Lom-Pangar: Des camerounais recrutés pour les travaux de construction du barrage

YAOUNDÉ - 04 Janvier 2012
© Joseph Samuel Zoé | L'Actu

Le protocole d'accord signé récemment entre le Fond national de l'emploi (FNE) et la CWE en charge des travaux, oblige ainsi la partie chinoise à respecter l'un des engagements prévus dans le contrat.

A terme, la construction du barrage de Lom-Pangar devrait offrir plus de 3 500 emplois aux camerounais. Mais pour faire partie des heureux élus, le directeur du FNE Camille Mouté à Bidias a tenu à préciser au cours de la cérémonie de la signature du protocole d'accord de vendredi dernier, entre la structure qu'il dirige et la China international Water and Electric corp que: «pour être recruté dans le projet, il faut s'inscrire au Fond national de l'emploi». Avant d'ajouter que seuls «Ceux qui auront le profil de ces tâches seront retenus».

Pour la construction des tentes et des bacs qui constitue la première étape lors du démarrage des travaux de constructions proprement dits à partir de février prochain, Ding Wang Long, le directeur projet à la CWE a avancé que son entreprise «compte recruter une vingtaine d'ingénieurs de génie civil et d'hydro-électricité, des techniciens, des ferrailleurs, des maçons, des coffreurs, des conducteurs d'engins et des ouvriers». Il faut relever que la suite du recrutement va s'effectuer par vague en tenant compte du nombre de personnes nécessaires dans chaque domaine.

Il faut rappeler que la construction du barrage de Lom-Pangar a été lancée en novembre dernier, avec les travaux relatifs à la construction d'un pont sur le Lom, dans la région de l'Est et ceci trois mois après la signature du contrat de construction et de mise en route. C'est ce dernier qui a accordé la charge de la réalisation du projet à l'entreprise chinoise. Le Cameroun bénéficie de l'appui financier de plusieurs partenaires: la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (Bdeac), l'Agence française de développement, le Fonds saoudien... qui vont apporter les fonds pour la construction d'une usine hydroélectrique, d'une ligne de transmission et d'un réseau de distribution associé. En principe les travaux de construction sont censés s'achever en 2013. Le coût global du projet est estimé à 200 milliards de FCFA dont 24 milliards issus de l'emprunt obligataire de novembre 2010.




05/01/2012
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