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A L'HEURE ACTUELLE L'ARGENT COTISE PAR LES ASSURES EST ABSENTE DES CAISSES DE LA CNPS. LA CNPS EST EN ETAT DE FAILLITE, MAINTENUE SOUS PERFUSIONS SPORADIQUES PAR LE TRESOR PUBLIC.

IL S'EST ATTRIBUE MENSUELLEMENT UN SALAIRE ET DES AVANTAGES DE 29,6 MILLIONS FCFA, EN PLUS DE LA GRATUITE DES SOINS ET EVACUATION SANITAIRE POUR LUI ET SA FAMILLE, D'INTERNET, EAU, ELECTRICITE, GAZ, DES FRAIS DE RECEPTION, TOUS PAYES PAR LA CNPS, PAR L'ARGENT D'EPARGNE DES COTISANTS.

IL A RECRUTE DES CENTAINES DE SES AMIS ET CREES DE HAUTS POSTES PAYES LOURDEMENT PAR LA CNPS MEKULU MVONDO A ENGAGE D'AUTRES GABEGIES INIMAGINABLES, COMME :

•REFECTION DE L'IMMEUBLE DE LA MORT 16 000 000 000) FCFA
•ACHAT DE L'IMMEUBLE DE LA CAMAIR A PARIS 3 800 000 000CFA
•ACHAT DES TERRAINS DE DRAGAGES 3 800 000 000 FCFA
•ACHAT DE L'IMMEUBLE DE DOUALA BONANJO 1800 000 000 FCFA
•PARTICIPATION DE LA CNPS AU CAPITAL DE CAMTELL 150 000 000 FCFA
•ACQUISITION DU COMPLEXE DU LAC A COTE DE L’ENAM 2 000 000 000 FCFA...

IL TRAITE LES EMPLOYES COMME DES ESCLAVES, LES TERRORISE...
MEKULU MVONDO EST L'UN DES CRIMINELS A COL BLANCS, COMME PAUL BIYA SAIT LES PRODUIRE PAR DECRET, UN REPRIS DE JUSTICE POUR DESTRUCTIONS DES DOSSIERS DES DETOURNEURS, UN TUEUR A GAGE DES ENTREPRISES PUBLIQUES CAMEROUNAISE ET UN DEVASTATEUR DES VIES DES EMPLOYES CAMEROUNAIS

Voici un exemple typique de mauvaise gestion intentionnelle par un homme du président Biya. Tout citoyen camerounais devrait lire ces faits.

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) est, comme tous les services de sécurité sociale du monde, un genre d'organisme d'assurance retraite. Les travailleurs et/ou employeurs voient leurs salaires mensuels subir des prélèvements, qui sont versés à la CNPS. L'espoir en est qu'au moment de la retraite, la CNPS va leur assurer are retraité membre une vie à l'abri des besoins liés au chômage, en leur reversant mensuellement de l'argent pour vivre.

Par conséquent, la CNPS a deux missions essentielles à remplir :
1) le paiement des prestations sociales et
2) le recouvrement des cotisations sociales.

Le conseil d'administration et la direction générale de la CNPS sont donc chargées d'assurer le recouvrement des cotisations auprès des employeurs du pays, et le paiement des prestations sociales aux retraités assurés à la CNPS. La CNPS est par conséquent une caisse d'assurance dont les caisses ne doivent surtout jamais être vides, les cotisations devant toujours être épargnées, à l'abri des risque des marchés financiers.

Alain Olivier Noël Mekulu Mvondo, jusque-là Chargé de mission à la Division des Affaires économiques à la Présidence de la République, fut nommé par décret présidentiel du 7 avril 2008 comme Directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps). Il prit la succession de M. Louis Paul Motazé, qui lui-même cumulait cette fonction avec celle ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

Mekulu Mvondo (57 ans aujourd'hui) est un produit de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), une école où l'entrée et la sortie des étudiants est conditionnée par "Qui t'a envoyé?", par le favoritisme et la corruption. (Mekulu Mvondo est un Bulu, certainement membre du G-Bulu, un groupe d'extrémistes tribalistes camerounais qui entendent conserver par la violence le pouvoir après la mort de Paul Biya, autrement ils font sécession et créent leur propre Etat du Sud.) Sorti inspecteur principal des Régies financières (Trésor), il débute sa carrière administrative au Contrôle supérieur de l’Etat en 1985, où il sera rapidement promu Inspecteur d’Etat.
Au mépris du principe qui veut que la coordination technique de ce corps d’élite soit toujours attribuée à l’Inspecteur d’Etat le plus ancien à ce grade, le président de la République nomme Alain Olivier Noël Mekulu Mvondo comme Coordonateur général du Contrôle supérieur de l’Etat, avec rang de secrétaire général de ministère, deux ans seulement plus tard, en septembre 1997.
Mekulu Mvondo se fait vite connaître comme un maître des malversations.

