Malaise autour de la première dame : Comment Stéphane Biatcha, Habissou Bidoung et Jean Marie Kasia sabotent Chantal Biya

Cameroun - Malaise autour de la première dame : Comment Stéphane Biatcha, Habissou Bidoung et Jean Marie Kasia  sabotent Chantal BiyaLa Fondation Chantal Biya créée par l'Epouse du Chef de l'Etat camerounais, régie par la loi du 1er juillet 1901, poursuit par ses statuts et règlement intérieur des actions sociales et humanitaires affiche  triste mine. Au niveau de Synergies Africaines, c’est la crise de  confiance entre le personnel et le secrétaire général jean Stéphane Biatcha qui cherche à misérer les agents « ambitieux ». Du coté du Centre de  Recherches Endoscopiques et Reproduction Humaine, le Professeur Jean Marie Kasia ne comprend rien !

Le premier contact du patient avec  la Fondation Chantal Biya ne se passe pas toujours dans de bonnes conditions. Les visages crispés des infirmières et des comportements frisant le mépris sont servis la plupart du temps aux malades. Pour un moindre service, il faut corrompre, du vigile jusqu’au vendeur du ticket d’accès, en passant par la pharmacienne et même le médecin ; tout  se « négocie».

Dans les couloirs  et même dans certaines chambres et pavillons, on découvre la précarité, la misère et la saleté. Si ce n’est pas de l’eau potable  qui fait défaut, ce sera le manque d’électricité ou une nourriture mal préparée.   Ainsi, les malades sont choisis par degrés divers. Les malades se plaignent des discriminations et des attitudes pas toujours avenantes. " Lorsque le patient arrive, on ouvre un dossier. Si le cas est urgent, il bénéficie d’un pack en deuxième intention, mais en réalité, il n’y a pas de pack aux urgences et les familles doivent s’en charger. Pour les plus démunis, on se débrouille ", lance une infirmière. On crie au manque de personnel  et les malades abondent. Habissou Bidoung, la patronne des lieux, terrée dans son  bureau douillet, ne se  souci pas des doléances des malades : « je n’ai de compte à rendre qu’à madame Chantale Biya ! »lance-t-elle au passage pour  répondre  aux interpellations des patients.

Certains médecins et autres infirmiers en service à la Fondation Chantale Biya se plaignent  des salaires moins  attractifs : «  Nous avons pensé qu’avec l’arrivée de Madame Habissou Bidoung, nos conditions de vie devaient s’améliorer. Malheureusement, c’est comme si la patronne ne veut même pas nous voir .Il n’y a même pas de dialogue entre elle et nous » ; confie un cadre des lieux qui a requis l’anonymat ».
 
Autre lieu, autre image triste…
Au  Centre de  Recherches Endoscopiques et Reproduction Humaine par exemple, structure  ayant  pour Directeur  général  le Professeur  Jean  Marie  Kasia  et comme  président  du conseil d’administration  le professeur Séraphin Fouda, il n’y  a  pas  de lits. En dehors du somptueux bâtiment, les bureaux servent de quartier  général  au patron des lieux ; de préparer ses meeting politique à Sa’a  ou   d’organiser  ses  travaux  champêtres  dans ses centaines d’hectares acquis à un franc  symbolique dans le Mbam et Kim. Conséquence : depuis  son installation à la tête  du Centre de Recherches  Endoscopiques  et de reproduction humaine, la structure piétine. Pas d’activités, pas de personnel ; juste des « rencontres  d’affaires » avec des prestataires qui se plaignent sous cape  d’arnaque et autre  escroquerie intellectuelle du professeur. Ici, l’inertie bat son plein. Interpellé par un journaliste sur  la lenteur  observée dans  le démarrage effectif des  activités, Jean Marie Kasia répond arrogamment : « j’ai fait trente ans d’études et vous pensez que c’est  vous qui devriez me rappeler que je ne fais rien ici ? Mon ami, sachez que je mérite mieux que çà ! Sortez  de mon bureau. Bonne journée ! »

