Marafa - La démagogie du pouvoir
Geneve (Suisse) - 15 OCT. 2012
© Simon-Pierre Tegang | Correspondance
Je m’insurge contre Marafa et tous ceux de sa race qui ont pactisé avec le diable pendant des décennies, vivant au jour le jour les frasques de cette république bananière. Trouvant les justificatifs essentiels pour faire passer la pilule aux esclaves de citoyens qu’ils ont faits de nous. Exultant et festoyant de leur gloire en se moquant de notre décrépitude, de nos malheurs, de nos larmes, de notre cri à l’aide.
"Je suis prêt.
Vive la République.
Vive le Cameroun."
C’est en ces mots que Marafa achève sa 5ème Lettre ouverte aux Camerounais après sa condamnation.
De l’Excellence à la Décrépitude d’où nait la soi-disant force de l’espoir de Devenir le Sauveur de nos souffrances non atténuées ou la raison « Suprême » du retour à l’Excellence. C’est ainsi que je qualifierai ces cris larmoyants de Marafa Hamidou Yaya du fond de sa cellule. Il se dit « prêt ». Justement prêt à « conduire notre Pays sur le chemin du changement et de l'espoir » comme il le dit lui-même. Mais que faisait-il donc au gouvernement pendant toutes ces longues années de liberté s’il n’était pas « prêt ». Comment le devient-il plutôt lorsqu’il perd sa liberté et est entre quatre murs ?
Qu’est-ce qu’il apprend vite ce bonhomme? En un laps de temps, largement inférieur à sa longévité gouvernementale, son exposition tardive à nos souffrances quotidiennes l’a formé à la bonne gouvernance et maintenant, il est « prêt ». Oui Marafa est « prêt ». Malheureux citoyens, délaissés, laissés pour compte, moins que rien, tous, levons-nous comme un seul homme et luttons pour que notre Marafa national, converti en homme sentimental pour essuyer nos larmes « conduise notre pays sur le chemin du changement ». C’est lamentablement grotesque. Mais il n’est pas le seul à se convertir après la chute. Le pauvre peuple est là à attendre leurs chutes pour porter ensemble leurs misères.
Non, je ne suis pas partisan du Biyaisme, synonyme du Machiavélisme outrancier. Paul est certainement né avant Niccolo tant il maitrise la pratique de cette philosophie sur laquelle ce théoricien cogita et n’écrira qu’en une petite semaine de 1513, un livre « Le Prince ». Même Bernard le père géniteur, se retournerai dans sa tombe, eut-il vécu une seule minute la façon dont le Paul réincarné manie la pensée de son Niccolo de fils. Paul ne devrait-il pas se souvenir que « Le Prince »fut écrit dans l’objectif primordial de la reconstruction d’une Italie unie, et non celui de la fragmentation sans égard de ce triangle national ?
Je m’insurge contre Marafa et tous ceux de sa race qui ont pactisé avec le diable pendant des décennies, vivant au jour le jour les frasques de cette république bananière. Trouvant les justificatifs essentiels pour faire passer la pilule aux esclaves de citoyens qu’ils ont faits de nous. Exultant et festoyant de leur gloire en se moquant de notre décrépitude, de nos malheurs, de nos larmes, de notre cri à l’aide.
Cette République est la nôtre, est la leur. Mais ils s’en sont accaparés sans crier garde. Ni la sueur de nos fronts, ni les larmes de nos yeux ne les émois. Mais pauvres gens, ne nous laissons pas bernés par des flagorneurs véreux, qui n’ont pour seule gloire que leur égocentrisme.
Simon-Pierre Tegang
Genève - Suisse
© Simon-Pierre Tegang | Correspondance
Je m’insurge contre Marafa et tous ceux de sa race qui ont pactisé avec le diable pendant des décennies, vivant au jour le jour les frasques de cette république bananière. Trouvant les justificatifs essentiels pour faire passer la pilule aux esclaves de citoyens qu’ils ont faits de nous. Exultant et festoyant de leur gloire en se moquant de notre décrépitude, de nos malheurs, de nos larmes, de notre cri à l’aide.
"Je suis prêt.
Vive la République.
Vive le Cameroun."
C’est en ces mots que Marafa achève sa 5ème Lettre ouverte aux Camerounais après sa condamnation.
De l’Excellence à la Décrépitude d’où nait la soi-disant force de l’espoir de Devenir le Sauveur de nos souffrances non atténuées ou la raison « Suprême » du retour à l’Excellence. C’est ainsi que je qualifierai ces cris larmoyants de Marafa Hamidou Yaya du fond de sa cellule. Il se dit « prêt ». Justement prêt à « conduire notre Pays sur le chemin du changement et de l'espoir » comme il le dit lui-même. Mais que faisait-il donc au gouvernement pendant toutes ces longues années de liberté s’il n’était pas « prêt ». Comment le devient-il plutôt lorsqu’il perd sa liberté et est entre quatre murs ?
Qu’est-ce qu’il apprend vite ce bonhomme? En un laps de temps, largement inférieur à sa longévité gouvernementale, son exposition tardive à nos souffrances quotidiennes l’a formé à la bonne gouvernance et maintenant, il est « prêt ». Oui Marafa est « prêt ». Malheureux citoyens, délaissés, laissés pour compte, moins que rien, tous, levons-nous comme un seul homme et luttons pour que notre Marafa national, converti en homme sentimental pour essuyer nos larmes « conduise notre pays sur le chemin du changement ». C’est lamentablement grotesque. Mais il n’est pas le seul à se convertir après la chute. Le pauvre peuple est là à attendre leurs chutes pour porter ensemble leurs misères.
Non, je ne suis pas partisan du Biyaisme, synonyme du Machiavélisme outrancier. Paul est certainement né avant Niccolo tant il maitrise la pratique de cette philosophie sur laquelle ce théoricien cogita et n’écrira qu’en une petite semaine de 1513, un livre « Le Prince ». Même Bernard le père géniteur, se retournerai dans sa tombe, eut-il vécu une seule minute la façon dont le Paul réincarné manie la pensée de son Niccolo de fils. Paul ne devrait-il pas se souvenir que « Le Prince »fut écrit dans l’objectif primordial de la reconstruction d’une Italie unie, et non celui de la fragmentation sans égard de ce triangle national ?
Je m’insurge contre Marafa et tous ceux de sa race qui ont pactisé avec le diable pendant des décennies, vivant au jour le jour les frasques de cette république bananière. Trouvant les justificatifs essentiels pour faire passer la pilule aux esclaves de citoyens qu’ils ont faits de nous. Exultant et festoyant de leur gloire en se moquant de notre décrépitude, de nos malheurs, de nos larmes, de notre cri à l’aide.
Cette République est la nôtre, est la leur. Mais ils s’en sont accaparés sans crier garde. Ni la sueur de nos fronts, ni les larmes de nos yeux ne les émois. Mais pauvres gens, ne nous laissons pas bernés par des flagorneurs véreux, qui n’ont pour seule gloire que leur égocentrisme.
Simon-Pierre Tegang
Genève - Suisse