Marché de la biométrie: Sani tanimou impose les sud africains
YAOUNDE - 04 AVRIL 2012
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
L'entreprise Sud-africaine Waymark va s'occuper de l'enrôlement des kits, pendant que le collectif des ingénieurs camerounais va produire les cartes électorales et s'occuper de la formation.
Le marché de la biométrie a finalement livré ses résultats. L'entreprise sud-africaine s'est taillée la part du lion, avec l'enrôlement de 1000 Kits comme prévu dans leur offre. Ces kits comportent un laptop, un terminal biométrique, une webcam, une petite imprimante et un logiciel intégré. Le collectif des ingénieurs camerounais ne s'est pas battu pour rien. Il va s'occuper de la production des cartes électorales, et de la formation des parties prenantes à l'élection couplée. En fin de compte, le fichier électoral n'aura pas été abandonné aux mains des étrangers.
Finalement, comme cela se dégageait, le Directeur général des élections a attribué le marché de la biométrie à l'entreprise sud-africaine Waymark. Les manœuvres dénoncées du directeur général des élections, Sani Tanimou, ont porté leur fruit.
Comme il le disait déjà aux journaux parlés de la Crtv du 28 mars dernier, Sani Tanimou, après avoir préparé l'opinion publique à la désignation de cette entreprise : «les regards sont tournés en Afrique du Sud où les plus grandes entreprises de biométrie sont basées», il a confirmé son choix. Inutile de revenir sur le soutien du DG d'Elecam à Waymark, dès lors que les carottes sont cuites. L'offre sera certainement revue à la hausse en intégrant le volet impression des cartes et celui de la formation. En plus, l'offre réduite des sud-africains de 12 milliards à 6,3 milliards pourrait de nouveau connaitre une hausse.
On se souvient que, Sani Tanimou avait effectué un voyage au pays de Nelson Mandela à la recherche de l'expertise étrangère, sans même s'assurer au préalable, que le travail pouvait-être fait par les Camerounais. Toute chose qui fait croire que le marché leur a été garanti lors de la visite du Dg d'Elecam en Afrique du Sud.
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
L'entreprise Sud-africaine Waymark va s'occuper de l'enrôlement des kits, pendant que le collectif des ingénieurs camerounais va produire les cartes électorales et s'occuper de la formation.
Le marché de la biométrie a finalement livré ses résultats. L'entreprise sud-africaine s'est taillée la part du lion, avec l'enrôlement de 1000 Kits comme prévu dans leur offre. Ces kits comportent un laptop, un terminal biométrique, une webcam, une petite imprimante et un logiciel intégré. Le collectif des ingénieurs camerounais ne s'est pas battu pour rien. Il va s'occuper de la production des cartes électorales, et de la formation des parties prenantes à l'élection couplée. En fin de compte, le fichier électoral n'aura pas été abandonné aux mains des étrangers.
Finalement, comme cela se dégageait, le Directeur général des élections a attribué le marché de la biométrie à l'entreprise sud-africaine Waymark. Les manœuvres dénoncées du directeur général des élections, Sani Tanimou, ont porté leur fruit.
Comme il le disait déjà aux journaux parlés de la Crtv du 28 mars dernier, Sani Tanimou, après avoir préparé l'opinion publique à la désignation de cette entreprise : «les regards sont tournés en Afrique du Sud où les plus grandes entreprises de biométrie sont basées», il a confirmé son choix. Inutile de revenir sur le soutien du DG d'Elecam à Waymark, dès lors que les carottes sont cuites. L'offre sera certainement revue à la hausse en intégrant le volet impression des cartes et celui de la formation. En plus, l'offre réduite des sud-africains de 12 milliards à 6,3 milliards pourrait de nouveau connaitre une hausse.
On se souvient que, Sani Tanimou avait effectué un voyage au pays de Nelson Mandela à la recherche de l'expertise étrangère, sans même s'assurer au préalable, que le travail pouvait-être fait par les Camerounais. Toute chose qui fait croire que le marché leur a été garanti lors de la visite du Dg d'Elecam en Afrique du Sud.