctions de consul honoraire de Chypre qui aura facilité l'obtention de ce visa et financé ce voyage-éclair. D'ailleurs, certaines personnes proches du «Club homo» indiquent que les tueurs allaient s'occuper de ce bagagiste ce d'autant plus qu'a ce moment, Juimo Monthé se trouvait déjà hors du pays depuis 3 semaines. Cela ne laisse-t-il pas songeur quant à l'implication directe de Claude Juimo Monthé dans ce crime crapuleux? La réponse est dans la question.
Peu importe, il est confirmé que les commanditaires de ce crime crapuleux étaient des membres du «Club homo». Pour s'en convaincre davantage, il faut se souvenir que ce meurtre arrive au moment où le pays vient d'être secoué par la déferlante de la publication des listes des homosexuels. Pour la petite histoire, après la publication du Top 50 des pédés du Cameroun par Jean-Pierre Amougou Belinga, Pdg du Groupe L'Anecdote, le jeune Narcisse Olivier Djomo Pokam qui envisageait aller poursuivre ses études en Europe aurait donc commencé à faire du chantage à ses «maris», histoire de sortir de son statut de «pauvre pédé». Il est évident que le jeune homme, qui n'avait pas connu Juimo Monthé auparavant va essayer de monter les enchères à l'idée de passer des moments exaltants avec le président de la Chambre de commerce. Une personnalité financièrement nantie, et qui peut payer le prix fort de ces parties de satanisme, mais qui semble se douter qu’à la longue, on pourra dépenser sans compter. Ainsi donc, après avoir relancé Juimo Monthé le dimanche 20 août, Djomo Pokam va obtenir un rendez-vous pour le 21 août à 11 heures. Le piège était déjà tendu. Le bourreau, après avoir consulté les membres influents du club, décide alors d'éliminer Djomo Pokam. Une équipe d'une demi-douzaine d'employés du Hilton est recrutée pour l'exécution de la sale besogne. Arrivé au Hilton Hôtel ce 21 août âpres avoir rassuré sa famille qu'à son retour il va les épater, le jeune étudiant est reçu par François Taboué Fotso qui lui indique la standardiste. Juimo Monthé le reçoit après à suite 215 avant de se retrouver à la suite 815. C'est dans cette suite déserte que se passe le reste de l'opération. Djomo Pokam est sodomisé, repassé au fer à repasser, vidé de son sang, défenestré à partir d'un étage de l'hôtel. Une véritable démonstration satanique qui sans doute à l'époque, s'adressait déjà au président Paul Biya, soupçonné par le «Club homo» d'être le commanditaire de la publication du Top 50 des homosexuels de la République par Jean-Pierre Amougou Belinga, car estime-t-on, le journaliste était gardé par les éléments de la sécurité présidentielle. Alors question. Après Djomo Pokam en 2006, à qui le tour au moment où le «club homo» de Marafa vient d'être mis à nu.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les projecteurs de l'actualité nationale n'ont pas fini de se braquer sur ce qu'il est désormais convenu d'appeler le «Club homo» de Marafa. C'est ainsi qu'en parcourant les différentes listes des membres de ces irréductibles de l'ancien ministre de l'Administration territoire et de la Décentralisation, l'on y retrouve des noms de certaines personnalités. Du coup, la rocambolesque affaire du meurtre du jeune Narcisse Olivier Djomo Pokam qui avait, en son temps défrayé la chronique et provoqué l'émoi au sein de l'opinion refait surface. En effet, c'est le lundi 21 août 2006, aux environs de 10 heures et 30 minutes qu'un corps humain fut balancé d'un étage supérieur de l'Hôtel Hilton de Yaoundé, créant au passage une panique généralisée chez les curieux, témoins de la scène. L'on découvrira plus tard qu'il s'agissait du corps d'Olivier Narcisse Djomo Pokam, 30 ans, étudiant à l'université de Yaoundé I, dans la filière Maths info.
