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Décidément la prostitution est le chemin que les dirigeants du football camerounais ont choisi pour s’enrichir rapidement. Après le scandale de la rencontre amicale du mardi 15 novembre 2011 qui devait opposer notre onze national aux Algériens, voici une autre confrontation qui va faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le match amical d’hier entre les Camerounais et les Tanzaniens n’était autre qu’une mise en scène destinée à renforcer la thèse selon laquelle notre pays se prépare pour la suite des éliminatoires de la Coupe du Monde qui aura lieu au Brésil en 2014. Notre équipe nationale fanion est devenue la vache à lait d’une certaine classe sociale, qui contre vents et marrées continue de tenir le football en otage au pays de Paul Biya.

En dehors des 200 millions de nos francs versés par la Tanzanie, les personnes ayant négocié le match de la honte ont exigé que le transport, l’hébergement et la nutrition des Lions soient pris en charge par la fédération tanzanienne de football. Toutes ces exigences, d’après nos sources ont été largement satisfaites et pour couronner le tout, il fallait par tous les moyens garantir le triomphe des amis tanzaniens. Vous comprenez pourquoi le trio arbitral ougandais n’a pas validé le but camerounais intervenu vers la soixante quinzième minute de l’explication truquée. Si des mesures conservatoires ne sont pas prises par la plus haute autorité de l’Etat, notre sélection nationale deviendra un de ces quatre matins une propriété privée.