Marc Léopold Mvogo: Célestin Bedzigui doit demander pardon à Paul Biya
Le président du Mouvement pour le Développement et la Démocratie (MDD)
réagit sur l'actualité, et particulièrement à propos des attaques de
certains camerounais contre Paul Biya.
YAOUNDE - 22 MARS 2010 © Nestor Djiatou | L'Anecdote |
L'Anecdote: Vous vous revendiquez toujours de la majorité présidentielle. Est-ce qu'il existe encore ce regroupement ?
Marc Léopold Mvogo: Oui, il existe toujours bel et bien, à commencer par le Président de cette majorité qui est toujours au pouvoir. Ce n'est pas parce qu'on ne nous sent pas trop dans les déclarations sensationnelles à travers les médias qu'il faut conclure à notre mort. La majorité présidentielle existe toujours, et sera toujours là pour apporter son soutien, au président Paul Biya.
Vous parlez de soutien au président Biya. Il est aujourd'hui l'objet de plusieurs attaques, mais on ne vous sent nullement à ses côtés...
Disons que nous ne sommes pas indifférents à ce combat, contrairement à ce que vous pouvez penser. Nous sommes beaucoup plus pratiques et pragmatiques dans nos réactions, parfois loin du sensationnisme dans les médias. Nous n'arpentons pas les couloirs des médias, mais nous menons des actions concrètes en direction de nos militants pour leur montrer que le président Biya que nous avons toujours soutenu, n'est pas celui-là qu'ils cherchent à diaboliser, à dénigrer, depuis l'étranger où ils se trouvent.
Quelle est la réaction officielle du MDD face à cette avalanche d'attaques contre le chef de l'Etat ?
Le Mouvement pour le Développement et la Démocratie condamne sans réserve ces attaques pernicieuses. C'est simplement la réaction de tout camerounais honnête. Nous sommes indignés de tout ce qui se dit tout autour du président Biya. A cet effet, nous avons convoqué une réunion extraordinaire de notre bureau directeur, et c'est au terme de cette réunion que le parti va rendre publique sa réaction officielle. Mais bien avant, nous utilisons les moyens qui sont les nôtres pour convaincre les uns et les autres que ce qui est dit du président Biya est faux. Nous mobilisons les nôtres qui sont dans ce qu'on appelle de manière péjorative aujourd'hui la diaspora pour attirer leur attention sur les enjeux politiciens pernicieux qui se cachent derrière ces attaques.
Vous parlez de la diaspora et parmi elle, figure un ancien membre de la majorité présidentielle, Célestin Bedzigui, pour ne pas le nommer, qui est aujourd'hui parmi les porte-étendards de ces attaques. Cela vous surprend-il ?
Je crois que les dirigeants de la majorité présidentielle devraient profiter des cas comme celui-là pour tirer des leçons. Parce qu'en réalité, cette majorité présidentielle est aujourd'hui un fourre-tout où cohabitent vrais amis et adversaires dangereux du président Biya. Nous, nous sommes de la majorité présidentielle sérieuse, convaincue, qui ne s'active pas dans les notes de renseignements ou d'informations ou dans des cabales destructives pour la recherche de quelques strapontins.
Il faut aujourd'hui que tout autour du président, des gens qui réfléchissent pour voir quelles personnes récompenser, que ces gens là soient vraiment sérieux. Voilà un monsieur qui auparavant n'existait pas, du reste politiquement. Grâce au multipartisme accepté par le président Biya, il a créé un parti politique. Mais avant sa nomination comme Directeur général des Sacheries du Cameroun, son parti le PAL, n'avait aucune envergure. C'est donc grâce aux Sacheries qu'il a implanté son parti. Je reconnais qu'à un moment donné le PAL avait gagné du terrain dans la Lekié. Mais que serait Célestin Bedzigui, si le président Biya ne l'avait pas aidé ? Il y a un adage béti qui dit que « lorsque vous sortez un chien du trou, la première personne à mordre, c'est vous ». Je ne suis pas sûr que le chef de l’Etat ait jamais cherché à auditer la gestion de Célestin Bedzigui à la tête des Sacheries du Cameroun. Mais tout le monde sait ce qui est advenu à cette société d'Etat après le passage de Bedzigui. Honnêtement, je pense que Célestin Bedzigui doit avoir le courage de rédiger une lettre pour demander pardon à Paul Biya. Ce monsieur qui prétend aujourd'hui défendre les casseurs de février 2008, s'était permis lors d'un meeting de campagne, je crois en 2002, de fouetter publiquement un de ses militants, un certain Bikele, je ne sais pas si ce monsieur vit encore, de le fouetter avec le fer de 12 mètres de diamètre parce qu'il était soupçonné d'accointance avec le RDPC. Peut-on croire à un monsieur comme celui-là ? Je dis non !
Comment voyez-vous l'avenir de la majorité présidentielle avec tous ces dérapages ?
Je l'ai dit tantôt, ceux là qui conseillent le président à propos des nominations devraient désormais savoir à qui faire confiance. Célestin Bedzigui n'est que la face cachée de l'iceberg. Ils sont nombreux les gens comme lui qui sont tapis dans le RDPC, voire dans le gouvernement. Quant à nous, nous disons que Paul Biya et le RDPC, de par son organisation sur l'ensemble du territoire national, restent la meilleure garantie de paix et de sécurité pour le Cameroun. C'est pour cela que nous continuons à soutenir le président Paul Biya, et nous serons encore a ses côtés pour les échéances à venir.
