Mal Gouvernance: Théodore Nsangou (DG d'Electricity Development Coorporation (Edc)) épinglé par la CONAC
Yaoundé, 07 Décembre 2012
© Edmond Elanga | Libération Plus
Les investissements entrepris dans le cadre des projets structurants par Théodore Nsangou, directeur général de Edc semblent naviguer, d'après le tout récent rapport de la Commission nationale anticorruption (Conac), entre le flou et l'incertitude. Théodore Nsangou a en effet engagé l'acquisition de véhicules pour le compte de cette entité placée sous sa gestion, sur la base de motifs non conformes aux prévisions budgétaires pour l'exercice 2011. La dépense qui s'élève au montant de 354 666 667 FCFA représentant le coût des véhicules et frais inhérents prévus dans le marché de l'entreprise de construction sont supposés avoir été dévorés par le directeur général de Edc.
Ainsi, en sus d'un montant de 2 054 717 180 FCFA que lui réclame l'Etat du Cameroun dans le cadre du même rapport, voilà un autre montant découvert et inclus dans le rapport d'activité de la Conac pour l'exercice 2011. Celui-ci qui avait dénoncé par la presse, relèverait des paiements hasardeusement effectués par le directeur général d'Edc au détriment de l'Etat.
Confortablement installé dans une curieuse indifférence, Théodore Nsangou demeure imperturbable, se refusant à tout commentaire sur la question et indiquant lapidairement que les véhicule objets du rapport de la Conac ne sont pas encore livrés. Ce qui laisse supposer qu'il entendait s'en rétracter, sans toutefois l'indiquer expressément. L'on ne peut cependant pas s'empêcher de relever la contraction qu'il oppose audit rapport à travers cette simple déclaration, au bout de laquelle il a précisé que le projet Lom-Pangar se porte comme un charme.
Curieux.
Quoi qu'il en soit, le fait pour ce projet de se porter si merveilleusement suffirait-il à occulter les dérives managériales pouvant l'entourer? L'on est plus enclin à croire que le travail de la Conac ne consiste nullement à coter le travail des gestionnaires, mais uniquement à reluquer dans leurs responsabilités, pour en débusquer ces irrégularités, ceci dans le souci d'assainissement de la gestion de la fortune publique.
Il ne semble donc nullement question dans ce rapport d'une appréciation globale de l'état des lieux du projet Lom-Pangar encore moins d'une évaluation de l'état d'avancement des travaux, mais de la situation financière à l'effet d'en prévenir d'éventuels dérapages. Est-il indiqué d'autre part qu'un gestionnaire se passe pour juge et partie dans un travail dont l'appréciation ne devrait en toute logique être effectué que par sa hiérarchie?
En tout cas Théodore Nsangou ne semble pas en tenir compte, en attendant que les choses se corses davantage, au regard des sommes toujours en augmentation qui lui sont réclamées par l'Etat. En guise de rappel, la mise en place des projets structurants fait débat au Cameroun autour des appétits financiers suscités par lui en opérationnalisation. Ainsi, en sus des nombreuse irrégularités managériales constatées dans la gestion du complexe industrialo-portuaire de Kribi, celui en question a déjà provoqué des vagues en liaison avec ce volet, allant des indemnisations à la gestion dont il s'agit dans ce sillage.
L'on attend la décision finale du Chef de l'Etat à l'issue de cette affaire dans les jours à venir, en espérant qu'il donnera suite à ces scandales financiers relevés par la Commission nationale anticorruption.
© Edmond Elanga | Libération Plus
Le
Directeur général d'Electricity Development coorporation (Edc) s'est vu
interpeller à l'effet de rembourser des sommes indûment investies dans
plusieurs affaires, en liaison avec la gestion de l'entreprise qu'il
dirige.
Les investissements entrepris dans le cadre des projets structurants par Théodore Nsangou, directeur général de Edc semblent naviguer, d'après le tout récent rapport de la Commission nationale anticorruption (Conac), entre le flou et l'incertitude. Théodore Nsangou a en effet engagé l'acquisition de véhicules pour le compte de cette entité placée sous sa gestion, sur la base de motifs non conformes aux prévisions budgétaires pour l'exercice 2011. La dépense qui s'élève au montant de 354 666 667 FCFA représentant le coût des véhicules et frais inhérents prévus dans le marché de l'entreprise de construction sont supposés avoir été dévorés par le directeur général de Edc.
Ainsi, en sus d'un montant de 2 054 717 180 FCFA que lui réclame l'Etat du Cameroun dans le cadre du même rapport, voilà un autre montant découvert et inclus dans le rapport d'activité de la Conac pour l'exercice 2011. Celui-ci qui avait dénoncé par la presse, relèverait des paiements hasardeusement effectués par le directeur général d'Edc au détriment de l'Etat.
Confortablement installé dans une curieuse indifférence, Théodore Nsangou demeure imperturbable, se refusant à tout commentaire sur la question et indiquant lapidairement que les véhicule objets du rapport de la Conac ne sont pas encore livrés. Ce qui laisse supposer qu'il entendait s'en rétracter, sans toutefois l'indiquer expressément. L'on ne peut cependant pas s'empêcher de relever la contraction qu'il oppose audit rapport à travers cette simple déclaration, au bout de laquelle il a précisé que le projet Lom-Pangar se porte comme un charme.
Curieux.
Quoi qu'il en soit, le fait pour ce projet de se porter si merveilleusement suffirait-il à occulter les dérives managériales pouvant l'entourer? L'on est plus enclin à croire que le travail de la Conac ne consiste nullement à coter le travail des gestionnaires, mais uniquement à reluquer dans leurs responsabilités, pour en débusquer ces irrégularités, ceci dans le souci d'assainissement de la gestion de la fortune publique.
Il ne semble donc nullement question dans ce rapport d'une appréciation globale de l'état des lieux du projet Lom-Pangar encore moins d'une évaluation de l'état d'avancement des travaux, mais de la situation financière à l'effet d'en prévenir d'éventuels dérapages. Est-il indiqué d'autre part qu'un gestionnaire se passe pour juge et partie dans un travail dont l'appréciation ne devrait en toute logique être effectué que par sa hiérarchie?
En tout cas Théodore Nsangou ne semble pas en tenir compte, en attendant que les choses se corses davantage, au regard des sommes toujours en augmentation qui lui sont réclamées par l'Etat. En guise de rappel, la mise en place des projets structurants fait débat au Cameroun autour des appétits financiers suscités par lui en opérationnalisation. Ainsi, en sus des nombreuse irrégularités managériales constatées dans la gestion du complexe industrialo-portuaire de Kribi, celui en question a déjà provoqué des vagues en liaison avec ce volet, allant des indemnisations à la gestion dont il s'agit dans ce sillage.
L'on attend la décision finale du Chef de l'Etat à l'issue de cette affaire dans les jours à venir, en espérant qu'il donnera suite à ces scandales financiers relevés par la Commission nationale anticorruption.