C’était au cours d’une rencontre stratégique et de dialogue avec les courants de l’Union des Populations du Cameroun le 24 janvier 2013 à Douala. Le nombre des participants était réduit au strict minimum. Il s’agissait d’une rencontre hautement stratégique nous a confié un des participants et puis, « On ne peut pas réconcilier un parti à partir de la base dont de la masse » a-t-il poursuivi.
Le huis clos était de mise et la presse priée d’attendre à l’écart. Autour de la table il y avait Robert BAPOOH LIPOT, le secrétaire général issu du congrès de septembre 2012 qu’entouraient les anciens députés SOPPO et ZONING. Dans la salle, la tendance des Nationalistes Révolutionnaires Souverainistes de Adolphe Papy Ndoumbe représentée par Yeke, le groupe de concertation qui dit travailler pour l’UPC et non pour les UPC représenté par Merci Tonye et Ewoudou, la tendance des fidèles a répondu par une lettre signée de son président Alexis Ndema Nsame. Etaient aussi invitées les tendances conduites respectivement par Basile Lucka, Bernard Ouandji et Sende, celles là ont brillés par leur absence.
L’UPC doit gérer le troisième pouvoir.
Car en fait « Au regard du climat de méfiance et des conflits qui jusque là fondent nos discours, nous avons le devoir aujourd’hui de nous accepter mutuellement comme militants et sympathisants de l’UPC. C’est de cette acceptation mutuelle, par- delà nos analyses divergentes sur le plan stratégique que doit se fonder la force de l’UPC contemporaine » martèlera Bapooh Lipot . L’UPC contemporaine a des défis immédiat : rentrer à l’assemblée, au Senat et dans les mairies. Pour y parvenir, le parti doit à chaque élection avoir une liste consensuelle. Il faut donc passer des tendances à la construction des courants de pensées de sorte que chaque fois qu’un courant gagne une élection, que les autres acceptent qu’il gère cet instant.
Aussi, le combat actuel du parti reste le combat de sa survie politique ; il s’agit de rassembler les Upecistes pour qu’ils réapprennent à vivre ensemble afin de mieux préparer les élections et revenir sur la scène politique. Cette participation à l’organisation du pouvoir actuel lui donnera sans doute accès au troisieme pouvoir de plus en plus proche.