Me Charles Tchoungang: "Je n'ai jamais traîné Biya en justice"
Yaoundé, 05 Mars 2014
© EVARISTE MENOUNGA | Mutations
L'ancien Bâtonnier de l'Ordre national des avocats dément les allégations du journal l'Anecdote sur l'affaire Thierry Atangana.
Avez-vous traîné Biya et Cie en justice?
J'ai découvert, comme beaucoup de Camerounais, avec beaucoup de stupéfaction, que le journal l'Anecdote, n° 659 du lundi 03 mars 2014, a annoncé avec emphase que «Me Tchougang traîne Biya et Cie en justice». Sur la forme, l'avocat fait constater que, bien qu'étant ancien Bâtonnier du Barreau du Cameroun, ce journal ignore toujours l'orthographe de son patronyme. Sur le fond, il tient à apporter un démenti catégorique sur le fait que Me Tchoungang n'a jamais «traîné» et ne traîne pas son excellence M. le Président de la République devant quelque juridiction que ce soit et dans quelque affaire que ce soit.
Comprenez-vous les desseins du journal l'Anecdote et/ou ses commanditaires?
J'ignore les intentions des auteurs de cette cabale même si je peux deviner ceux qui, tapis dans l'ombre, ont commandité une telle démarche pour nuire à ma réputation et brouiller les cartes auprès de l'opinion sur les véritables enjeux de ce dossier. Je démens également, contrairement aux allégations de l'article signé en page 6, avoir accordé quelque interview que ce soit relativement aux propos qu'on prétend m'attribuer. Je suis avocat de ce dossier et j'assume entièrement les actes que j'ai posés pendant et après la décision de la Cour suprême. A cet égard, je n'ai de compte à rendre qu'à mon client, qui ne m'a jamais donné mandat pour engager quelque procédure que ce soit contre son excellence le Président de la République. Les chiffres imaginaires inventés par ce journal que j'aurais réclamés au titre de dommages intérêts n'engagent que lui. Je regrette que les auteurs de cette manipulation aient utilisé l'image du Président de la République en faisant croire à l'opinion publique que je serais l'auteur d'une action judiciaire pour déstabiliser avec M. Amougou Belinga que je ne connais par ailleurs pas, mais je souhaite que nos services de Renseignements chargés de la protection du Chef de l'Etat enquêtent sur la face cachée de cette sortie ainsi que sur l'identification de leurs commanditaires.
A l'évidence, la libération de votre client n'a pas contenté tout le monde.
Je peux comprendre que le décret du 18 février dernier pris par le Président de la République n'ait pas fait plaisir à quelque personnalité, mais je ne comprends pas que celles-ci, bien qu'étant dans le Gouvernement, veulent instrumentaliser la presse pour attiser une adversité incompréhensible dans un Etat de droit, en me faisant passer pour une partie au procès et pour l'ennemi du Président de la République que je ne suis pas. Il est clair que depuis sa libération, M. Thierry Atangana, durant ses prises de position à Rfi, Rtl, Europe 1, France 24, France 2 et Tv5, n'a cessé de remercier le président du Cameroun pour avoir pris cette décision courageuse ayant permis sa libération. Je voudrais donc inviter les auteurs de cette manipulation de l'opinion à prendre désormais leurs informations à la source et à consulter notamment l'avis rendu par la Commission des droits de l'Homme de l'Onu. Mon client a toujours affirmé qu'il n'avait aucun contentieux, ni avec l'Etat du Cameroun, ni avec son excellence le Président Paul Biya, mais que certaines personnalités avaient instrumentalisé cette affaire pour embarquer le Chef de l'Etat dans une cabale dont il vient de siffler la fin. Le titre de l'article querellé tient en réalité à mêler le Chef de l'Etat dans une affaire dont il est étranger. Le courage des actes que nous posons implique que chacun, pour ce qui le concerne, en assume pleinement la responsabilité individuelle devant le peuple et l'histoire.
On parle des négociations déjà engagés entre vous et le gouvernement dans ce dossier.
Je voudrais noter, pour le dénoncer, que cette démarche tend à torpiller les efforts de la présidence de la République pour mettre un terme définitif à ce dossier et faire croire que M. Thierry Atangana solliciterait auprès de l'Etat du Cameroun, cette somme imaginaire pour financer je ne sais quoi, ou pour monter une milice, alors que la demande de négociation est faite par des entreprises auprès de l'Etat camerounais.
