Le
Ministre des Enseignements Secondaires (Minesec), Louis Bapès Bapès a
tenu un point de presse ce lundi 09 septembre 2013 dans le bâtiment B de
son département Ministériel.L’objectif avoué était de faire le point de
l’année écoulée et de présenter les perspectives de celle encours. A
une semaine, jour pour jour du lancement de la rentrée
scolaire.Précisons que la rentrée scolaire 2013-2014, a eu lieu le 02
septembre dernier. Le contexte politique, ponctué par les élections
législatives et municipales couplées du 30 septembre prochain, est
indiqué pour une campagne électorale bien huilée.
Comment comprendre autrement cette sortie inhabituelle de la part d’un Ministre qui ne communique pas assez souvent. Et dont, les portes restent toujours fermées aux curiosités journalistiques ?
L’objectif inavoué ici semble être de séduire le prince. Il est tout à fait logique de penser qu’après les élections du 30 Septembre prochain, Paul Biya opérera un remaniement ministériel.
Dans l’optique de récompenser politiquement ceux qui auront œuvré pour que le Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), parti au pouvoir s’y maintienne encore sans partage.
Dans une sorte de « who’s who ». De qui a fait quoi ? Véritable show médiatique à la sauce Camerounaise, les ministres de Paul Biya font de plus en plus feu de tout bois. Pas une semaine sans déclaration devant les médias. Même quand il s’agit de répandre une série de platitudes. Sans davantage éclairer l’opinion sur les résultats des actions menées sur le terrain. Normal dans un pays où l’esbroufe a encore de beaux jours devant.
Impuissance
Dans une sortie soporifique aux allures de Bilan, l’ancien directeur général de la Mission d’Aménagement et de Gestion des Zones Industrielles (Magzi). A tour à tour baladé les journalistes sur la chronologie des décisions prises. Les difficultés rencontrées lors de la nomination des responsables dans les Etablissements secondaires d’enseignement général et technique du Cameroun.
Les journalistes sont restés sur leur faim. Les préoccupations tournant autour des dysfonctionnements n’ont eu aucune réponse. Surtout que la cellule de communication n’a pas laissé de place aux questions des hommes et femmes de médias.
De l’aveu du Minesec, les tares décriées sont encore d’actualité. Il s’agit de l’existence des établissements clandestins fermés la veille et rouverts le lendemain. Des inscriptions et/ou des recrutements faits sans respect des textes en vigueur.
L’absentéisme des enseignants, la puissance des Associations des parents d’Elèves (Ape) qui opèrent sans harmonisation des tarifs. Difficile d’imaginer une école Camerounaise débarrassée de corruption. Malgré le thème dont la trame tourne autour de l’excellence, pour la promotion d’une république exemplaire.