L’UPC rend Hommage à Kadhafi et exige des élections crédibles en 2012
Douala - 17 Novembre 2011
© Edmond Kamguia K. | La Nouvelle Expression
© Edmond Kamguia K. | La Nouvelle Expression
C’était au terme du Bureau du Comité directeur de l’Union des Populations du Cameroun(Upc) qui a tenu une session plénière à Douala le samedi 12 novembre 2011.
Le Bureau du comité directeur de l’Union des populations du Cameroun(Upc) a d’entrée de jeu entendu samedi dernier le rapport du secrétariat du Comité directeur lu par le président de l’Upc, Alexis Ndema Same. Rapport consistant à faire le point sur la vie du Parti et sur la vie politique nationale. C’est ainsi que le président de l’Upc a rappelé la mise en route des départements de travail du Comité directeur du parti, la tournée de la Direction nationale dans les secteurs, la relance de l’école des cadres du Parti et évoqué l’élection présidentielle du 09 octobre 2011. Il s’est agi globalement de faire le point sur le travail entrepris depuis la 1ère session dudit comité pour la consolidation des structures.
Disponibilité
Au sujet du scrutin présidentiel, le Bureau du comité directeur de l’Upc a noté que «la justesse des positions de l’Upc a été confirmée par l’élection présidentielle d’octobre 2011». En ce qui concerne le fait que le scrutin a été mal organisé et que l’on a dénombré de nombreuses irrégularités. Afin qu’il y ait des élections crédibles au pays en 2012, le Secrétariat du Comité directeur doit prendre contact avec les forces sociales et politiques pour intensifier le Forum national démocratique. Sauf changement de date, les élections municipales et législatives doivent théoriquement se dérouler en juillet 2012. Les précédentes élections couplées municipales et législatives s’étaient déroulées le 22 juillet 2007.
Le Bureau du comité directeur de l’Upc a réitéré sa main tendue et sa disponibilité: «Ceux qui attendaient la levée d’une certaine hypothèque pour se déterminer franchement vis-à-vis de l’Upc peuvent, à présent, prendre leurs responsabilités. Quant aux militants de l’Upc, ils gardent le cap de l’Upc fidèle sur les orientations des pères fondateurs, notamment les propositions en 10 points, renforcées par la résolution du Congrès à cet effet, restent la base de l’engagement de l’Upc pour une dynamique unitaire», peut-on lire dans le communiqué de presse signé par Hilaire Ngoualeu Ham Ekoué, secrétaire national à la presse et à la communication.
Mouammar Kadhafi
Le Bureau du comité directeur a salué la décision des jeunes « upécistes » qui ont adressé une lettre de soutien au Front Populaire Ivoirien (Fpi) et à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Une déclaration a été adoptée sur l’assassinat du Guide de la Jamahiriya libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi par la «communauté internationale». La deuxième session du Comité directeur a été convoquée pour la mi-décembre 2011. Une évaluation complète sera faite au cours de ladite session.
C’est avec tristesse et indignation que le Bureau du Comité Directeur de l’Union des Populations du Cameroun a appris l’assassinat le 20 octobre 2011 du Guide de la Jamahiriya libyenne le Colonel Mouammar Kadhafi: «La mort du dirigeant libyen était programmée dès le début de la guerre engagée contre son pays le 15 février 2011. Cet assassinat a donc eu lieu. La coalition occidentale voulait ainsi empêcher, comme nous l’avions expliqué dans une précédente déclaration, à propos de la situation en Libye, en date du 26 mars 2011, qu’un dirigeant africain continue à poser des actes qui revendiquent la souveraineté du continent et qui concourent à l’unité de celui-ci»,souligne le communiqué de l’Upc.
Lequel communiqué précise que «Mouammar Kadhafi a indiscutablement posé de tels actes, quelles que soient par ailleurs les réserves que l’on peut émettre, au plan interne, sur l’exercice d’un pouvoir personnel. L’assassinat du Libyen s’explique aussi par le fait que celui-ci ne pouvait pas être traîné en justice dans un procès international où ses révélations auraient éclaboussé beaucoup trop de monde, et singulièrement des chefs d’Etats occidentaux qui, hier encore, lui faisaient la cour. La coalition occidentale a donc froidement supprimé un chef d’Etat africain et a donné sa mort en spectacle de la manière la plus odieuse».
Silence de l’Union africaine
Le Bureau du Comité Directeur de l’Upc a dénoncé les massacres des milliers de civils libyens par des bombardements de la coalition occidentale et condamné fermement «les interventions impérialistes partout dans le monde et en particulier dans le continent africain, quelle que soit la forme que ces interventions prennent». L’Upc a spécialement condamné l’assassinat d’un chef d’Etat africain par des puissances occidentales. Les Etats-Unis, la France, le Royaume uni et les forces de l’Otan ont été condamnés pour leur volonté d’exterminer la famille de Mouammar Kadhafi. L’Upc a regretté «l’inaction de l’Union Africaine après le déclenchement de la guerre contre la Libye et le silence après la mort de Kadhafi» et invité tous les patriotes africains à poursuivre leur quête des voies et moyens pour mettre en œuvre le panafricanisme.