En se rapprochant du corps inerte du jeune étudiant, l'on se rendra compte qu'il présentait des taches de sperme, des brûlures au fer à repasser, des lésions sanguinolentes au niveau de l'anus. Incontestablement, la thèse du suicide venait d'être écartée pour accréditer celle d'un meurtre crapuleux. Plus grave, les sévices qu'endura alors le jeune homme, laissèrent penser qu'il avait vécu horriblement ses derniers instants sur terre. Il est désormais clair que ses bourreaux n'étaient autres des adeptes des pratiques homosexuelles et sadomasochistes. Or, ce jour-là à l'hôtel Hilton de Yaoundé, l'on nota la présence plutôt suspecte des personnalités qui se révèlent être aujourd'hui des irréductibles du «Club homo» de Marafa Hamidou Yaya. L'on cite entre autres Ekwalla Diboti, beau frère de l'ancien Minatd et ces derniers temps très en pointe dans la défense de Marafa dans les médias après son arrestation dans le cadre de l'opération Epervier. Et surtout, Claude Juimo Monthé, à l'époque président de la Chambre de commerce et non moins ami personnel de Marafa Hamidou Yaya. Alors question: que faisaient donc ces membres du «Club homo» de Marafa ce 21 août 2006 là au Hilton Hôtel? Difficile à dire. Mais la coïncidence, aussi troublante soit-elle, n'était pas fortuite. L'on a d'ailleurs comme l'impression que les membres du clan étaient venus voir, en direct, comment l'on se séparait d'un élément devenu encombrant pour la caste. On le verra plus loin. Seulement, nombreux sont les observateurs qui se souviennent encore aujourd'hui comme si c'était hier, ces enthousiasmantes parties de partouze qui s'organisaient avec Marafa Hamidou Yaya, Claude Juimo Monthé et le député Gabriel Koah Songo dans cet hôtel en plein cœur de la capitale.
Suspect N°1
Toujours s'agissant du meurtre de Narcisse Olivier Djomo Pokam, l'on se souvient encore de cette agitation inexpliquée et inexplicable de Claude Juimo Monthé autour des hommes de médias. C'est d'abord Gustave Azebaze, en service à l'époque au quotidien Le Messager qui est secrètement mis à contribution par le président de la Chambre de commerce. Sa mission, obtenir le silence, à coup de FCFA, de ce que Juimo Monthé baptise personnellement de «Grands journaux». Censé se retrouver à la rédaction centrale à Douala, Gustave Azebaze est curieusement aperçu à Yaoundé, menant ses propres investigations, éclipsant au passage ses collègues du Desk Yaoundé. Une démarche qui, une fois rendue publique, n'avait pas manqué de faire sortir le Dp, Pius Njawé de regrettée mémoire, de ses gonds. Il prit ainsi ses responsabilités en licenciant dans la foulée son collaborateur convaincu d'être passé à la caisse. Sentant que les fins limiers de la presse nationale avaient poussé leurs investigations suffisamment loin, Claude Juimo Monthé tente alors un baroud d'honneur en essayant d'enrôler Jacques Blaise Mvié. Objectif: acheter le silence dans les medias dits Béti ou encore les «petits journaux». Le président de la Chambre de commerce redoute particulièrement un certain Biloa Ayissi, Dp du journal Nouvelle Afrique, par ailleurs ancien commissaire de police. Jacques Blaise Mvié est donc reçu par Juimo Monthé, un vieil «ami» à la suite 214 du Hilton Hôtel. Ce dernier se souvient encore qu'en 2001, le même journaliste avait voulu publier l'histoire d'une séance de partouze entre Marafa, Koah Songo et Juimo Monthé dans le même hôtel. En acceptant de jouer le jeu, le Dp de la Nouvelle Presse a son idée derrière la tête: dénoncer cette sollicitude suspecte du président de la Chambre de commerce. C'est d'ailleurs ce qu'il fait dans une fracassante interview dans les colonnes du journal L'Anecdote. Interview du reste relayée par La Nouvelle Presse le lendemain. L'affaire prend alors une nouvelle tournure au point de susciter de nouvelles interrogations. Notamment celle essentielle de savoir pourquoi d'autres clients tout aussi prestigieux du Hilton Hôtel présents ce jour dans cet établissement hôtelier ne se sont pas montrés aussi entreprenants que Claude Juimo Monthé si ce dernier ne cachait rien dans sa subite et étrange sollicitude? Inévitablement, Juimo Monthé se présentait dans la peau du suspect N°1 du meurtre de Djomo Pokam.