A regarder de près les souffrances que les patients endurent dans les  structures de la Première dame, on a l’impression de l’inexistence de Madame Chantale Biya.
Pendant que l’épouse du Chef de l’Etat  sillonne  le monde entier à la recherche des solutions appropriées  au bénéfice des pauvres, des mères et des enfants, ses plus proches collaborateurs  font tout pour bloquer le dynamisme de l’ambassadrice de bonne volonté .Conséquence :

Le paludisme tue ainsi que les maladies liées à l’infection au Vih, à la tuberculose, à l’hypertension etc.… Le sida continue sa triste besogne pendant que les ARV sont détournés au niveau du service du ministère de la santé public qui s’occupe de sa distribution dans l’arrière pays. Jour comme nuit, on ne cesse d’enterrer dans nos cimetières à cause de la misère, des erreurs médicales, des manques de soins appropriés etc.

Dans les campagnes, les hôpitaux très sales ne sont que des salles de transit pour la mort donnant ainsi l’image triste d’un pays malade. Comment se faire hospitaliser par exemple au Centre  de Recherche Endoscopique et de Reproduction humaine quand il n’y a pas de lit, de matelas dans les chambres d’hospitalisation ? Comment parvenir à acheter les médicaments quand on les retrouve  quelques fois à des prix exorbitants à la Fondation Chantale Biya ? Sommes-nous en train de vivre dans un pays devenu le berceau de la mort ? Qui veut  salir la première dame Chantale Biya ?

Au niveau de Synergies Africaines, jean Stéphane Biatcha, selon certains collaborateurs qui ont requis l’anonymat « protège plus son poste qu’au lieu de remplir ses missions à lui confier par les premières dames africaines. Aucun avancement n’est possible ici ! Personne n’a le droit de se plaindre de ses conditions de travail… » 

Comment la multitude défavorisée peut-elle accepter, éclaboussée par le luxe de quelques privilégiés, un sort généralement précaire, voire misérable ? La religion, on peut dire la superstition, et la conception du monde qu'elle véhicule, n'y est pas pour rien. L'opinion générale est que la fortune, comme la gloire, va tout naturellement à ceux qui sont choisis par les dieux, au premier rang desquels, la déesse de la Fortune Habissou Bidoung,Jean Stéphane Biatcha et  Jean Marie Kasia .

Des hypocrites ont pris la première dame en otage
 
L’attitude de  Habissou Bidoung,Jean Stéphane Biatcha  et  Jean Marie Kasia qui consiste à déguiser leur véritable caractère, à manifester des opinions, des sentiments,  des vertus, des qualités, des compétences… qu’ils n’ont  pas est synonyme de dissimulation, de duplicité, de fausseté, de fourberie…

Rien d’étonnant à ce que l’on associe l’hypocrisie et la politique. En effet, ce trio – tient successivement (et parfois, simultanément) plusieurs discours contradictoires, mènent plusieurs actions opposées au gré des circonstances. Mais l’action politique est-elle possible sans mensonges ? Et celui qui prétendrait le contraire ne serait il pas le plus dangereux de tous ?  Ni l’authenticité pure, ni la sincérité sans tache, n’ont cours autour du couple présidentiel. Si l’hypocrisie demeure condamnable, c’est qu’elle renvoie à une réalité plus complexe que le simple fait de dire une chose et d’en faire une autre. Ici, l’insincérité est utile. D’où un paradoxe majeur : n’y a-t-il pas une chose plus effrayante que la tromperie ? Comme par exemple la situation dans laquelle une population n’a plus ni vie, ni sentiments privés, qui se prêtent au mensonge. Alors, quand tout est réduit à des apparences, il n’est nul besoin de masques : « Personne n’a rien à cacher, et c’est le règne de la terreur. » La terreur affirmée comme mode d’exercice du pouvoir. Avec son retour au pays, la première dame doit sévir. Afin de permettre aux populations défavorisées de la société de bénéficier de ses efforts qui sont chaque jour sabotés par un trio aux ambitions inavouées. Affaire à suivre.

© LE RENARD : Nestor Nga Etoga


24/10/2012
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