Les potentiels adversaires exigent une clause qui intègre la présence du quadruple Ballon d’or. La Fécafoot qui reste dans sa logique de combat contre Samuel Eto’o, refuse de s’enfermer dans la dite clause. Orgueil mal placé !
Kenya, Congo Brazzaville ou Danemark, personne ne peut dire à cette date qui affrontera les Lions Indomptables le 6 février prochain en match amical pour la période Fifa. Sur le site de la Fifa le match amical affiché donne pour adversaire au Cameroun le Kenya. Mais à la réalité, rien n’a été décidé, rien n’est arrêté. A Tsinga où chaque jour qui passe augmente l’angoisse des chasseurs de primes, on cherche à résoudre l’équation Samuel Eto’o qui se glisse systématiquement dans tous les contrats de matches proposés jusqu’ici.
Chacun des adversaires, exige non seulement la présence de Samuel Eto’o, mais aussi l’obligation pour lui de jouer au moins soixante minutes du matches. Les responsables de la Fécafoot s’opposent à cette logique et disent à qui veut l’entendre, qu’ils préfèrent garder blanche cette période Fifa pour le Cameroun, que de céder aux exigences des adversaires qui à leur avis les rabaisseraient devant leur adversaire déclaré depuis bientôt un an. Pour les adversaires potentiels, inutile de jouer un match sans Samuel Eto’o, seule garantie d’attraction des foules dans l’équipe du Cameroun. Voilà donc pourquoi les négociations sont au point mort.
Pour le cas du Cameroun, inutile de parler du Classement Fifa, les mêmes responsables de la Fécafoot ayant laissé le football dans les abysses. Le seul argument valable aujourd’hui pour se taper des matches amicaux sérieux, c’est Samuel Eto’o pour sa carrière et son talent. Mais L’Avarice Fécafoot a tout perdu en voulant tuer sa Poule aux œufs d’or. Aujourd’hui, après avoir dansé tout l’Eté, se trouve fort dépourvue en Hiver. Elle a tellement jeté Samuel Eto’o en pâture qu’elle retrouve enfin la dignité aujourd’hui de refuser de manger dans sa main et sur son dos.
Mais en fait, il s’agit d’une bêtise pénalisante pour le football camerounais, qui a des échéances et pour Jean Paul Akono, que la même Fécafoot cherchera à exécuter dans la période de disette des résultats, alors qu’elle aura tout fait en amont pour saboter son travail.