Lutte contre la corruption: Le Club éthique soutient la Conac
YAOUNDE - 28 Novembre 2011
© Georges Alain Boyomo | Mutations
Le coordonnateur de cette association a adressé hier une lettre de soutien à l’équipe conduite par Massi Gams. Pour Ateba Eyene, «Depuis des années, la route Ayos-Bonis est un gouffre à sous. C’est un éléphant gras pour tous les ministres en charge des Travaux publics qui n’ont pas intérêt à ce que cette route finisse.»
Le dernier rapport publié par la Commission nationale anti-corruption (Conac) n’en finit pas de nourrir le débat au Cameroun. C’est dans ce sens que le coordonnateur national du Club éthique, Charles Atéba Eyene, a fait parvenir à notre rédaction, une «lettre de soutien» adressée à son homologue de la Conac, Dieudonné Massi Gams.
Pour Ateba Eyene, «Depuis des années, la route Ayos-Bonis est un gouffre à sous. C’est un éléphant gras pour tous les ministres en charge des Travaux publics qui n’ont pas intérêt à ce que cette route finisse. Particulièrement sur cet axe, il y a eu plusieurs fois des visites officielles des dirigeants de ce ministère, avec le même mystère, beaucoup d’argent a été détourné. Mais les rapports d’évaluation ont été positifs. Un peu comme ceux des conseils d’administration des sociétés d’Etat qui, par la suite tombent en faillite. Bon vent à la Conac! Le peuple attend le rapport suivant. Chers membres de la Conac, sachez que quand la maffia se sent attaquée, elle agite tout, partout. Votre rapport est crédible. S’il ne l’était pas, il ne susciterait pas autant d’intérêts et de passion. Votre mission pour la salubrité des mœurs dans notre pays est sans dimension. Pour cela, vous avez le soutien total du Club éthique du Cameroun et des autres mouvements citoyens.»
Le membre frais émoulu du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) «travailler à la Conac a un prestige. Il s’agit des roses. Sortir des rapports compromettants, pour certains, est un risque. Il s’agit des épines. La vie n’est-elle pas faite de roses et des épines? La brosse qu’il faut pour nettoyer la corruption au Cameroun se veut métallique et non une simple brosse. A chacun de nous de s’ajuster. Il est hors de question de faire des erreurs et des fautes et interdire d’être critiqué, blâmé».
Ce leader d’opinion relève en outre que «de faux «césars» sont nés. Pour garantir l’homogénéité de la «République du copinage» mises en place, les réseaux ont réussi à tracer des couloirs uniquement pour favoriser leurs copains. Or, selon Vincent Nouzille (2011), le copinage et le réseautage sont nocifs pour l’essor socio-économique d’un pays (…) Le rapport de la Conac le démontre à plus d’un titre. Voilà pourquoi il dérange l’élite pantoufle qui, au lieu de se justifier aux endroits indiqués, sollicitent les gourous et les princes des médias transformés en courtisans. Notre conviction est que pour sortir le Cameroun de la crise et de la pauvreté, les révérences et les connivences ne peuvent être efficaces. Au contraire».
«Est-ce parce que Massi Gam’s et son équipe ont décidé de voyager à travers le «Cameroun interdit» que les vampires de la fortune publique et leurs alliés sortent du bois? A qui veut-on faire peur? A qui doit-on faire peur? Le mérite de la Conac est de remettre les pendules à l’heure en matière de gestion de la fortune publique dans notre pays. Qui donc les prévaricateurs veulent faire peur?», s’interroge le coordonnateur du Club éthique. «La Conac fait un travail républicain et veut aider le Président Biya à concrétiser les grandes réalisations. Pour cela, le travail fait mérite le soutien du peuple camerounais, peuple que personne ne doit manipuler ou détourner de la logique et du bon sens. Nous proposons à cet effet une dynamique sociale autour de cette structure qui représente l’espoir de plusieurs Camerounais», souligne Charles Atéba Eyene. Qui conclut en indiquant que «l’occasion nous permet ainsi d’interpeller les hommes politiques, le clergé, les jeunes, les leaders d’opinion de soutenir la Conac. Nous souhaitons également que nos élites soient plus humbles en recevant et en acceptant de dialoguer avec les équipes de la Conac quand elles seront en contrôle dans les structures qu’elles dirigent. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous allons inventer un nouveau contrat social au Cameroun».