Après deux ans à ce poste, essentiellement consacrés à la Réforme de l’institution, un nouveau ministre est nommé au Contrôle supérieur de l’Etat le 7 décembre 1998, Mme Lucy Gwanmesia. A peine installée, Mme Gwanmesia accuse son plus proche collaborateur, Mekulu Mvondo, d’avoir brûlé des rapports d’inspection mettant en cause certains gestionnaires de l'État. Nous sommes à l’époque des vrais-faux scandales de l’ex-Onpc de Tchouta Moussa, qui alimentaient les colonnes des journaux. Mekulu Mvondo, qu’on accuse à mots couverts d’être le protecteur des détourneurs des fonds publics, séjournera six mois à la prison centrale de Kondengui, en détention préventive, jusqu’au verdict du procès qui l’acquitte "pour faits non établis".

Totalement blanchi à sa sortie de prison, Alain Olivier Noël Mekulu Mvondo retrouve son poste. Mais Mme Gwanmesia va se fermer à toute collaboration avec lui, le réduisant à l’inactivité. Mekulu démissionnera du Contrôle supérieur de l’Etat pour Hévéa du Cameroun (Hévécam), société privatisée par Paul Biya, dans laquelle l’Etat reste actionnaire, où il occupe les fonctions de Directeur général adjoint chargé de la gestion des Ressources humaines. C’est de Nyété, au Sud Cameroun, sa province d'origine, que Mekulku Mvondo retrouvera l’administration, directement à la Présidence de la République en 2005, nommé par Paul Biya à la Division des Affaires économiques comme Chargé de mission. Et en 2008 Paul Biya ne nomme DG de la CNPS.

Présenté comme le sapeur-pompier, Mekulu Mvondo brûle aujourd'hui la CNPS.

A son arrivée, son intention d’après ses déclarations était de réduire les effectifs qu’il jugeait pléthoriques, et de diminuer les dépenses compressibles.

Et voici comment notre bonhomme s'y est pris, d'après un rapport des délégués du personnel actuellement au tribunal avec eux pour un procès que la justice camerounaise se plait à rejeter indéfiniment:

1- Il supprime les acquis, droits et avantages salariaux au personnel de la C.N.P.S
Depuis le mois de Septembre 2009, des milliers d’agents CNPS subissent des baisses de salaires allant à plus de 100 000 Francs CFA et pour certains des mises en débet.

Le paiement des prestations sociales est refusé à plusieurs agents, ainsi que la signature des pièces leur permettant d’avoir accès aux crédits, notamment les Attestations de virement irrévocable de salaires.
Plusieurs agents CNPS voient leur treizième mois supprimé.

Une opération qui a entrainé le licenciement abusif de dizaines d’agents. La plupart après de longs mois de souffrance sans emploi ont été repris au travail, après que Le Directeur Général les ait obligés à signer une convention pour renoncer à leurs droits et salaires.
Il a supprimé les reclassements au choix prévus par le statut du personnel.
La cantine qui existait pour faciliter l’achat des repas est supprimée.
L’indemnité de fin de carrière ainsi que celle de décès ne sont plus calculées dans le respect de la législation en vigueur.

Il vient de supprimer la commission d’avancement et de reclassement prévue par le statut du personnel et le code du travail.
Aujourd’hui, Mekulu Mvondo reclasse qui il veut, quand il veut et comme il veut. C’est le règne de l’arbitraire et du favoritisme; car, par cette manière de faire, il n’hésite pas à récompenser ses proches et amis.

2- Mekulu a fait perdre la souveraineté du Conseil d’Administration de la C.N.P.S.

Le conseil d'administration est normalement le patron d'un DG. Mais la plupart des membres du Conseil d’Administration actuel de la CNPS avaient été nommés par un fax du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale occasionnellement pour une seule session du Conseil en 2003.

A ce jour, ces membres continuent à y siéger indûment. Ils savent que leur position illégale les dépouille de toute souveraineté face au Directeur Général qui de fait, est devenu PDG. La menace de les remplacer à tout moment fragilise leur prise de position.
Le Président du Conseil d’Administration, El Hadj Ousmane Mey, mort en janvier dernier, résidait alors à Kousseri, apparaissant à la CNPS au plus deux fois l’an, très fatigué, ne s'occupant d'aucune doléance. De sorte que ces derniers temps, tous les problèmes du personnel sont traités par le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale.

