Messanga Nyamnding refuse de pardonner et crache ses vérités à Bengono
Source: Camerounlink 18 05 2019
Sur un plateau d’Equinoxe télévision le 17 mai 2019, l’universitaire est revenu sur les propos de ce partisan du régime qui minimisait les dég´ts humains du conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le mea culpa d’Essomba Bengono n’a pas calmé tout le monde. Certains sont encore retournés par les mots que ce membre du RDPC a tenus sur Equinoxe télévision cette semaine. L’on compte parmi ces personnes toujours en colère son camarade de parti Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding.
Intervenant dans l’émission « Equinoxe soir » le 17 mai 2019, l’enseignant de l’Institut des relations internationales du Cameroun a chargé le fautif. « J’ai condamné ce dérapage de ce camarade qui est de surcroît membre de la commission nationale de campagne du chef de l’Etat. Ce sont les faucons, les méchants de mon parti. Ce sont des gens qui ne mesurent pas ce qu’ils disent quand ils viennent dans des plateaux! Un monsieur comme celui-là, mais quand il a à côté de lui un militant du MRC ou du SDF, il ne voit pas un compatriote, mais un ennemi. Ce monsieur est dangereux ! », a-t-il asséné, hors de lui.
Le fervent supporter du président de la République Paul Biya rapporter qu’il a déjà eu à indexer Essomba Bengono et tenté d’obtenir sa tête en vain. « D’ailleurs pour dédouaner mon parti, plusieurs fois, j’ai dénoncé ce monsieur au sein de notre commission où il a été encouragé par les gens que je ne vais pas citer pour que cela ne fasse pas encore beaucoup de bruit, qui tiennent la commission. J’ai demandé qu’on l’évacue. Je demande pardon parce que, ici, ce monsieur est quand même venu parler comme moi aujourd’hui au nom du parti et je demande pardon parce que c’est un dérapage inacceptable, un dérapage fasciste que personne ne peut accepter », soutient-il.
Voici les propos d’Essomba qui ont choqué le 13 mai dernier : « est ce que vous savez le nombre de fois où Dieu le créateur a dû raser l’espèce humaine pour se faire un peuple ? (…) Nous ne comptons pas les morts, nous comptons les Camerounais actifs tous les jours qui survivent sang et eau pour que ce peuple vivent. Ceux qui sans autorisations ont accueilli leurs frères du nord ouest et sud ouest (…) Nous n´avons pas attendu un seuil »
Source : CIN