MARAFA HAMIDOU YAYA: «Je représente une menace pour un petit groupe»
YAOUNDE - 10 SEPT. 2012
© La Météo
Un cinquième pavé dans la mare du régime. L'ancien secrétaire général de la présidence de la République, un peu largué par la bourrasque Kamto, a renoué avec ses lettres ouvertes. Ne dit-on pas qu'on ne change pas la stratégie qui gagne?
La lettre écrite pour les magistrats, leur a été délivree jeudi dernier au tribunal de grande instance du Mfoundi. C'était lors de la clôture des débats du procès de Marafa pour «complicité de détournement de fonds publics».
Contrairement aux précédentes autres, les médias n'en ont pas eu la primeur. Simple changement de timing, puisque quelques heures après, l'entourage de l'ancien ministre d'Etat en assurait le dispatching aux responsables des journaux «amis». Les magistrats n'en étaient donc pas les uniques destinataires.
Sur un tout autre plan, La 5ème lettre, construite avec les ressources de la propagande pro-domo, ne contribue pas à la réponse aux questions que l'opinion nationale se pose depuis le lancement de l'affaire Albatros. Ces questions sont:
- Où est l’argent puisque nul n'a vu la couleur de l'avion présidentiel initialement commandé?
- Où est le BB Jet-2 (l'avion en question) puisque tous les acteurs de l'achat se sont accordés sur le fait que l'argent a été débloqué à cet effet? Peut-être l'épistolier, qui vient de reprendre sa plume après de longs mois d'auto-censure, en parlera dans sa 6ème livraison? Soit!
Dans l'attente, voici dans son intégralité la 5ème lettre de Marafa, laquelle tout bonnement ne porte que la parole d'un accusé.
© La Météo
Un cinquième pavé dans la mare du régime. L'ancien secrétaire général de la présidence de la République, un peu largué par la bourrasque Kamto, a renoué avec ses lettres ouvertes. Ne dit-on pas qu'on ne change pas la stratégie qui gagne?
La lettre écrite pour les magistrats, leur a été délivree jeudi dernier au tribunal de grande instance du Mfoundi. C'était lors de la clôture des débats du procès de Marafa pour «complicité de détournement de fonds publics».
Contrairement aux précédentes autres, les médias n'en ont pas eu la primeur. Simple changement de timing, puisque quelques heures après, l'entourage de l'ancien ministre d'Etat en assurait le dispatching aux responsables des journaux «amis». Les magistrats n'en étaient donc pas les uniques destinataires.
Sur un tout autre plan, La 5ème lettre, construite avec les ressources de la propagande pro-domo, ne contribue pas à la réponse aux questions que l'opinion nationale se pose depuis le lancement de l'affaire Albatros. Ces questions sont:
- Où est l’argent puisque nul n'a vu la couleur de l'avion présidentiel initialement commandé?
- Où est le BB Jet-2 (l'avion en question) puisque tous les acteurs de l'achat se sont accordés sur le fait que l'argent a été débloqué à cet effet? Peut-être l'épistolier, qui vient de reprendre sa plume après de longs mois d'auto-censure, en parlera dans sa 6ème livraison? Soit!
Dans l'attente, voici dans son intégralité la 5ème lettre de Marafa, laquelle tout bonnement ne porte que la parole d'un accusé.