Médias: Canal2 international et STV suspendues d’audience à l’Est
DOUALA - 04 OCT. 2012
© Ange-Gabriel OLINGA B. | Le Messager
Pour les professionnels de la communication exerçant dans la région du soleil levant, la mesure prise par le délégué régional de la communication, Louis Marie Begne, ce mardi 2 octobre 2012, vient mettre fin à une situation qui n’avait que trop duré. « Arnaque, agression des organisateurs d’événements, mépris des confrères et même des autorités, injures, non diffusion des reportages…», étaient autant de maux décriés dans ce milieu où certains ne se reconnaissaient plus comme journalistes. La goute d’eau qui a fait déborder le vase n’est autre que cette chaude querelle entre le correspondant de la Spectrum Télévision (Stv), Joseph Kenmogne, et le délégué régional de la communication de l’Est, à la résidence du sous-préfet de Doumé à l’issue de la cérémonie de remise du don du chef de l’Etat aux sinistrés des inondations. « Pour une banale histoire de confection de la liste des médias ayant couvert la cérémonie ». Apres avoir subi cette humiliation, Louis Marie Begne, qui s’inscrit d’ailleurs en faux dans la confection de ladite liste, n’a pas prêté le flan au représentant de Stv pour ternir son image.
Au lendemain de cet incident, c’est d’abord un communiqué radio qui suspend Joseph Kenmogne, tout en lui demandant de faire l’économie de sa présence dans les cérémonies officielles, organisées sur toute l’étendue de la région de l’Est. Une décision réitérée à l’occasion de la réunion tenue par le Delcom - ce mardi 2 octobre 2012, dans ses services. Louis Marie Begne soutient sa décision par le décret du chef de l’Etat du 16 septembre 2012, portant organisation du ministère de la Communication au chapitre 1 et plus précisément à l’article 76 qui fait mention des prérogatives de la délégation régionale de la communication : « Suivi et contrôle de l’application de la législation et de la réglementation relatives aux professions et aux activités du secteur de la communication…» Joseph Kenmogne, précise bien le communiqué radio, n’est « qu’un commerçant- photographe », et pas reconnu comme journaliste par ses services.
Documentaire
Depuis près de six mois déjà, Jean Bernard Akorbongo et son ancien chef Michel Nga, sont à couteaux tirés. Discussions et vexations sont au menu à chaque chevauchement sur le terrain. Cette incompréhension entre les deux protagonistes résulte de l’annonce faite en direct le mercredi, 16 mai 2012 par le rédacteur en chef de la chaîne de télévision privée appartenant au groupe Tv+ d’Emmanuel Chatué. Depuis ce décret verbal de Jean Jacques Ze sur les antennes, Jean Bernard Akorbongo s’est déchainé et est entré pieds et mains dans la maison de Canal 2 International et ne veut plus rien entendre au sujet de Michel Nga, son patron d’hier. « C’est dorénavant moi le correspondant de Canal 2 », affiche-t-il sur les cartes de visites qu’il distribue à travers la région de l’Est.
Approché, Michel Nga nous apprend : « j’avais appris la nouvelle par des amis qui m’ont appelé car au moment de l’émission, je révisais les images prises la veille ». Pour autant, Michel Nga qui n’a jamais été notifié par Canal 2 International évoque « le rapprochement inquiétant entre Akorbongo et Jean Jacques Zé surtout lors du tournage du documentaire sur les dix ans de Radio Aurore (une radio privée de Bertoua, ndlr) ». Au cours d’une assemblée générale du Réseau des journalistes de l’Est Cameroun (Rejec), Michel Nga s’était déjà plaint auprès de ses confrères de « l’attitude irrévérencieuse d’Akorbongo ».
Il dénonçait pêle-mêle « des descentes sur le terrain à mon insue et la diffusion de ces images » et « les chevauchements avec l’autre caméraman, Alain Mping, alors que j’avais bien défini les rôles et les reportages de chacun en début de journée ». Au-delà de ces « écarts de comportement » qui annonçaient des mauvais jours pour lui, des sources dignes de foi à Canal 2 International parlent de « plaintes des usagers contre Michel Nga qui, selon eux, encaissait de l’argent sans pourtant diffuser leurs images. Un ministre de la région de l’Est nous en veut toujours à ce propos. » Pour le délégué régional de la communication pour l’Est, « il est question pour la direction générale de canal 2 International d’accréditer l’un des deux pour sauvegarder l’image de marque de cette chaine de télévision ».