L’extrême faiblesse du conseil d’administration a donné à Mekulu Mvondo des pouvoirs sans limite. N’ayant de compte à rendre à personne, il est régulièrement absent, la plupart du temps en déplacement aux frais de la CNPS, au Cameroun et à l’étranger.
Il travaille 10 jours sur 30, mais est payé comme s'il travaillait 30 jours par mois.

3- De l’alourdissement de l’organigramme de la C.N.P.S.
Les deux missions pour lesquelles la CNPS avait été créée sont :
1) le paiement des prestations sociales et
2) le recouvrement des cotisations sociales,

conformément à l’ordonnance 73/17 du 22 mai 1973.
Pour ne pas remplir ces deux seules missions, Mekulu Mvondo a créé une multitude de directions et services supplémentaires, qu'il charge de mener les activités que les services de la CNPS font depuis des décennies :

- Une Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux, alors qu’il existe le contentieux de prévoyance sociale.
- Une Direction des Etudes de la Coopération et de la communication, alors que chaque chef de structure à l’avantage de communiquer directement avec les prestataires et les employeurs
- Une Direction des Finances et du Patrimoine, alors qu’il existe une agence comptable dont le Responsable est nommé par un acte du gouvernement, son rôle étant entre autres la gestion des Finances et du Patrimoine de la CNPS
- Une Direction des Audits et du Contrôle interne, alors qu’il existe des cadres et agents CNPS agréés et assermentés, rémunérés pour jouer ces rôles des contrôles et des audits ?
- Un service de Sécurité supervisé par un commissaire de police principal, détaché à la CNPS, alors qu’il existe des contrats avec les sociétés de gardiennage et de vigiles y compris des agents CNPS formés pour assurer la sécurité des hommes et des biens de l’organisme
- Des dizaines de chargés d’études qui n’ont aucun dossier à étudier, alors qu’il existe des cadres et agents CNPS assermentés au recouvrement et aux prestations pouvant étudier les dossiers de toute nature
- Des régions nouvellement créées avec de hauts responsables à leur tête, alors qu’il existe au même moment des centres de prévoyance sociale dont le but est de payer les prestations et de recouvrer les cotisations sociales.
- Il érige les Agences en Centres, et la majorité des Centres en Directions.

Cet organigramme très lourd crée plus de mille postes de responsabilités, avec certains chefs de service sans bureau et des bureaux n’ayant pour personnel.

4- Des dépenses compressibles, que Mekulu déclarait être venu diminuer.
a) Les frais de carburant sur proposition du Directeur Général:
Mekulu Mvondo attribue trimestriellement une dotation en carburant suivant la répartition suivante aux personnes qu'il a nommées aux nouveaux postes créés cités ci-dessus:
•Directeurs et Assimilés 900 litres
•Directeurs adjoints, sous Directeurs et Assimilés 700 litres
•Attachés du Directeur Général 700 litres
•Attachés du Directeur Général Adjoint 600 litres
•Secrétaire particulière n°1 du Directeur Général 500 litres
•Secrétaire particulière n°2 du Directeur Général 500 litres
•Secrétaire Général n°1 du Directeur Général Adjoin t 350 litres
•Secrétaire Général n°2du Directeur Général Adjoint 350 litres
•Secrétaire Général du Président d’Administration 350 litres
•Chef de service de la Documentation et des Archives 900 litres
•Médecin Conseil national 300 litres
•Chef de Service de la Sécurité Générale 900 litres
•Chef de Service adjoint de la Sécurité Générale 700 litres
•Le Contrôleur Financier 700 litres

b) Les dépenses liées au traitement du Directeur Général
Mekulu Mvondo a extrêmement grossi ces dépenses dès le mois d’avril 2008, date de sa prise de fonction comme Directeur Général actuel de la CNPS. C’est ainsi que Monsieur le Directeur Général lui seul bénéficie :
•D’un salaire mensuel de 3 750 000 FCFA
•D’une dotation en carburant de 1500 litres par mois (de quoi ouvrir une station
d’essence), soit 945 000 FCFA par mois.
•D’une prime d’achat véhicule de 100 000 000 FCFA, tous les 5 ans, soit 1 167 000 FCFA par mois.
•D’une prime de souveraineté de 100 000 000 FCFA par an, soit 8 334 000 FCFA par mois.
•Des frais d'hôtel particuliers de 7 200 000 FCFA par mois.
•De la gratuité internet, eau électricité et gaz.
•De la gratuité des soins et d'évacuation sanitaire (lui-même et sa famille).
•D'un titre de voyage pour une destination de son choix pendant son congé pour
lui-même et sa famille.
•De la somme de 8 200 000FCFA par mois pour les dépenses personnelles.
•Des frais de réception pour les experts

c) Les dépenses liées au sport
Sans requérir l'avis du Conseil d'Administration ni celui du Ministre de Tutelle, le Mekulu Mvondo a effectué une expédition sportive en Espagne au mois de mai 2011 en compagnie d’une délégation composée de vingt trois personnels de la CNPS.
Le transport seul a coûté à la CNPS 14 708 500 francs, sans compter les autres dépenses. Les olympiades de la CNPS qu'il a organisées ont coûté 60 millions à l'Organisme.

