Une éminente directrice de publication camerounaise dont je ne partage pas toujours les analyses teintées d’ethnocentrisme ou d’une condescendance bien calculatrice, Marie-Claire Nnana, quelques jours après la publication d’un article du quotidien Le Messager dans lequel l’auteur se demandait si le Cameroun est gouverné est sorti des gongs cette semaine pour prouver aux yeux de ses lecteurs qu’elle est « aussi » de ceux qui chantent les louanges d’un pouvoir qui a détruit le Cameroun et qui continue à faire croire aux yeux de ses laudateurs que tout va mieux au Cameroun
Le Cameroun vit, en effet, une période difficile de son histoire avec sur son passage des maux divers que Marie Claire Nnana n’ose pas dire dans sa piteuse sortie médiatique. (…) Les élites camerounaises, intellectuels, sans emplois et fonctionnaires, se sentent prives des fruits de générés par l’économie camerounaise, pendant qu’elle profite du système et cherche à s’accrocher à la « mangeoire » comme une prostituée entre les mains d’un client.
La rancœur, d’autant plus violente qu’elle a été longtemps refoulée par les sbires du pouvoir en place continue à faire des ravages sur le terrain
Les Camerounais qui ne sauraient être des sous-hommes ou des citoyens de seconde catégorie dans leur pays, n’auront donc aucun complexe a revendiquer leurs droits madame Nnana
Il va sans dire, qu’au Cameroun comme ailleurs, la démocratie, la paix, l’unité nationale et le développement ne peuvent se construire dans la haine ou dans l’humiliante servitude Biyaïste:
Le Cameroun doit se libérer de l’emprise Biyaïste pour enfin décider de son destin de façon souveraine : la est ma conviction, mon engagement permanent. Par ce qu’il est essentiel de bien connaître l’histoire du Cameroun pour mieux engager les combats du présent et du futur.
Pour reprendre EDKING de la Messager, Si le Cameroun se portait bien, les Chinois le sauraient. Il ne viendrait pas acheter des terres au Cameroun pour cultiver. Ils ne pomperaient pas nos maigres économies dans des partenariats à la gomme. Ils ne disputeraient pas le 'Eru aux escargots' avec mes cousins de Batcham dont ont dit que ce sont des Chinois noirs.
Autre point à ne pas contester, au Cameroun, les conseils ministériels ne sont pas régulièrement tenus comme sous d’autres cieux. L’on assiste à l’ absence récurrente du chef de l’Etat qui est constamment en court séjour privé en Europe d’un mois voire plus au frais du contribuable,
Selon Alain NJIPOU in Le Messager du 9 septembre
2013, « Dans la foulée, la ville de Douala continue d’attendre la
cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction du
deuxième pont sur le Wouri, alors qu’à Abidjan en Côte d’Ivoire qui sort
de plus de dix ans de chaos, le troisième pont est en chantier. Sur
l’un des bras morts de ce fleuve (Wouri), une première tribune avait été
érigée. Quelques semaines après, elle a été détruite et les travaux de
reconstruction ont repris sans qu’aucune date ne soit avancée. Même pas
dans l’informel. Et bonjour les conjectures…Qui paye la note ? Le pauvre
contribuable. Assurément ! Comment oublier la célébration du
Cinquantenaire de la Réunification annoncée en mondovision par le chef
de l’Etat qu’elle doit se tenir à Buea ?
Plus de deux ans après, aucune date n’est avancée. Les travaux
préparatoires ont piétiné à un moment donné jusqu’à ce qu’une bonne
brochette des membres du gouvernement enclenche un ballet à Buea pour «
toucher du doigt » le niveau d’avancement des travaux. De même les
membres de l’élite du Sud-Ouest, les chefs traditionnels de cette région
se sont mobilisés et fait des collectes de fonds à l’effet d’assurer un
succès retentissant à cette cérémonie du cinquantenaire de la
Réunification devenue un serpent de mer.
A Buea, on continue de scruter le ciel d’Etoudi dans l’espoir de déceler des frémissements et des indicateurs annonciateurs de la tenue éminente de cette fête qui aurait du se dérouler depuis 2010, la même année que le cinquantenaire de l’Indépendance du Cameroun oriental. Dans le même temps, beaucoup n’y croient plus. L’on est partagé entre désespoir, frustration, rancœur et courroux. »
»
Et que pense le dictaphone Marie Claire Nnana de ces allégations ?
Marie Claire Nana, quand vous dites dans votre Editorial " La preuve la plus éclatante que le Cameroun est non seulement gouverné, mais bien gouverné,", l'on se demande si vous n'avez pas bu un verre de trop pour déverser de telles balivernes et de tartuferies ...
De quelle gouvernance parlons nous quand on sait que le peuple camerounais vit depuis 30 ans dans une prison sans issue ?
Savez-vous que vous avez assassiné de nombreux Camerounais sans cela ne fasse echos dans votre journal? Savez-vous que des centaines des jeunes ont perdu la vien en février 2008 au Cameroun du fait de votre hargne à vous maintenir au pouvoir ? Savez-vous que vous avez emprisonné injustement Paul Eric Kingué, Enoh Meyomesse etc.
Vous savez, quand même, même si vous n'osez pas le dire que les Camerounais sont ahuris de constater qu’à la tête de l’État du Cameroun trône un monarque qui a le trouillomètre à zéro
Lorsqu’on a été tenaillé par des soucis du ventre
après avoir ruiné le pays pendant 30 ans, après avoir écumé (presque)
toutes les rédactions et les stations de radios et télévisions d'Etat
pour attirer l’attention du grand Manitou afin qu’il le convie à la
mangeoire nationale, on peut oser trouver derrière toutes les
revendications légitimes des citoyens camerounais un complot ourdi par
des mains invisibles malveillantes ou se permettre des sorties
médiatiques scandaleuses. Heureusement qu'il est aisé de comprendre
qu'il n’y a que votre journal Cameroon Tribune qui peux développer de
telles incongruités.
Toutes ces mises en scène en faveur de Paul Biya et du renouveau,
constituent chère Marie Nnana, ce qu'on appelle en Sciences Politiques,
des campagnes d’assainissement d'un pouvoir corrompu et criminel et qui
en réalité ne sont que des jeux de massacre politique. Cela s’appelle
simplement la pure démagogie.
Marie Nnana, je voudrais rapidement vous rassurer : vous ne fûtes, vous n’êtes et vous ne serez jamais un exemple pour les générations de Camerounais que vous maltraitez depuis 30 ans. Vous appartenez justement au groupe de mécréants et de malhonnêtes qui ont complètement assassiné le Cameroun
Vous avez visiblement choisi de fermer les yeux face au quotidien du Camerounais. Le mensonge a beau courir les rues, la vérité finit toujours par triompher…
Bientôt , lorsque vous serez ignoré par votre mentor, vous aussi allez rejoindre, tristement les membres de votre RDPC à la prison de Kondengui, Nous espérons que s'il en est le cas, vous allez vous taire . En bon entendeur salut.