© EVARISTE MENOUNGA | Mutations
L'ancien Bâtonnier de l'Ordre national des avocats dément les allégations du journal l'Anecdote sur l'affaire Thierry Atangana.
Avez-vous traîné Biya et Cie en justice?
J'ai découvert, comme beaucoup de Camerounais, avec beaucoup de stupéfaction, que le journal l'Anecdote, n° 659 du lundi 03 mars 2014, a annoncé avec emphase que «Me Tchougang traîne Biya et Cie en justice». Sur la forme, l'avocat fait constater que, bien qu'étant ancien Bâtonnier du Barreau du Cameroun, ce journal ignore toujours l'orthographe de son patronyme. Sur le fond, il tient à apporter un démenti catégorique sur le fait que Me Tchoungang n'a jamais «traîné» et ne traîne pas son excellence M. le Président de la République devant quelque juridiction que ce soit et dans quelque affaire que ce soit.
Comprenez-vous les desseins du journal l'Anecdote et/ou ses commanditaires?
J'ignore les intentions des auteurs de cette cabale même si je peux deviner ceux qui, tapis dans l'ombre, ont commandité une telle démarche pour nuire à ma réputation et brouiller les cartes auprès de l'opinion sur les véritables enjeux de ce dossier. Je démens également, contrairement aux allégations de l'article signé en page 6, avoir accordé quelque interview que ce soit relativement aux propos qu'on prétend m'attribuer. Je suis avocat de ce dossier et j'assume entièrement les actes que j'ai posés pendant et après la décision de la Cour suprême. A cet égard, je n'ai de compte à rendre qu'à mon client, qui ne m'a jamais donné mandat pour engager quelque procédure que ce soit contre son excellence le Président de la République. Les chiffres imaginaires inventés par ce journal que j'aurais réclamés au titre de dommages intérêts n'engagent que lui. Je regrette que les auteurs de cette manipulation aient utilisé l'image du Président de la République en faisant croire à l'opinion publique que je serais l'auteur d'une action judiciaire pour déstabiliser avec M. Amougou Belinga que je ne connais par ailleurs pas, mais je souhaite que nos services de Renseignements chargés de la protection du Chef de l'Etat enquêtent sur la face cachée de cette sortie ainsi que sur l'identification de leurs commanditaires.
A l'évidence, la libération de votre client n'a pas contenté tout le monde.
Je peux comprendre que le décret du 18 février dernier pris par le Président de la République n'ait pas fait plaisir à quelque personnalité, mais je ne comprends pas que celles-ci, bien qu'étant dans le Gouvernement, veulent instrumentaliser la presse pour attiser une adversité incompréhensible dans un Etat de droit, en me faisant passer pour une partie au procès et pour l'ennemi du Président de la République que je ne suis pas. Il est clair que depuis sa libération, M. Thierry Atangana, durant ses prises de position à Rfi, Rtl, Europe 1, France 24, France 2 et Tv5, n'a cessé de remercier le président du Cameroun pour avoir pris cette décision courageuse ayant permis sa libération. Je voudrais donc inviter les auteurs de cette manipulation de l'opinion à prendre désormais leurs informations à la source et à consulter notamment l'avis rendu par la Commission des droits de l'Homme de l'Onu. Mon client a toujours affirmé qu'il n'avait aucun contentieux, ni avec l'Etat du Cameroun, ni avec son excellence le Président Paul Biya, mais que certaines personnalités avaient instrumentalisé cette affaire pour embarquer le Chef de l'Etat dans une cabale dont il vient de siffler la fin. Le titre de l'article querellé tient en réalité à mêler le Chef de l'Etat dans une affaire dont il est étranger. Le courage des actes que nous posons implique que chacun, pour ce qui le concerne, en assume pleinement la responsabilité individuelle devant le peuple et l'histoire.
On parle des négociations déjà engagés entre vous et le gouvernement dans ce dossier.
Je voudrais noter, pour le dénoncer, que cette démarche tend à torpiller les efforts de la présidence de la République pour mettre un terme définitif à ce dossier et faire croire que M. Thierry Atangana solliciterait auprès de l'Etat du Cameroun, cette somme imaginaire pour financer je ne sais quoi, ou pour monter une milice, alors que la demande de négociation est faite par des entreprises auprès de l'Etat camerounais.