L’ENGAGEMENT POLITIQUE EST UN DEVOIR...Si vous êtes adhérents du BRIC, c’est que vous en êtes conscients. Comme nous vous êtes persuadés et convaincus que nous avons trop longtemps déserté le champ politique et qu’il est plus que temps de l’investir, et de se mettre au service de notre pays et de ceux qui y vivent ; au service politique des camerounais. Il nous faut maintenant devenir convaincants auprès de tous ceux que nous côtoyons, pour les convaincre que la politique n’est pas « sale » par essence, mais qu’elle est - selon les mots de Jean-paul II de regretée memoire - la « forme la plus élaborée de la charité ».
Si nous nous sommes décidés à entrer en politique
auprès d’Ernest PEKEUHO, c’est que non seulement son message politique
nous paraît le plus cohérent et le plus sûr pour parvenir à rendre la
société plus juste, plus solidaire, plus sûre, plus authentiquement
humaine - c’est à dire plus respectueuse de la dignité de toute personne
humaine de la conception à la mort naturelle, avec le souci premier de
protéger les plus faibles - mais c’est aussi parce quelle démontre
chaque jour que l’on peut faire de la politique autrement, que l’on peut
en faire honnêtement, que l’on peut en faire en respectant ses
adversaires politiques, que l’on peut en faire en ayant le sens aigu des
responsabilités, que l’on peut en faire intelligemment sans rien céder
sur l’essentiel, que l’on peut en faire courageusement en n’hésitant pas
à aller à contre-courant des dérives de toute nature, quitte à devoir
le faire seul, que l’on peut faire de la politique tout simplement pour
SERVIR ; pour servir son pays, pour servir ses compatriotes, pour se
mettre tout simplement au service de l’Homme.
Certes, cet idéal, qu’incarne au demeurant fort bien Ernest PEKEUHO,
n’est certainement pas une sinécure, et le risque existe de ne pas être à
la hauteur, d’être dévoyé par le milieu politique ou par une ambition
mal maîtrisée, voir illégitime.
Oui, incontestablement l’engagement en politique n’est pas sans risque,
comme il n’est pas sans risque de partir dans une aventure, dont on ne
maîtrise pas par avance tous les tenants et aboutissants. Oui, il n’est
pas sans risque d’aller au large ; oui il n’est pas sans risque de
s’engager et chacun n’est pas appelé aux mêmes engagements de vie, ni au
même degré d’engagement dans un domaine donné. Mais nul, vous
m’entendez bien, nul n’est dispensé de s’engager.
Le Cameroun, nous l’avons reçue en héritage ; il est le fruit d’une
civilisation, qui nous rapproche qu’on le veuille ou non, ce n’est pas
être prosélyte que de le dire ; c’est tout simplement faire un constat.
Ce qui est en jeu : c’est justement notre civilisation !
Le Cameroun, c’est un second constat, ne va pas
bien. Les maux dont elle souffre sont nombreux ; il n’est que d’en citer
quelques uns : chômage, violence, prostitution , avortement, taux élevé
de prevalence du SIDA, pauvreté (95% des camerounais vivent en dessous
du seuil de la pauvreté), insécurité, familles éclatées, la liste est
encore longue....
Le Cameroun a peur, peur de lui même, peur de se mouvoir dans un monde
toujours plus incertain, peur de se réformer. Elle doute même d’avoir un
avenir.
Mais le Cameroun, vous le savez a une Histoire, une Histoire qui en fait incontestablement une nation à part, une Histoire qui lui donne une responsabilité particulière en Afrique.
Aussi est-il de notre devoir, de notre devoir individuel et collectif, de rendre à notre patrie une espérance, de lui offrir de nouvelles perspectives, de l’ouvrir sur l’avenir, de la réconcilier avec elle-même, en réconciliant le goût de l’initiative et la responsabilité individuelle avec la pratique effective de la solidarité ; la sécurité avec la liberté ; il nous faut œuvrer à retisser le lien social distendu, voire déchiré ; il nous faut nous rappeler et rappeler aux camerounais que nous appartenons à une seule et même communauté nationale, dont le destin est entre nos mains.
