Chers
cohéritier,Chères cohéritières....Toute action politique hors du pays
qui ne soit pas en rapport avec ce qui est localement entrepris,
aujourd'hui, est diversion. Tout ce qui est restreint à la simple
dimension du ''parlé'' pour simplement parler est, à cette phase
cruciale et déterminante de la lutte pour une réelle démocratie au
Cameroun est trahison car "Toutes les raisons d'hésiter sont épuisées" .
L'heure pour Peuple équilibré Camerounais d'AGIR a sonné. En réponse à
l'appel pour l'ACTION, comme un seul homme, de toutes nos forces,
faisons en ces termes, tous et toutes, résonner les décibels de notre
corde vocale : - Moi je suis prêt (te) -
Ce d'autant plus que comme de coutume notre frère et cohéritier Biya, en fixant celle-ci pour le 9 Octobre 2011 malgré sur tout les plans l'absence totale de consensus autour de l'élection présidentielle attendue et autres impréparations rassurantes, ne laisse au Peuple Camerounais militant pour une réelle démocratie et la considération éthique et morale dans la gestion des affaires publiques que le devoir patriotique de résister et le devoir d'agir. Pas seulement en allant à la télévision, à la radio, ou en publiant livres et communiqués de presse entre autres. Du moment ce n'est pas en ces lieux, à la cuisine, au WC, dans les bars, bureaux et tout autre lieu que la RUE, où tout Peuple fâché - et en ce moment le Peuple Camerounais l'est - exprime sa colère. Les tunisiens, les Égyptiens...sont mes témoins.
Dans ce sens et par anticipation, nous avons engagé depuis le 23 février 2011, l'opération Résistance Jusqu'au But dont le slogan est "A bek BIYA, MoufDé", en tant que orientation révolutionnaire de rupture d'avec un régime corrompu et malgré les apparences totalitaire qui oppresse et pille le Cameroun et le Peuple Camerounais depuis un 50tenaire, le but étant ici la chute du régime Biya, qui ne peut refuser d'être sur toute la ligne comptable de cette période lui qui a rejoint le gouvernement Camerounais depuis 1962.
Il n'y a plus à tergiverser. POUR LES PATRIOTES camerounais, l'enjeu majeur du moment est la constitution sans délais d'un Conseil de Refondation du Cameroun à charge, à l'aube du second 50tenaire du Cameroun proclamé indépendant, de mettre un terme à la destructive expérience actuelle et consacrer l’avènement d'un régime fécond. Ledit Conseil doit être constitué par des Camerounaises et Camerounais de l'intérieur et de l'extérieur du pays qui soient bien prêts à conduire et à assumer cette démarche révolutionnaire de sursaut patriotique et de salut public avec un mépris souverain de ce qui pourrait constituer des dangers à affronter pour repositionner notre pays et son cher Peuple en position verticale.
L'urgence est signalée. Que tous les prêts et toutes les prêtes se fassent connaître ici et maintenant ; car le Conseil dont il s'agit doit, en mémoire du père de l'indépendance du Cameroun, être fonctionnel dès le 13 Septembre à 12h00 locales.
C'est ici qu'il me vient à l'esprit l'idée de partager avec vous cette pensée attribuée à Kennedy, en son temps Président des États-Unis d'Amérique : " Nous n'avons pas le temps d'être complaisants, timides ou hésitants. C'est l'heure du courage et de l'action. C'est l'heure des leaders forts, des leaders qui n'ont pas peur des nouvelles frontières ni des faits, des leaders qui peuvent transformer nos rêves en réalité ".
Des prophètes en politique, Um Nyobe de glorieuse mémoire nous dit qu'il n'y en a pas ; mais des hommes de cœur si ! Un de cette catégorie, je nomme J. Nyéréré, alors Président de son pays a, depuis 1972, affirmé avec plein de sagesse : " Le choix n'est pas le changement ou l'absence de changement ; le choix, pour l'Afrique, est entre changer ou être changé - changer notre existence sous notre propre direction, ou être changés par le choc des forces en dehors de notre contrôle. Dans l'Afrique du XXè siècle, il n'y aura pas de stabilité dans la stagnation ; la stabilité ne peut être atteinte qu'à travers le maintien d'un équilibre au cours d'une transformation rapide" .
Et lorsque Biya et les siens défient la raison en continuant à se fier à la routine dans la gestion d'une période où ils y a des preuves qui démontrent que toutes les routines, qu'elles soient administratives ou sécuritaires se trouvent être dépassées, ils n'inspirent à la limite que de la pitié. Ce dont restitue ici - car les dictateurs sont toujours les derniers à se rendre à l'évidence qu'ils ne disposent plus de rien qui puisse leur garantir de poursuivre la dictature qu'ils aiment à la Roméo et Juliette - la pensée d'un érudit panafricain du nom de A. Césaire qui souligne : " C'est une loi implacable que toute classe ( j'ajoute, politique ) décadente se voit transformée en réceptacle où affluent toutes les eaux sales de l'histoire ; c'est une loi universelle que toute classe, ( j'ajoute, politique ) avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralement, et c'est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés ( j'ajoute ) moribondes poussent leur chant de cygne "
Des signes, des caractéristiques d'une société, d'une classe politique décadente et moribonde au Cameroun de 2011 ? A bon ! C'est à moi que vous les demandez ? Alors, Peuple Camerounais Victime de la mal-gouvernance du régime Biya décadent, refuse la dicté d'un maître qui n'a plus les aptitudes indispensables pour rendre sa lecture audible. Alors frange équilibré du Peuple Camerounais de jeunes de tous les secteurs, de femmes, d'agrégés et autres diplômés ; alors frange équilibrée du Peuple Camerounais d'ouvriers, d'employés, d'hommes d'affaires, de fonctionnaires civils et en armes, de chômeurs, de débrouillards de toute sorte : alors frange équilibrée du Peuple Camerounais du terroir et de tous les coins du monde, n'AGIT plus qu'en fonction du fait qu’un pouvoir qui ne fait qu'à sa tête, dans un refus méprisant de tenir compte des aspirations du Peuple dont il a la charge a perdu toute légitimité. Sur cette base il doit, à l'instant, être démis par le Peuple concerné.
Pour ce faire, toutes les options doivent rester sur la table. La paix doit cesser de nous être opposée à la misère, à la famine dans ce Jardin que nos aïeux ont cultivé et nous ont légué où dans les coffres forts de cette bandes, ce que les mains de nos grands parents, de nos parents et les nôtres propres ont produit se fond seulement en terme de milliards.
L'heure de sortir des bars et de se distancer de tout autre élément de gestion du désespoir social est arrivée. Plus nombreux toutes et tous répondrons à l'appel le mot d'ordre sorti, plus sera écourté le de la chute de la dictature et avec cette chute, racourci le temps des souffrances dont les résistance son,t toujours accompagnées.
En prévision d'éventuelles ''bousculades" de maintenant à décembre 2011 au cas où le pouvoir corrompu et dictatorial dont Biya qui rêve d'opposer l'occident et l'orient sur le sol Camerounais est le chef continuait dans sa fuite en avant, il est fortement conseillé à la population de se préparer :
a- Se mettre dès cet instant du côté et au service de la résistance ;
b- Avoir un moral fort face à toute épreuve ;
c- Se constituer si possible, chacun selon ses possibilités, des réserves en nourriture.
Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.
Cbt. MbouaMassok
Leader Nationaliste Panafricain Agissant
Potentiel 3è Président du Cameroun.
Douala PDN, 30 Août 2011 . 22h09
© Correspondance : MbouaMassok