Il fait intervenir financièrement la CNPS au fonctionnement des clubs et structures de football.
Et bien d'autres dépenses folles pour le Canon de Yaoundé, le Centre de formation de Football « Semences Olympiques Host Widmam» , et les dépenses occasionnées par ses multiples tournées sportives à travers le territoire national en marge du sport.

Mekulu Mvondo a engagé d'autres gabegies inimaginables, comme :
•réfection de l'Immeuble de la mort (16 000 000 000) FCFA ;
•Achat de l'immeuble de la CAMAIR à Paris (3 800 000 000CFA) ;
•Achat des terrains de DRAGAGES (3 800 000 000 FCFA) ;
•Achat de l'Immeuble de Douala Bonanjo (1800 000 000 FCFA) ;
•Participation de la CNPS au capital de CAMTELL (150 000 000 FCFA) ;
•Acquisition du Complexe du Lac à côté de l’ENAM (2 000 000 000 FCFA) ;
•Émargement des organes de presse, des médias et des artistes au budget de la CNPS
•Le déblocage d'importantes sommes d'argent au profit de certaines personnalités.

Une délibération de Mekulu institue mensuellement une prime d'astreinte pour travaux spéciaux au profit des personnels ne travaillant ni aux prestations, ni au recouvrement, c'est le cas de :
- Attaché de Direction du Directeur Général : 75 000Fcfa/mois + 350 000Fcfa
- Attaché de Direction du Directeur Général Adjoint :50 000Fcfa/mois+
250 000Fcfa ;
- Chef de Secrétariat particulier du DG : 50 000Fcfa/mois + 300 000Fcfa
- Chef de secrétariat particulier DGA : 30 000Fcfa/mois + 200 000 Fcfa ;
- Deuxième secrétaire DG : 30 000Fcfa/mois + 200 000Fcfa ;
- Deuxième secrétaire DGA : 15 000Fcfa/mois + 150 000Fcfa
- plantons et huissiers DG : 10 000Fcfa/mois + 50 000Fcfa ;
- Plantons et huissiers DGA : 5000Fcfa/mois + 25 000Fcfa
- Secrétariat PCA 200 000Fcfa ;
- Responsables intervenant au conseil d'Administration 250 000Fcfa.

Des crédits véhicules sont accordés aux responsables à qui il est versé une indemnité compensatrice égale au montant des échéances dudit crédit, ce qui veut dire que les intéressés ne paient rien.
Ces véhicules ont été acquis de gré à gré par le Directeur Général sans avis d’appel d’offre.

Dans les centres Hospitaliers en l’instar de celui d’ESSOS, le personnel administratif est aussi nombreux que les Médecins et les infirmiers ce qui alourdit les charges de cet hôpital.

•La prime versée à l'Assureur AXA reste plus élevée que le montant des soins accordés difficilement au personnel.
Pour clore ce chapitre, Mekulu Mvondo a recruté un certain cabinet VIDAMANAGEMENT INTERNATIONAL pour l’informatisation de la CNPS, qui ne donne aucun bon résultat mais est payé lourdement par la CNPS
Ses services n’ont aucun rapport avec les missions de la CNPS coûtent énormément chers.

5- Des mauvaises conditions de travail ;
Pour beaucoup, le mobilier de travail (chaises et tables) est un matériel de récupération.
Les espaces sont exigus, dans certains cas, on trouve dans une salle de 6m² huit (08) agents qui manquent où s’asseoir pour travailler, une chaise pour deux, une table pour trois, pas de meuble de rangement.
Le sol est couvert de vieilles moquettes en état de délabrement avancé qui sont à l’origine des chutes et autres désagréments contraires aux principes d’hygiène santé et sécurité au travail.
Plusieurs portes de bureaux ainsi que les tiroirs de certaines tables de travail ne se ferment pas, d’où l’insécurité permanente.
Les outils de travail sont inexistants, les ordinateurs une denrée de luxe. Dans certains services où ils existent(ordinateurs), on trouve un toujours en panne pour dix agents.
Au recouvrement, les agents ont besoin de la moindre calculatrice pour le calcul des cotisations sociales ou d’un copieur, au nom dit-on de l’efficience.
Beaucoup sont amenés à acquérir leurs propres ordinateurs et par conséquent à leurs frais les consommables.
D’autres, de force et par peur de représailles avaient été obligés de prendre à crédit des ordinateurs d’occasion chez un fournisseur imposé par le Directeur
Général.

