Ma Lettre à MARAFA
Source Facebook 29/05/2012
- Ma Lettre à MARAFA
Suite à vos nombreuses lettre postée a travers la presse nationale, et tantôt adressées au Prince de la République, et tantôt au peuple, au nom de ceux du Cameroun qui pensent et réfléchissent républicain, j’ai l'honneur de venir par le biais de cette missive pas pour répondre a vos préoccupations, ni à vos lamentations, encore moins à vos supplications et pleurs du fonds de cachot dans lequel votre ancien messie vous a précipité. Mais pour vous dire Oh combien davantage vous continuez par votre gesticulation à servir ce régime qui nous opprime tant et hier avec votre complicité.
Monsieur l’ex-ministre d’Etat, Près de 2 décennies durant, vous aviez été l’un des maîtres penseurs de la répression, et aviez de ce fait contribué grandement à la mise sur pied de cet arsenal répressif qui aujourd’hui s’abat sur vous C’est aussi cela la vie et ses inattendus. Il n’y pas longtemps, encore ministre, et comme votre frère et ennemie juré du FNSC, vous ne juriez que par le nom de celui que vous passez soudainement de méchant, pour nous faire comprendre que le Saint Esprit d’hiern' était en réalité que le satan. Alors que vous étiez l’un de ces anges les plus obéissent, et assidus, et c’est du fait de votre dévouement que le prince qui s’apparente à présent à un empereur du troisième millénaire vous avait gardé a sa droite.
Combien de citoyens innocents croupissent avec vous dans les geôles du système par votre faute parce que vous vouliez plaire a votre idole. Pouvez vous nous dire quelle a été votre part de responsabilité dans la répression qui a suivie les événement douloureux de 2008 ou de nombreux gosses sont morts alors que vous étiez le tout puissant ministre de l’administration territoriale ?
Monsieur le ministre d’Etat et si l’on devrait vous garde en consigne dans ce bagne en attente d’un procès futur pour complicité de crime contre la jeunesse et le peuple donc ce régime devrait répondre tôt ou tard ?
Nous nous rendons compte en fait, que vous n’étiez qu’un Homme, un homme qui donnait l’apparence d’être ce qu’il n’était pas. Vous aviez instrumentalisé l’emprisonnement de Paul Eric KINGUE à cause de ses dénonciations des ces émeutes de 2008, vous aviez commandité avec les autres l’incarcération de Lapiro de Mbanga à cause de sa dénonciation de cette constitution jugée par lui de constipée, et donc vous en étés l’un des acteur de cette modification illégale.
Monsieur MARAFA, vous aviez révélé dans vos multiples correspondances, des informations qui font douter de vos qualités d’homme d’Etat, et d'homme politique. D’après vos missives, et comme a l’accoutumé, c’est la faute à l’autre, jamais votre rôle n’a été engagé en tant que secrétaire général du Président, Puissant ministre de l’intérieur du même personnage.
Monsieur, vos pleurnichement dans ce enclos ressemblent étrangement a ceux d’un petit garçon qui a tout le temps dérobé le bonbon de sa sœur, et lorsqu’il est pris, se met a dire : ce n’était pas moi. Par ce comportement, je vous trouve tout simplement pathétique car vous demandez à présent au peuple de vous soutenir pour les futurs changement. Je voudrais rire, car notre pays ne changera pas depuis la prison, mais par une action de cette brave jeunesse qui peuple le territoire. Après avoir été complice et acteurs de tant de crimes politiques et économiques avec le régime, vous devriez vous taire et attendre que le procès du régime s’ouvre. Car en fait, ce déballage qui relève du déjà connu ne nous avance en rien. Que ne savons nous pas de Mr BIYA et de son régime ? En cette période ou une page du moins triste de l’histoire de notre pays est entrain de se rédiger, vos révélations ne nous semblent point étranges. Vous étés juste la entrain de pointer du doigt le soleil en disant a tous que : »Voila le soleil ». Et pourtant nous le savons que c’est le soleil. Cette attitude ne serait-elle une façon de vouloir détourner l’attention du peuple sur les vrais enjeux ?
Hier complice du régime, aujourd’hui et en prison, vous vous faite complice du média dans cette campagne de détournement d’attention des objectifs réel et justes, car le véritable fous demeure celui de sauver la nation et faire auréolé a tous le rêve d’un bonheur partagé. Vous êtes devenu la mascotte de la presse qui peut des lors vous dire merci de tout cœur pour cette enveloppe financière, mais nous le peuple que gagnons nous de vous entendre dire ce que nous savons déjà. La preuve, nous savions que vous devriez être incarcéré. Monsieur MARAFA, vous gagneriez bien de vous taire et agir dans le silence d’autant que vous le saviez déjà, les grandes décisions se prennent dans l’ombre de la gesticulation. Taisez-vous, calmez-vous, et s’il est vrai que vous vous êtes rendus compte de vos fautes, alors dans une unique et dernière lettre, demandez pardon au peuple tout en sachant que nous n’oublierons jamais ce qui a été fait.
Ce Cameroun que vous aviez servi par vos méthodes, que les autres continuent à servir de leurs façons nous appartiens à nous tous. Nous l’aimons tous, nous l’aimons tant, même si tout nous diverge, et, nous sommes convaincu que seul la tolérance et le pardon nous permettra de ne pas le détruire. Nous vous invitons de grâce a tourner vos regards depuis le pénitencier militaire dans lequel vous êtes incarcéré vers la nouvelle dynamique politique, car nous sommes convaincu au delà des crimes tant économiques que politique commis avec votre assistance, que vous y séjourné pas pour ces crimes, mais pour des raisons de convoitise politique. Votre suicide ne servira aucune cause, mais votre courage à affronter la réalité vous renforcera et ensemble avec le peuple opprimé, nous viendrons a bout de ce régime démodé.
Modérateur National du Forum Républicain
Parti politique légalisé par MARAFA Amidou Yaya