Médicaments cancérigènes en vente au Cameroun : à qui la responsabilité ?

Médicaments cancérigènes en vente au Cameroun : à qui la responsabilité ?
Dans une république, la responsabilité de la santé incombe au ministère de la santé c’est-à-dire au gouvernement. Mais à l’état actuel pour le cas camerounais, les pouvoirs publics ont pris la clé des champs face à un grave péril nommé cancer. Cette maladie, il est vrai, est redoutée de tous et broie au passage tous ceux qu’elle attrape sur son chemin. De là à faire fuir le ministère de la santé face à ses devoirs de prévention, encore appelée prophylaxie en terme médical, au point de ne pas publier sur n’importe qu’elle feuille de choux,  même  un laconique communiqué pour informer les pauvres citoyens du danger cancérigène qui a été détecté depuis plus d’un an dans certains médicaments toujours vendu partout au Cameroun et consommé par les futurs cancéreux, est très grave, bien trop grave !
C’est qu’en la date du 20 Mai 2011, l’Assemblée Nationale française c’est-à-dire le palais Bourbon, a voté une loi suite aux recommandations de l’AFSSAPS, l’Agence française de la sécurité sanitaire des produits de santé, interdisant la production et la vente en hexagone des médicaments et autres produits comme les implants mammaires contenant du parabène. Le parabène incriminé est une substance chimique cancérigène dont l’ingestion dans les médicaments conduit chez les patients aux diverses formes de cancer existant actuellement.
La France étant un principal fournisseur du Cameroun, cette mesure devrait logiquement s’appliquer ici. Sauf qu’au Cameroun, personne n’a rien dit. Abandonnés à eux-mêmes, les camerounais continuent de prendre du paracétamol de marque Glaxo-Smith-Kline, de l’Ibuprofène, du Bactrim, du Rinathiol, du Primpéran entre autres qui mènent droit au cancer. Au lever du lit, le matin, ils se brossent d’abord avec du …fluocaril , un produit cancérigène !A cette allure là, le principal fléau qui menacera le Cameroun d’ici vingt ans, sera indubitablement le cancer. En France, le parabène a été retrouvé intact dans les implants mammaires des femmes qui venaient se faire changer les implants après le délai légal de 10 ans, un produit sensé être assimilé par l’organisme ! L’une des principales causes aura été la sous-information des concernés puisque jamais avertis par le ministère de tutelle du grand danger que représentent certains médicaments qu’ils ingurgitent tous les jours. 
 
Le Monde, un grand quotidien français, a publié une liste de quatre cents médicaments et produits contenant du parabène et par conséquent cancérigènes dont certains sont les suivants: Clarix, Codotussyl, Drill, Humex, Pectosan, Maalox, Gaviscon, Zinnat, Fluocaril, Ovastin, Noctran, Actos, Competat, Josacine, Nizoral, Champix, Activox, Ambroxol, Arginine, Biocalyptol, Broncalene, Bronchokod, Carbocistéine, Celltop, Cetavlon, Cicatryl, Esomeprazole, Gentalline, Gentamicine, Locoid, Mycostatine, Neo-Codion, Oraciline, Piracetam, Polaramine, Potassium, Sargenor, Vastan, Zophren, Zovirax, Zyprexa, Zurtec.
 
Dans ces moments de sauve-qui-peut, peut être que chaque camerounais devrait prendre en mains sa sécurité sanitaire.
 
Dimitri Mbouwe


24/06/2012
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