En quelques mois alors que les acquéreurs paient encore les traites ; ces
ordinateurs portables dont le coût s’élève à la somme de deux cent quarante cinq
(245 000) Francs CFA sont hors d’usage.
Les agents de la C.N.P.S sont également obligés de faire effectuer à leur frais les
travaux de saisie dans les Cyber-Café et des photocopies.
Pas besoin de dire ici que "le secret est dehors"malgré eux.

Les conditions d’hygiène, santé et sécurité étant déplorables, les agents C.N.P.S
sont obligés de cotiser pour :
- dépanner les toilettes ;
- acheter le matériel d’électricité ;
- faire marcher les climatiseurs ;
- faire nettoyer les moquettes ;
- faire laver les rideaux ;
- restaurer le mobilier récupéré ;
- acheter les fûts pour les réserves d’eau.

A l’immeuble Saladière, l’eau des toilettes et des pluies s’infiltre à travers les murs de
séparation pour inonder les bureaux.

6- Du grossissement de la masse salariale et des recrutement ;
L'assertion que la masse salariale a grossi est fausse quand on sait que depuis le mois d’Avril 2008, la C.N.P.S a enregistré plusieurs centaines de départs dus :
- aux décès des agents ;
- aux départs à la retraite ;
- aux démissions ;
- aux licenciements.

La masse salariale ne doit pas avoir augmenté. Si elle a grossi au point où Mekulu Mvondo parle de sureffectif, le personnel ne saurait assumer les conséquences.

Car, depuis le mois d’Avril 2008, le Directeur Général a procédé à plus de 600 recrutements et détachements des fonctionnaires à la C.N.PS.

Il a même débauché plusieurs employés les passant ainsi du statut d’assurés cotisant à la solde d’autres entreprises (HEVECAM…) pour grossir les charges salariales de l’institution.
La plupart de ces recrues sont de très hauts cadres.

Son traitement par rapport à celui de son prédécesseur a été multiplié par deux, Il en est de même des nombreux avantages et indemnités qu’il accorde à ces hauts cadres sur la base des postes de responsabilité qu’il a créés pour eux.

7- Du climat social malsain.
Le climat social reste extrêmement tendu à la C.N.P.S..
Le quotidien ici est caractérisé par des gémissements, des pleurs et des grincements de dents.
On y enregistre plusieurs cas de décès des suites d’ AVC et autres stress.

L’exaspération est son comble parmi le personnel constamment épouvanté par les excentricités de Mekulu Mvondo.

Les lois et règlements sont bafoués pour faire place aux intimidations et aux trafics d’influence.
On aurait dit que Mekulu est obnubilé par la passion de nuire.

Il met toute son ingéniosité à exaspérer et à contrarier ses collaborateurs.

C'est ainsi donc que la CNPS est détruite de puis 2008, pour ne pas parler des malversations de Louis Paul Motaze. Il faut que les assurés à la CNPS s'attendent au jour où on leur dira que la CNPS n'as plus d'argent, comme ce fut le cas avec la caisse d'épargne postale, le Campost, et bien d'autres organisme de l'Etat du Cameroun morts ou privatisés.
Car, à l'heure actuelle l'argent cotisé par les assurés est absente des caisses de la CNPS. La CNPS est en état de faillite, maintenue sous perfusions sporadiques par le trésor public.

Les délégués du personnel de la CNPS ont porté plainte contre Mekulu Mvondo pour abus de pouvoir et mauvaise gestion, et ce dernier les a licenciés arbitrairement, avec l'aide du magistrat de 4ème grade Mengang Salomon, dont l'épouse née Kuna Hermeningilde est président du TPI d'Ekounou. Les deux ont grâce à Mekulu Mvondo, bénéficié d'un gré à gré de 107 millions FCFA pour l'achat de leur auberge de Nanga Eboko, refectionné par la CNPS.

Mekulu Mvondo est l'un des criminels à col blancs, comme Paul Biya sait les produire par décret, un repris de justice pour destructions des dossiers des détourneurs, un tueur à gage des entreprises publiques camerounaise et un dévastateur des vies des employés camerounais.
Mekulu Mvondo est un criminel tout court, que seul au Cameroun, les dirigeants du pays maintiennent en poste.

Ndzana Seme, 31/07/2016