© Georges Alain Boyomo | Mutations
Le coordonnateur de cette association a adressé hier une lettre de soutien à l’équipe conduite par Massi Gams. Pour Ateba Eyene, «Depuis des années, la route Ayos-Bonis est un gouffre à sous. C’est un éléphant gras pour tous les ministres en charge des Travaux publics qui n’ont pas intérêt à ce que cette route finisse.»
Le dernier rapport publié par la Commission nationale anti-corruption (Conac) n’en finit pas de nourrir le débat au Cameroun. C’est dans ce sens que le coordonnateur national du Club éthique, Charles Atéba Eyene, a fait parvenir à notre rédaction, une «lettre de soutien» adressée à son homologue de la Conac, Dieudonné Massi Gams.
Pour Ateba Eyene, «Depuis des années, la route Ayos-Bonis est un gouffre à sous. C’est un éléphant gras pour tous les ministres en charge des Travaux publics qui n’ont pas intérêt à ce que cette route finisse. Particulièrement sur cet axe, il y a eu plusieurs fois des visites officielles des dirigeants de ce ministère, avec le même mystère, beaucoup d’argent a été détourné. Mais les rapports d’évaluation ont été positifs. Un peu comme ceux des conseils d’administration des sociétés d’Etat qui, par la suite tombent en faillite. Bon vent à la Conac! Le peuple attend le rapport suivant. Chers membres de la Conac, sachez que quand la maffia se sent attaquée, elle agite tout, partout. Votre rapport est crédible. S’il ne l’était pas, il ne susciterait pas autant d’intérêts et de passion. Votre mission pour la salubrité des mœurs dans notre pays est sans dimension. Pour cela, vous avez le soutien total du Club éthique du Cameroun et des autres mouvements citoyens.»
Le membre frais émoulu du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) «travailler à la Conac a un prestige. Il s’agit des roses. Sortir des rapports compromettants, pour certains, est un risque. Il s’agit des épines. La vie n’est-elle pas faite de roses et des épines? La brosse qu’il faut pour nettoyer la corruption au Cameroun se veut métallique et non une simple brosse. A chacun de nous de s’ajuster. Il est hors de question de faire des erreurs et des fautes et interdire d’être critiqué, blâmé».
Ce leader d’opinion relève en outre que «de faux «césars» sont nés. Pour garantir l’homogénéité de la «République du copinage» mises en place, les réseaux ont réussi à tracer des couloirs uniquement pour favoriser leurs copains. Or, selon Vincent Nouzille (2011), le copinage et le réseautage sont nocifs pour l’essor socio-économique d’un pays (…) Le rapport de la Conac le démontre à plus d’un titre. Voilà pourquoi il dérange l’élite pantoufle qui, au lieu de se justifier aux endroits indiqués, sollicitent les gourous et les princes des médias transformés en courtisans. Notre conviction est que pour sortir le Cameroun de la crise et de la pauvreté, les révérences et les connivences ne peuvent être efficaces. Au contraire».
«Est-ce parce que Massi Gam’s et son équipe ont décidé de voyager à travers le «Cameroun interdit» que les vampires de la fortune publique et leurs alliés sortent du bois? A qui veut-on faire peur? A qui doit-on faire peur? Le mérite de la Conac est de remettre les pendules à l’heure en matière de gestion de la fortune publique dans notre pays. Qui donc les prévaricateurs veulent faire peur?», s’interroge le coordonnateur du Club éthique. «La Conac fait un travail républicain et veut aider le Président Biya à concrétiser les grandes réalisations. Pour cela, le travail fait mérite le soutien du peuple camerounais, peuple que personne ne doit manipuler ou détourner de la logique et du bon sens. Nous proposons à cet effet une dynamique sociale autour de cette structure qui représente l’espoir de plusieurs Camerounais», souligne Charles Atéba Eyene. Qui conclut en indiquant que «l’occasion nous permet ainsi d’interpeller les hommes politiques, le clergé, les jeunes, les leaders d’opinion de soutenir la Conac. Nous souhaitons également que nos élites soient plus humbles en recevant et en acceptant de dialoguer avec les équipes de la Conac quand elles seront en contrôle dans les structures qu’elles dirigent. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous allons inventer un nouveau contrat social au Cameroun».