Logements sociaux: 80 appartements témoin déjà disponibles à Yaoundé
Douala, 14 mai 2013
© Alain NOAH AWANA | Le Messager
Plus de 300 annoncés dans les tout prochains mois. Le temps de régler quelques couacs pour accélérer les travaux dans les chantiers d’Olembé.
© Alain NOAH AWANA | Le Messager
Plus de 300 annoncés dans les tout prochains mois. Le temps de régler quelques couacs pour accélérer les travaux dans les chantiers d’Olembé.
Le ministre de l’Habitat et du
développement urbain (Minhdu), Jean Claude Mbouentchou, accompagné
d’autres membres du gouvernement, a effectué lundi 13 mai 2013 une
visite dans les chantiers d’Olembé à Yaoundé devant abriter les
logements dits « sociaux ». L’information la plus importante est qu’il y
a déjà sur le site 80 appartements prêts à l’habitat. Et dans les tout
prochains mois, informe le directeur général de la Société immobilière
du Cameroun (Sic), 300 autres logements seront prêts ; en attendant de
boucler la construction des autres logements d’ici au milieu de l’année
prochaine. Les logements témoins construits par Coffor Cemac S.A. ont
été visités.
Officiellement, on ignore encore combien chaque appartement va coûter, mais certaines sources avancent le chiffre de 20 millions Fcfa au moins en location – vente. C’est ce qui fait dire à certains sous cape qu’il ne s’agit pas, du moins pour ce qui est du site d’Olembé, de « logements sociaux ». Il y a, en plus du coût qui devrait être très élevé, le standing de ces appartements modernes. Et le Minhdu de rassurer sur l’imminence de l’occupation de ces locaux. « Nous sommes en train de peaufiner les conditionnalités pour que les gens commencent à les habiter. Et d’ici la fin du mois de juin, le secrétaire d’Etat au Mindhu fera parvenir des propositions au président de la République qui suit personnellement le dosser », explique Jean Claude Mbouentchou.
Initié il y a trois ans, le programme gouvernemental prévoit la construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles, prévus pour s’exécuter dans les dix principales villes de régions. 1 675 sont prévus pour les deux villes de Yaoundé et Douala. Ceux d’Olembé, au nombre de 500 sont exécutés par 13 petites et moyennes entreprises camerounaises et font partie de la première phase. Une autre phase de ce programme porte sur la construction en cours de 660 logements (sur 33 immeubles), sur une superficie de 30 hectares, par la Société nationale chinoise de coopération internationale économique et technique de Shenyang. Démarré en fin d’année dernière, les travaux des Chinois avancent à grande vitesse, au contraire des travaux réalisés par les Pme locales.
Ces dernières, pour justifier certains retards, soulèvent un certain nombre de difficultés, notamment le déblocage des fonds. Mais, pour le Minhdu, il n’y a pas 5 entreprises camerounaises, sur la quarantaine impliquée dans le programme, qui peuvent se plaindre de décomptes impayés. « Nous avons donné des instructions à la Sic pour payer les approvisionnements. Et je dois d’ailleurs vous dire que ces Pme ont déjà eu plus d’argent que les travaux réalisés », souligne Jean Claude Mbouentchou. Autre fait important : la construction des voies d’accès devrait commencer dans les prochaines semaines. Razel, entreprise retenue pour cet ouvrage, devra construire environ 25 kilomètres de route bitumée permettant un accès facile à cette « nouvelle ville ». Selon Armand Bami Ndjiba, directeur des opérations urbaines au Minhdu, cela pourrait se réaliser en 36 mois.
Alain NOAH AWANA
Officiellement, on ignore encore combien chaque appartement va coûter, mais certaines sources avancent le chiffre de 20 millions Fcfa au moins en location – vente. C’est ce qui fait dire à certains sous cape qu’il ne s’agit pas, du moins pour ce qui est du site d’Olembé, de « logements sociaux ». Il y a, en plus du coût qui devrait être très élevé, le standing de ces appartements modernes. Et le Minhdu de rassurer sur l’imminence de l’occupation de ces locaux. « Nous sommes en train de peaufiner les conditionnalités pour que les gens commencent à les habiter. Et d’ici la fin du mois de juin, le secrétaire d’Etat au Mindhu fera parvenir des propositions au président de la République qui suit personnellement le dosser », explique Jean Claude Mbouentchou.
Initié il y a trois ans, le programme gouvernemental prévoit la construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles, prévus pour s’exécuter dans les dix principales villes de régions. 1 675 sont prévus pour les deux villes de Yaoundé et Douala. Ceux d’Olembé, au nombre de 500 sont exécutés par 13 petites et moyennes entreprises camerounaises et font partie de la première phase. Une autre phase de ce programme porte sur la construction en cours de 660 logements (sur 33 immeubles), sur une superficie de 30 hectares, par la Société nationale chinoise de coopération internationale économique et technique de Shenyang. Démarré en fin d’année dernière, les travaux des Chinois avancent à grande vitesse, au contraire des travaux réalisés par les Pme locales.
Ces dernières, pour justifier certains retards, soulèvent un certain nombre de difficultés, notamment le déblocage des fonds. Mais, pour le Minhdu, il n’y a pas 5 entreprises camerounaises, sur la quarantaine impliquée dans le programme, qui peuvent se plaindre de décomptes impayés. « Nous avons donné des instructions à la Sic pour payer les approvisionnements. Et je dois d’ailleurs vous dire que ces Pme ont déjà eu plus d’argent que les travaux réalisés », souligne Jean Claude Mbouentchou. Autre fait important : la construction des voies d’accès devrait commencer dans les prochaines semaines. Razel, entreprise retenue pour cet ouvrage, devra construire environ 25 kilomètres de route bitumée permettant un accès facile à cette « nouvelle ville ». Selon Armand Bami Ndjiba, directeur des opérations urbaines au Minhdu, cela pourrait se réaliser en 36 mois.
Alain NOAH AWANA