Manifestation pacifique des Camerounais le 02 Avril 2011 à Strasbourg

Manifestation pacifique des Camerounais le 02 Avril 2011 à Strasbourg

Manif Cam Paris:Camer.beLes Camerounais vont marcher pacifiquement le 02 Avril 2011 à Strasbourg. Ils iront légalement manifester devant le parlement Européen pour revendiquer un droit Constitutionnel : voter ! Une alerte forte à l’Union Européenne et à la Communauté internationale pour soutenir la liberté et la démocratie au Cameroun ! Le Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun (RDMC), parti politique légalisé au Cameroun, impulse et conduit la marche ! Motif : A- les membres de la diaspora sont exclus abusivement des inscriptions sur les listes électorales confectionnées par l’organe contesté chargé des élections : ELECAM. Cet organe est soumis à Monsieur Paul BIYA, président du Cameroun. Nous refusons et refuseront fermement avec la dernière énergie toute élection truquée en 2011 dans notre pays.
 
B- Exigence d’élections transparentes pour prévenir le désordre préélectoral et les conflits postélectoraux au Cameroun.
 
Les Camerounais descendront dans la rue à Strasbourg pour dénoncer le régime de Yaoundé : le système électoral est programmé spécialement pour reconduire Monsieur BIYA au pouvoir pour 7 ans de plus, après 29 ans de règne, en pratiquant les fraudes habituelles avant et pendant tout scrutin. Cette mascarade n’aura plus lieu sans réaction en 2011. Elle vise à tromper la communauté internationale et viole les suffrages du Peuple Camerounais. ELECAM qui pilote les élections est un organe exclusivement partisan : ses dirigeants sont précautionneusement choisis parmi les seuls membres du parti au pouvoir pour asseoir un coup d’Etat institutionnel, en violation de la loi prescrivant son fonctionnement et le mode de désignation de ses membres. C’est assez !
 
Depuis l’Indépendance, le pouvoir de Yaoundé s’est toujours employé à tenir à l’écart de tout scrutin, bannissant du vote, tous les Camerounais vivant à l’étranger : ils ne participent jamais à aucune élection telle que prévue par la Constitution du Cameroun. C’est assez ! C’est assez !
 
Monsieur Paul BIYA, chef de l’Etat camerounais, a déclaré solennellement le 24 juillet 2009 à Paris Dauphine, devant l’opinion internationale, que ce droit serait rétabli aux Camerounais vivant à l’étranger avant les élections présidentielles de 2011 ! Elles revêtent pourtant, plus que les précédentes, un enjeu majeur de paix pour notre pays… Le tripatouillage de la Constitution a déjà fait assassiner plus de 200 jeunes Camerounais dans un silence total en février 2008, engendrant au passage plus de 3000 prisonniers !!! Hélas, à 7 mois du scrutin, aucun centre d’inscription n’est ouvert dans les Consulats du Cameroun comme le font des pays moins grands à l’instar du Tchad, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République centrafricaine, … !!!
 
En refusant de délivrer des cartes d’électeurs aux Camerounais de l’étranger, le pouvoir de Yaoundé prive du droit de vote, avec préméditation,  plus de 4,5 millions électeurs avertis, et du droit de participer au choix de leur Président de la République, en toute objectivité sur la base de la comparaison des projets de société présentés par les postulants. Il s’agit d’une aliénation, inacceptable au 21ème siècle, des droits fondamentaux de l’Homme à l’égard des résidents légaux des grands pays de démocratie !
 
La Convention de Vienne fait des représentations diplomatiques et des Consulats, le prolongement territorial et administratif des Etats à l’étranger.

L’élection du président de la République ne sera désormais légitime  au Cameroun en 2011 que si le vote de tous les Camerounais est pris entièrement en compte  dans la transparence.

Le parlement Européen, les grands pays démocratiques, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies doivent prévenir, pendant qu’il est encore temps, que la mauvaise organisation des élections qui se profile pour octobre 2011 ne plonge le Cameroun dans un abîme postélectoral qui nécessiterait un arbitrage tardif.
 
Le juge judiciaire des référés du Tribunal d’Instance de Yaoundé saisi de la question  a autorisé par ordonnance n°329 du 21 Mars 2011, l’examen judiciaire du vote des Camerounais vivant à l’étranger. Il a une responsabilité historique de rétablir ce droit constitutionnel.                                                        
 
Fait à Paris le, 25 Mars 2011.
La Cellule de Communication du RDMC

© Correspondance : La Cellule de Communication du RDMC


27/03/2011
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