Vendredi 27 janvier 2012 a marqué la fin du règne de 5 ans du proviseur Kamguia Louis au lycée technique de Bana. Et pour cause, l’homme de 57 ans s’était tristement distingué dans son sacerdoce devenu sinécure.
Arrivée à Bana en 2007, le PLET hors échelle s’était fait remonté les bretelles la même année à la sous-préfecture suite à une plainte de l’APE qui l’accusait de harcèlement sexuel envers les filles. Il faut dire que celles-ci s’étaient plaintes en douce du comportement peu honorable de ce monsieur qui ne voyait rien d’autre en elles que dans le triangle du bassin. C’est alors qu’il décida donc d’importer les femmes pour les amener à l’établissement, en plein jour et au vu de tous. Pour assouvir son instinct, il emménagea un local qu’il équipa d’un canapé, d’un frigo et d’une plaque à gaz pour cuisiner.
Grande était la déconcentration des élèves chaque fois que les odeurs appétissantes de cuisine s’évaporaient de sa « chambrette » pour les salles de classe ou tout simplement quand ils imaginaient les gestes osées que ceux-ci doivent être en train de pratiquer sur le canapé. Les virées lubriques du naguère directeur ont alimenté les conversations des élèves aux quartiers et poussé l’APE une fois encore à se plaindre chez le sous-préfet pour demander au chaud lapin de libérer le local occupé puisqu’étant l’œuvre des parents d’élèves. Malheureusement, il réussit par on ne sait quelle roublardise à convaincre le sous-préfet de garder sa chambrette et continua donc à faire défiler les femmes au lycée technique tout le temps.
D’autres parts le mauvais homme n’avait jamais pris en compte ses responsabilités académiques. Les décrets de nomination des directeurs d’établissements secondaires précisent bien que les intéressés ont droit de dispenser 04 (quatre) heures de cours par semaine. Chose que le quinquagénaire a passé outre. Les conflits d’intérêts avec ses adjoints avaient crée un climat délétère au sein de l’établissement qui a influencé le rendement des enseignants malgré les multiples convocations de la délégation départementale pour dire quoi de droit.
Sa tactique de diviser pour mieux régner avait scindé l’établissement en deux parties opposées. La grogne sourde s’est matérialisée une première fois en 2011 quand il fut convoqué à la CONAC pour malversations financières, ses adversaires étant à l’origine. Mais le fils du mal réussit une fois encore à s’en tirer.
Qu’à cela ne tienne , ses rivaux ne sont restés les mains croisées, une petite prise de renseignement leur à mis des renseignements odieux à leur portée : Louis Kamguia avait été bouté hors de Kekem où il a été directeur 07 (sept) ans durant pour deux fautes graves : outrage à la pudeur sur mineure parce qu’il avait engrossit une fille de 17 ans qui était en classe de 2e année et des soupçons de sorcellerie où il était présenté comme un homme à totem qui cachait aux toilettes des filles son serpent. Le chef Maya de Kekem, 14(quatorze) années durant chef de personnel à la C.D.C avait fait jouer ses relations pour le faire partir.
Il ne fut que trop facile aux individus de faire irruption à l’intérieur quelques minutes après pour trouver le professeur et son élève dans un état pas académique, qui ne résista ni aux flashes appareil photo ou au constat d’huissier qui faisait partie du groupe. Yaoundé cette fois-ci a été sensible au poids des photos et à réagit le mardi suivant par la relève de ses fonctions du proviseur en mal de libido.
Mais il faut dire que ceci pose deux sérieux problèmes : le suivi du dossier personnel des employés de l’Etat et la sécurité des élèves face au totémisme en milieu scolaire, car, comment avait-on continué de nommer à des postes de responsabilités un homme déjà convaincu d’outrage à la pudeur sur mineure qu’il a engrossit ?