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Yaoundé, 03 Septembre 2013
© Alex Zambo | L'Epervier

Exacerbées par la gloire et les victoires de cette dynamique femme parmi les hommes, Certaines élites de Bangangté auraient enterré les millions pour ternir son image.

Bangangté, vallonnée, riante et fleurie. Cette belle cité cloitrée au beau milieu de la Région de l'Ouest attire depuis un certain temps, les enfants prodigues de ce département qui ont choisi de s'installer à Yaoundé et Douala. Hier négligée, avilie et indésirable à cause de son sous-développement chronique, la ville de Zui Mantoa reçoit une cure de jouvence en 05, ans au point de faire figure de véritable paradis du bien-être, grâce aux prouesses d'une femme qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, dans la construction du Cameroun émergent avant 2035. Figurant parmi les villes les plus propres du Cameroun, le chef-lieu du département du Ndé, affiche fière allure. Sa désignation comme la ville la plus propre de la région de l'ouest, est la résultante des actions orchestrées par Courtes Célestine Ketcha Maire sortant. Elle peut se bomber le torse d'être le principal artisan de la transformation de cette cité dont les fils partis voudraient déjà s'accaparer pour valoriser leurs projets. 


Les investitures des candidats du RDPC 

Malgré les coups de gueules de ses détracteurs, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) a reconnu son militantisme en faisant d'elle, la tête de liste du parti dans cette circonscription. Quelques semaines après, la reconnaissance du comité central du RDPC sera mise à rude épreuve. Elle va se heurter à un groupe d'élites du département décidées à en découdre avec elle. Le Sdf qui postule aussi à la tête de l'exécutif municipal de Bangangté sera appuyé par ce groupe de mécontents, qui va introduire par l'entremise de ce parti, des recours à Elecam pour le rejet de la candidature du Maire sortant en prétextant, que la loi camerounaise ne reconnaît pas la double nationalité. Après l'échec cuisant devant Elecam, le même recours va atterrir à la Cour suprême qui siège en lieu et place du Conseil constitutionnel. Malheureusement leurs actions ont été vaines, car la Cour suprême a rejeté la¬dite requête. La consternation était visible sur les visages de certains de ses détracteurs identifiés dans la foulée. 


Ketchanga Célestine: chef d'orchestre 

Après une aventure prématurée à l'Assemblée nationale grâce à Mme Françoise Foning qui lui aurait selon nos sources, cédé sa casquette de député à cause du cumul politique, Ketchanga 05 ans après, va voir sa carrière politique s'écrouler comme un château de cartes. Habitué des défaites, il aurait injecté 60 millions pour détruire Courtes dans l'affaire Queen Fish. Un problème civil qui a connu une coloration politique pour un séjour de Mme le Maire à la prison de New-Bell. Mais ce sera une peine perdue pour Ketchanga Célestin. 


Philippe Wandji, adjoint au chef d'orchestre 

Tête de liste dans la concurrence avec Courtès, le PDG du groupe Matamfen qui comprend, un collège et un institut supérieur est l'un des instigateurs qui voudrait voir le Maire sortant raccrocher ses godasses. 


Honorable Jean Ketcha 

Connu sous le pseudonyme de Ketch, entreprise des Tavaux publics, ce Député du Ndé à la prison de Kondengui à cause des milliards détournés dans les marchés fictifs et mal exécutés. Il serait devenu la rusée de la famille présidentielle qui l'aurait traille dans la boue dans son ambition de devenir Ministre du gouvernement. La ville de Bangangté n'aurait jamais bénéficié de sa générosité, ce qui ne serait pas le cas des autres villes de la même région à l'instar de Dschang et Bandjoun, selon des témoignages concordants. Et pour¬tant un adage bien connu dit: «La bonne charité commence par soi-même». 


Eugénie Ngatchou 

Présidente de la section OFRDPC du Ndé Centre: Son rêve a été stoppé net par le rejet pur et simple de sa liste pendant les investitures des candidats du RDPC en vue du scrutin du 30 Septembre 2013. Elle assistera réduite à sa plus simple expression, comme électeur aux élections. 


Financement de l'opposition 

L'un des grands bénéficiaires de la lutte honteuse entre les fils et filles du Ndé est l'opposition. Car comment comprendre que les militants du RDPC candidats à la députation et à la mairie, une fois déçus, déposent les requêtes à la Cour suprême pour disqualifier le RDPC et faire gagner l'opposition? Toute chose qui nous amène à comprendre que Paul Biya est seul dans sa course pour la construction du Cameroun. 

Et pourtant avec l'élection de Niat Njifenji au Sénat, on aurait volontiers pensé que, cela devait amener tous les fils du Ndé derrière le Chef de l'Etat. Selon eux, Courtès est de nationalité française, et ne mériterait pas de porter les couleurs du parti à une élection. De véritables affabulations. Le comité central du RDPC qui l'a investie n'était-il pas au courant de sa double nationalité? Et que dirions-nous de l'honorable Tomaino Patricia Ndam Njoya, Député à l'Assemblée nationale et italienne de nationalité? En tout cas, la cour suprême a tranché, il importe maintenant aux mécontents de continuer leur cabale pour persuader les populations de ne pas voter pour le Rdpc. Mais cela risque d'être une peine perdue si on s'en tient au contrat de confiance et de sympathie qui existe entre le Maire et ses populations.