Recueillis par Nestor Djiatou
Marc Léopold Mvogo: Oui, il existe toujours bel et bien, à commencer par le Président de cette majorité qui est toujours au pouvoir. Ce n'est pas parce qu'on ne nous sent pas trop dans les déclarations sensationnelles à travers les médias qu'il faut conclure à notre mort. La majorité présidentielle existe toujours, et sera toujours là pour apporter son soutien, au président Paul Biya.
Vous parlez de soutien au président Biya. Il est aujourd'hui l'objet de plusieurs attaques, mais on ne vous sent nullement à ses côtés...
Disons que nous ne sommes pas indifférents à ce combat, contrairement à ce que vous pouvez penser. Nous sommes beaucoup plus pratiques et pragmatiques dans nos réactions, parfois loin du sensationnisme dans les médias. Nous n'arpentons pas les couloirs des médias, mais nous menons des actions concrètes en direction de nos militants pour leur montrer que le président Biya que nous avons toujours soutenu, n'est pas celui-là qu'ils cherchent à diaboliser, à dénigrer, depuis l'étranger où ils se trouvent.
Quelle est la réaction officielle du MDD face à cette avalanche d'attaques contre le chef de l'Etat ?
Le Mouvement pour le Développement et la Démocratie condamne sans réserve ces attaques pernicieuses. C'est simplement la réaction de tout camerounais honnête. Nous sommes indignés de tout ce qui se dit tout autour du président Biya. A cet effet, nous avons convoqué une réunion extraordinaire de notre bureau directeur, et c'est au terme de cette réunion que le parti va rendre publique sa réaction officielle. Mais bien avant, nous utilisons les moyens qui sont les nôtres pour convaincre les uns et les autres que ce qui est dit du président Biya est faux. Nous mobilisons les nôtres qui sont dans ce qu'on appelle de manière péjorative aujourd'hui la diaspora pour attirer leur attention sur les enjeux politiciens pernicieux qui se cachent derrière ces attaques.
Vous parlez de la diaspora et parmi elle, figure un ancien membre de la majorité présidentielle, Célestin Bedzigui, pour ne pas le nommer, qui est aujourd'hui parmi les porte-étendards de ces attaques. Cela vous surprend-il ?
Je crois que les dirigeants de la majorité présidentielle devraient profiter des cas comme celui-là pour tirer des leçons. Parce qu'en réalité, cette majorité présidentielle est aujourd'hui un fourre-tout où cohabitent vrais amis et adversaires dangereux du président Biya. Nous, nous sommes de la majorité présidentielle sérieuse, convaincue, qui ne s'active pas dans les notes de renseignements ou d'informations ou dans des cabales destructives pour la recherche de quelques strapontins.
Il faut aujourd'hui que tout autour du président, des gens qui réfléchissent pour voir quelles personnes récompenser, que ces gens là soient vraiment sérieux. Voilà un monsieur qui auparavant n'existait pas, du reste politiquement. Grâce au multipartisme accepté par le président Biya, il a créé un parti politique. Mais avant sa nomination comme Directeur général des Sacheries du Cameroun, son parti le PAL, n'avait aucune envergure. C'est donc grâce aux Sacheries qu'il a implanté son parti. Je reconnais qu'à un moment donné le PAL avait gagné du terrain dans la Lekié. Mais que serait Célestin Bedzigui, si le président Biya ne l'avait pas aidé ? Il y a un adage béti qui dit que « lorsque vous sortez un chien du trou, la première personne à mordre, c'est vous ». Je ne suis pas sûr que le chef de l’Etat ait jamais cherché à auditer la gestion de Célestin Bedzigui à la tête des Sacheries du Cameroun. Mais tout le monde sait ce qui est advenu à cette société d'Etat après le passage de Bedzigui. Honnêtement, je pense que Célestin Bedzigui doit avoir le courage de rédiger une lettre pour demander pardon à Paul Biya. Ce monsieur qui prétend aujourd'hui défendre les casseurs de février 2008, s'était permis lors d'un meeting de campagne, je crois en 2002, de fouetter publiquement un de ses militants, un certain Bikele, je ne sais pas si ce monsieur vit encore, de le fouetter avec le fer de 12 mètres de diamètre parce qu'il était soupçonné d'accointance avec le RDPC. Peut-on croire à un monsieur comme celui-là ? Je dis non !
Comment voyez-vous l'avenir de la majorité présidentielle avec tous ces dérapages ?
Je l'ai dit tantôt, ceux là qui conseillent le président à propos des nominations devraient désormais savoir à qui faire confiance. Célestin Bedzigui n'est que la face cachée de l'iceberg. Ils sont nombreux les gens comme lui qui sont tapis dans le RDPC, voire dans le gouvernement. Quant à nous, nous disons que Paul Biya et le RDPC, de par son organisation sur l'ensemble du territoire national, restent la meilleure garantie de paix et de sécurité pour le Cameroun. C'est pour cela que nous continuons à soutenir le président Paul Biya, et nous serons encore a ses côtés pour les échéances à venir.
Recueillis par Nestor Djiatou