© Ange-Gabriel OLINGA B. | Le Messager
La
décision prise par le délégué régional de la communication entre dans
le cadre du processus d’assainissement de la profession de journaliste
dans cette partie du pays où le charlatanisme, les luttes d’influence et
les mauvaises guerres de leadership ont le vent en poupe.
Pour les professionnels de la communication exerçant dans la région du soleil levant, la mesure prise par le délégué régional de la communication, Louis Marie Begne, ce mardi 2 octobre 2012, vient mettre fin à une situation qui n’avait que trop duré. « Arnaque, agression des organisateurs d’événements, mépris des confrères et même des autorités, injures, non diffusion des reportages…», étaient autant de maux décriés dans ce milieu où certains ne se reconnaissaient plus comme journalistes. La goute d’eau qui a fait déborder le vase n’est autre que cette chaude querelle entre le correspondant de la Spectrum Télévision (Stv), Joseph Kenmogne, et le délégué régional de la communication de l’Est, à la résidence du sous-préfet de Doumé à l’issue de la cérémonie de remise du don du chef de l’Etat aux sinistrés des inondations. « Pour une banale histoire de confection de la liste des médias ayant couvert la cérémonie ». Apres avoir subi cette humiliation, Louis Marie Begne, qui s’inscrit d’ailleurs en faux dans la confection de ladite liste, n’a pas prêté le flan au représentant de Stv pour ternir son image.
Au lendemain de cet incident, c’est d’abord un communiqué radio qui suspend Joseph Kenmogne, tout en lui demandant de faire l’économie de sa présence dans les cérémonies officielles, organisées sur toute l’étendue de la région de l’Est. Une décision réitérée à l’occasion de la réunion tenue par le Delcom - ce mardi 2 octobre 2012, dans ses services. Louis Marie Begne soutient sa décision par le décret du chef de l’Etat du 16 septembre 2012, portant organisation du ministère de la Communication au chapitre 1 et plus précisément à l’article 76 qui fait mention des prérogatives de la délégation régionale de la communication : « Suivi et contrôle de l’application de la législation et de la réglementation relatives aux professions et aux activités du secteur de la communication…» Joseph Kenmogne, précise bien le communiqué radio, n’est « qu’un commerçant- photographe », et pas reconnu comme journaliste par ses services.
Documentaire
Depuis près de six mois déjà, Jean Bernard Akorbongo et son ancien chef Michel Nga, sont à couteaux tirés. Discussions et vexations sont au menu à chaque chevauchement sur le terrain. Cette incompréhension entre les deux protagonistes résulte de l’annonce faite en direct le mercredi, 16 mai 2012 par le rédacteur en chef de la chaîne de télévision privée appartenant au groupe Tv+ d’Emmanuel Chatué. Depuis ce décret verbal de Jean Jacques Ze sur les antennes, Jean Bernard Akorbongo s’est déchainé et est entré pieds et mains dans la maison de Canal 2 International et ne veut plus rien entendre au sujet de Michel Nga, son patron d’hier. « C’est dorénavant moi le correspondant de Canal 2 », affiche-t-il sur les cartes de visites qu’il distribue à travers la région de l’Est.
Approché, Michel Nga nous apprend : « j’avais appris la nouvelle par des amis qui m’ont appelé car au moment de l’émission, je révisais les images prises la veille ». Pour autant, Michel Nga qui n’a jamais été notifié par Canal 2 International évoque « le rapprochement inquiétant entre Akorbongo et Jean Jacques Zé surtout lors du tournage du documentaire sur les dix ans de Radio Aurore (une radio privée de Bertoua, ndlr) ». Au cours d’une assemblée générale du Réseau des journalistes de l’Est Cameroun (Rejec), Michel Nga s’était déjà plaint auprès de ses confrères de « l’attitude irrévérencieuse d’Akorbongo ».
Il dénonçait pêle-mêle « des descentes sur le terrain à mon insue et la diffusion de ces images » et « les chevauchements avec l’autre caméraman, Alain Mping, alors que j’avais bien défini les rôles et les reportages de chacun en début de journée ». Au-delà de ces « écarts de comportement » qui annonçaient des mauvais jours pour lui, des sources dignes de foi à Canal 2 International parlent de « plaintes des usagers contre Michel Nga qui, selon eux, encaissait de l’argent sans pourtant diffuser leurs images. Un ministre de la région de l’Est nous en veut toujours à ce propos. » Pour le délégué régional de la communication pour l’Est, « il est question pour la direction générale de canal 2 International d’accréditer l’un des deux pour sauvegarder l’image de marque de cette chaine de télévision ».