Tout en exprimant ses profondes condoléances à la famille du Guide libyen, le Bureau directeur de l’Upc a exprimé sa solidarité aux patriotes libyens qui refusent le coup de force perpétré dans leur pays et résistent pour rester maîtres de leur destin. L’Upc a rappelé à la réflexion de tous un important document intitulé «Pour que l’Union Africaine relance vraiment le panafricanisme, pour aller vers les Etats-Unis d’Afrique». La déclaration de l’Upc sur l’assassinat de Mouammar Kadhafi a été signé par Jean Arthur Awoumoudu Mfoundi qui était le président de séance, Kombi Baya José Blaise de Douala 1 er qui était le Secrétaire de séance, Alexis Ndema Samele Président de l’Upc, Albert Moutoudou le Secrétaire général de l’Upc et Martin Tchuanyo le Vice-président chargé des relations panafricaines et internationales.
Disponibilité
Au sujet du scrutin présidentiel, le Bureau du comité directeur de l’Upc a noté que «la justesse des positions de l’Upc a été confirmée par l’élection présidentielle d’octobre 2011». En ce qui concerne le fait que le scrutin a été mal organisé et que l’on a dénombré de nombreuses irrégularités. Afin qu’il y ait des élections crédibles au pays en 2012, le Secrétariat du Comité directeur doit prendre contact avec les forces sociales et politiques pour intensifier le Forum national démocratique. Sauf changement de date, les élections municipales et législatives doivent théoriquement se dérouler en juillet 2012. Les précédentes élections couplées municipales et législatives s’étaient déroulées le 22 juillet 2007.
Le Bureau du comité directeur de l’Upc a réitéré sa main tendue et sa disponibilité: «Ceux qui attendaient la levée d’une certaine hypothèque pour se déterminer franchement vis-à-vis de l’Upc peuvent, à présent, prendre leurs responsabilités. Quant aux militants de l’Upc, ils gardent le cap de l’Upc fidèle sur les orientations des pères fondateurs, notamment les propositions en 10 points, renforcées par la résolution du Congrès à cet effet, restent la base de l’engagement de l’Upc pour une dynamique unitaire», peut-on lire dans le communiqué de presse signé par Hilaire Ngoualeu Ham Ekoué, secrétaire national à la presse et à la communication.
Mouammar Kadhafi
Le Bureau du comité directeur a salué la décision des jeunes « upécistes » qui ont adressé une lettre de soutien au Front Populaire Ivoirien (Fpi) et à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Une déclaration a été adoptée sur l’assassinat du Guide de la Jamahiriya libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi par la «communauté internationale». La deuxième session du Comité directeur a été convoquée pour la mi-décembre 2011. Une évaluation complète sera faite au cours de ladite session.
C’est avec tristesse et indignation que le Bureau du Comité Directeur de l’Union des Populations du Cameroun a appris l’assassinat le 20 octobre 2011 du Guide de la Jamahiriya libyenne le Colonel Mouammar Kadhafi: «La mort du dirigeant libyen était programmée dès le début de la guerre engagée contre son pays le 15 février 2011. Cet assassinat a donc eu lieu. La coalition occidentale voulait ainsi empêcher, comme nous l’avions expliqué dans une précédente déclaration, à propos de la situation en Libye, en date du 26 mars 2011, qu’un dirigeant africain continue à poser des actes qui revendiquent la souveraineté du continent et qui concourent à l’unité de celui-ci»,souligne le communiqué de l’Upc.
Lequel communiqué précise que «Mouammar Kadhafi a indiscutablement posé de tels actes, quelles que soient par ailleurs les réserves que l’on peut émettre, au plan interne, sur l’exercice d’un pouvoir personnel. L’assassinat du Libyen s’explique aussi par le fait que celui-ci ne pouvait pas être traîné en justice dans un procès international où ses révélations auraient éclaboussé beaucoup trop de monde, et singulièrement des chefs d’Etats occidentaux qui, hier encore, lui faisaient la cour. La coalition occidentale a donc froidement supprimé un chef d’Etat africain et a donné sa mort en spectacle de la manière la plus odieuse».
Silence de l’Union africaine
Le Bureau du Comité Directeur de l’Upc a dénoncé les massacres des milliers de civils libyens par des bombardements de la coalition occidentale et condamné fermement «les interventions impérialistes partout dans le monde et en particulier dans le continent africain, quelle que soit la forme que ces interventions prennent». L’Upc a spécialement condamné l’assassinat d’un chef d’Etat africain par des puissances occidentales. Les Etats-Unis, la France, le Royaume uni et les forces de l’Otan ont été condamnés pour leur volonté d’exterminer la famille de Mouammar Kadhafi. L’Upc a regretté «l’inaction de l’Union Africaine après le déclenchement de la guerre contre la Libye et le silence après la mort de Kadhafi» et invité tous les patriotes africains à poursuivre leur quête des voies et moyens pour mettre en œuvre le panafricanisme.
Tout en exprimant ses profondes condoléances à la famille du Guide libyen, le Bureau directeur de l’Upc a exprimé sa solidarité aux patriotes libyens qui refusent le coup de force perpétré dans leur pays et résistent pour rester maîtres de leur destin. L’Upc a rappelé à la réflexion de tous un important document intitulé «Pour que l’Union Africaine relance vraiment le panafricanisme, pour aller vers les Etats-Unis d’Afrique». La déclaration de l’Upc sur l’assassinat de Mouammar Kadhafi a été signé par Jean Arthur Awoumoudu Mfoundi qui était le président de séance, Kombi Baya José Blaise de Douala 1 er qui était le Secrétaire de séance, Alexis Ndema Samele Président de l’Upc, Albert Moutoudou le Secrétaire général de l’Upc et Martin Tchuanyo le Vice-président chargé des relations panafricaines et internationales.