La suite des évènements accroit la panique dans le camp Juimo Monthé qui sent l'étau se resserrer sur lui. Désormais saisie de l'affaire qui s'enlisait à la direction provinciale de la police judiciaire, la Dpj passe à l'assaut. Et dans la foulée, elle met le grappin le 7 octobre 2006 à l'aéroport international de Nsimalen sur l'un des bagagistes du Hilton, François Fotso Taboué. Pourquoi lui? Des sources policières indiquaient alors qu'il apparait clairement sur la vidéo de surveillance. C'est lui également qui a reçu ce 21 août 2006 Djomo Pokam à son arrivée au Hilton. Au moment de son arrestation, il est en possession d'une rondelette somme de 4 millions de FCFA et était en partance pour Chypre. Et pourquoi Chypre et pas ailleurs? Parce que le bagagiste avait toutes les facilités pour obtenir son visa pour ce pays d'Europe. Il est aujourd'hui établi que c'est le frère de Juimo Monthé, du haut de ses fonctions de consul honoraire de Chypre qui aura facilité l'obtention de ce visa et financé ce voyage-éclair. D'ailleurs, certaines personnes proches du «Club homo» indiquent que les tueurs allaient s'occuper de ce bagagiste ce d'autant plus qu'a ce moment, Juimo Monthé se trouvait déjà hors du pays depuis 3 semaines. Cela ne laisse-t-il pas songeur quant à l'implication directe de Claude Juimo Monthé dans ce crime crapuleux? La réponse est dans la question.
Peu importe, il est confirmé que les commanditaires de ce crime crapuleux étaient des membres du «Club homo». Pour s'en convaincre davantage, il faut se souvenir que ce meurtre arrive au moment où le pays vient d'être secoué par la déferlante de la publication des listes des homosexuels. Pour la petite histoire, après la publication du Top 50 des pédés du Cameroun par Jean-Pierre Amougou Belinga, Pdg du Groupe L'Anecdote, le jeune Narcisse Olivier Djomo Pokam qui envisageait aller poursuivre ses études en Europe aurait donc commencé à faire du chantage à ses «maris», histoire de sortir de son statut de «pauvre pédé». Il est évident que le jeune homme, qui n'avait pas connu Juimo Monthé auparavant va essayer de monter les enchères à l'idée de passer des moments exaltants avec le président de la Chambre de commerce. Une personnalité financièrement nantie, et qui peut payer le prix fort de ces parties de satanisme, mais qui semble se douter qu’à la longue, on pourra dépenser sans compter. Ainsi donc, après avoir relancé Juimo Monthé le dimanche 20 août, Djomo Pokam va obtenir un rendez-vous pour le 21 août à 11 heures. Le piège était déjà tendu. Le bourreau, après avoir consulté les membres influents du club, décide alors d'éliminer Djomo Pokam. Une équipe d'une demi-douzaine d'employés du Hilton est recrutée pour l'exécution de la sale besogne. Arrivé au Hilton Hôtel ce 21 août âpres avoir rassuré sa famille qu'à son retour il va les épater, le jeune étudiant est reçu par François Taboué Fotso qui lui indique la standardiste. Juimo Monthé le reçoit après à suite 215 avant de se retrouver à la suite 815. C'est dans cette suite déserte que se passe le reste de l'opération. Djomo Pokam est sodomisé, repassé au fer à repasser, vidé de son sang, défenestré à partir d'un étage de l'hôtel. Une véritable démonstration satanique qui sans doute à l'époque, s'adressait déjà au président Paul Biya, soupçonné par le «Club homo» d'être le commanditaire de la publication du Top 50 des homosexuels de la République par Jean-Pierre Amougou Belinga, car estime-t-on, le journaliste était gardé par les éléments de la sécurité présidentielle. Alors question. Après Djomo Pokam en 2006, à qui le tour au moment où le «club homo» de Marafa vient d'être mis à nu.