Mamadou Koulibaly, Ancien Président de l’Assemblée Nationale de Cote d'Ivoire: «Il est difficile d’envisager l’émergence en Afrique avec le CFA»
Yaoundé, 21 Mai 2013
© Jeannette Eliane Tchamgoué | Cameroon-Info.Net
Ces paroles sont celles de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Ivoirienne lors d’une conférence-débat, tenue jeudi dernier sous le thème "l’Afrique et l’émergence".
L’assisse se déroule à l’hôtel Franco de Yaoundé sous l’égide de la grande palabre. La grande Palabre qui est un concept mis sur pied par Jean-Bosco Talla, qui permet désormais aux personnalités importantes, à venir débattre sur un sujet important. Pour la première édition, c’est Mamadou Koulibaly qui a été invité pour débattre sur la question de «l’émergence en Afrique». Pendant son exposé, l’ancien Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire a présenté les défis qui attendent les pays qui veulent émerger pour la mise en place d’une économie de marché. Parmi ces défis, on cite entre autres, la rupture avec l’aide publique, la maîtrise de l’action de l’Etat, l’adaptation à la législation à l’environnement nouveau. En outre, il est aussi question de faire le cadastre des terres, contrôler l’enrichissement des personnes dirigeantes, désenclaver les zones les plus pauvres et rompre avec le Cfa. A ce propos, Mamadou koulibaly déclare «il est difficile d’envisager l’émergence avec le Cfa. Puisque qu’il a le gabarit de l’économie occidentale». Bien entendu pour que ces défis soient relevés, il doit se faire avec les capitaux sociaux et par la formation des hommes.
Dans sa présentation sur l’émergence de l’Afrique, il a également montré les indices pour reconnaître un pays émergent. C’est ainsi qu’il a été dit qu’un pays émergent est celui qui a un appareil statistique fiable, un leadership régional, une politique macroéconomique ouverte et responsable, une rupture avec les structures traditionnelles inefficaces (il faut par exemple avoir sa propre monnaie) et une reconnaissance au plan international sans tuteur. Mamadou Koulibaly a également donné son avis sur les Etat unis d’Afrique. Il dit être d’accord pour la mise en place d’un Etat unis d’Afrique. Mais ceci doit être fait sur l’option du régime parlementaire.
© Jeannette Eliane Tchamgoué | Cameroon-Info.Net
Ces paroles sont celles de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Ivoirienne lors d’une conférence-débat, tenue jeudi dernier sous le thème "l’Afrique et l’émergence".
L’assisse se déroule à l’hôtel Franco de Yaoundé sous l’égide de la grande palabre. La grande Palabre qui est un concept mis sur pied par Jean-Bosco Talla, qui permet désormais aux personnalités importantes, à venir débattre sur un sujet important. Pour la première édition, c’est Mamadou Koulibaly qui a été invité pour débattre sur la question de «l’émergence en Afrique». Pendant son exposé, l’ancien Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire a présenté les défis qui attendent les pays qui veulent émerger pour la mise en place d’une économie de marché. Parmi ces défis, on cite entre autres, la rupture avec l’aide publique, la maîtrise de l’action de l’Etat, l’adaptation à la législation à l’environnement nouveau. En outre, il est aussi question de faire le cadastre des terres, contrôler l’enrichissement des personnes dirigeantes, désenclaver les zones les plus pauvres et rompre avec le Cfa. A ce propos, Mamadou koulibaly déclare «il est difficile d’envisager l’émergence avec le Cfa. Puisque qu’il a le gabarit de l’économie occidentale». Bien entendu pour que ces défis soient relevés, il doit se faire avec les capitaux sociaux et par la formation des hommes.
Dans sa présentation sur l’émergence de l’Afrique, il a également montré les indices pour reconnaître un pays émergent. C’est ainsi qu’il a été dit qu’un pays émergent est celui qui a un appareil statistique fiable, un leadership régional, une politique macroéconomique ouverte et responsable, une rupture avec les structures traditionnelles inefficaces (il faut par exemple avoir sa propre monnaie) et une reconnaissance au plan international sans tuteur. Mamadou Koulibaly a également donné son avis sur les Etat unis d’Afrique. Il dit être d’accord pour la mise en place d’un Etat unis d’Afrique. Mais ceci doit être fait sur l’option du régime parlementaire.