Nous devons nous engager. En s’engageant en politique le President du BRIC Ernest PEKEUHO avait un objectif qui dépassait 2011 : faire se lever une grande et nouvelle génération d’hommes et de femmes en politique.
Je cite les derniers mots de la longue et riche
introduction du programme lors de l’assemblée constitutive du BRIC : «
Faisons ensemble le pari de la vie, il n’est de richesses que d’homme.
Et mobilisons nos efforts pour qu’émerge une nouvelle génération
d’hommes et de femmes politiques, libres de préjugés mais attachés à
l’essentiel. En mettant en œuvre un nouveau pacte de confiance au
cameroun et en Afrique, ils seront, pour demain, des bâtisseurs de
lumière ».
C’est bien à cette fin que nous nous sommes attachés les uns et les autres depuis fevrier 2010.
Le chemin sera long et semé d’embûches, peut-être même de doutes, mais nous devons nous y lancer, prendre le risque d’aller au large, malgré nos faiblesses et nos insuffisances.
Permettez-moi de revenir sur un point particulier : l’adhésion.
Elle est incontestablement le signe tangible de l’engagement politique.
L’immense majorité d’entre nous n’avait jamais auparavant « pris la
carte » d’un parti politique. Et ce pour deux raisons :
· nous n’adhérions pas aux idées proposées par les partis politiques existants ou aux hommes qui les incarnaient ;
· nous estimions que cela ne servait à rien.
Les choses ont désormais changé :
· il y a désormais un parti politique dont les convictions rejoignent les nôtres sur les sujets essentiels ;
· ce parti est présidé par une homme exceptionnel, courageux, droit,
intègre, fiable, qui va son chemin sans penser à lui, mais avec pour
seul souci de mettre le cameroun au service de l’Homme.
· Enfin, l’adhésion au BRIC est utile et nécessaire : utile car elle est
- avec les dons - le seul moyen de financement de notre action
politique ; nécessaire car le nombre d’adhésion est le seul outil à
notre disposition pour peser au Cameroun, pour pouvoir mieux mener
les prochaines élections, pour prouver que nous représentons un
véritable courant d’idées et de convictions.
Les adhésions sont aujourd’hui, le moyen de contribuer directement à
l’émergence de la nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques
qui avec Ernest PEKEUHO promouvront une culture de vie et incarneront
une vie sociale.
J’en appelle donc à ceux qui éprouvent de la sympathie pour notre action
et qui nous font l’amitié d’être avec nous aujourd’hui : qu’ils n
’hésitent pas à dire clairement « Oui, j’adhère au projet politique du
BRIC conduit par Ernest PEKEUHO».
J’en appelle à tous ceux qui ont déjà manifesté leur adhésion : le BRIC ,
pour peser, doit se compter 270 000 adhérents l’année prochaine. Je
demande à chacun d’avoir toujours avec lui un bulletin d’adhésion pour
être en mesure de le proposer à l’issue d’une discussion avec un
sympathisant. Je demande également à chacun d’entre vous qu’il se fixe
un objectif pour l’année prochaine : obtenir au moins une adhésion.
Faites connaître le BRIC, parlez-en, appelez vos amis et vos familles à
s’engager à vos côtés.
Nous avons collectivement l’avenir de notre pays, l’avenir du Cameroun entre nos mains.
C’est ce qu’ont compris les élus qui, déjà engagés en politique, ont
rejoint le BRIC ; ce qu’ont compris ceux et celles qui vont maintenant
apporter leur témoignage : Présidents provinciaux , cadre du BRIC, ainsi
que des candidats pressentis pour les élections de Juin 2013.
Je ne saurai terminer sans demander au très haut de bénir le Cameroun.
DOUALA LE 30 septembre 2012