Litige foncier à Douala: Bras de fer entre Samuel Eto’o et Fritz Ntonè Ntonè
DOUALA - 07 SEPT. 2012
© Etame Kouoh | Le Messager
Une borne plantée sur le tracé d’une route en chantier. Des travaux de
terrassement engagés sur une portion de terre. C’est la matérialisation
observée mercredi 5 septembre 2012, sur un espace vierge retenu par la
Communauté urbaine de Douala pour réhabiliter une route en terre située à
Bonanjo. Derrière l’immeuble Saga qui abrite la banque Atlantique et la
compagnie d’assurance Nsia, la paternité d’une portion de terre oppose
Fritz Ntonè Ntonè et Samuel Eto’o Fils, respectivement délégué du
gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, et le promoteur
de Set mobile et par ailleurs propriétaire de l’immeuble Saga. D’après
Fritz Ntonè Ntonè, «c’est lorsque nous avons commencé les travaux sur
cet espace que les problèmes ont commencé. Certaines personnes nous ont
fait savoir que cette partie de terrain où doit passer la route
appartient à Samuel Eto’o. Nous avons demandé à ces personnes de
produire des pièces qui attestent que ce terrain appartient bel et bien à
Samuel Eto’o en vain». S’appuyant sur ses ingénieurs en charge des
questions des grands travaux, il poursuit.
«C’est par un souci d’utilité publique que nous faisons ces travaux qui vont profiter à tout le monde. C’est un problème qui va sûrement s’arranger car la famille Eto’o doit comprendre où se trouve l’intérêt général. Je sais que le célèbre footballeur peut se passer de ces quelques mètres carrés (si ce terrain lui appartient, ndlr). Je ne suis même pas sûr qu’il est au courant de cette affaire sinon il aurait demandé que ces bornes soient retirées». Dans l’impossibilité de joindre un membre de la famille Eto’o dont la voie principale d’accès à leur domicile a été réhabilitée par la Communauté urbaine, un proche de la du footballeur famille témoigne sous anonymat. «Ce terrain appartient bel et bien à Samuel Eto’o et il est au courant de cette affaire. Personne même pas la Communauté urbaine n’a le droit de violer un espace public, même si c’est pour une cause d’utilité publique sans le consentement du propriétaire qui a tous les papiers avec lui».
C’est dans cette ambiance de bras de fer et d’incompréhension entre le délégué du gouvernement et la famille Eto’o que s’est achevée la visite des chantiers de réhabilitation des routes dans la capitale économique. Une rencontre entre l’ex-capitaine des Lions indomptables et le premier magistrat de la ville est annoncée. Afin que lumière soit faite sur cette affaire. Que fera la Communauté urbaine en cas de refus de libérer cette portion de terre?
© Etame Kouoh | Le Messager
Le
goléador des Lions indomptables et le délégué du gouvernement auprès de
la Communauté urbaine de Douala sont à couteaux tirés à propos d’une
parcelle de terre située à Bonanjo. |
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«C’est par un souci d’utilité publique que nous faisons ces travaux qui vont profiter à tout le monde. C’est un problème qui va sûrement s’arranger car la famille Eto’o doit comprendre où se trouve l’intérêt général. Je sais que le célèbre footballeur peut se passer de ces quelques mètres carrés (si ce terrain lui appartient, ndlr). Je ne suis même pas sûr qu’il est au courant de cette affaire sinon il aurait demandé que ces bornes soient retirées». Dans l’impossibilité de joindre un membre de la famille Eto’o dont la voie principale d’accès à leur domicile a été réhabilitée par la Communauté urbaine, un proche de la du footballeur famille témoigne sous anonymat. «Ce terrain appartient bel et bien à Samuel Eto’o et il est au courant de cette affaire. Personne même pas la Communauté urbaine n’a le droit de violer un espace public, même si c’est pour une cause d’utilité publique sans le consentement du propriétaire qui a tous les papiers avec lui».
C’est dans cette ambiance de bras de fer et d’incompréhension entre le délégué du gouvernement et la famille Eto’o que s’est achevée la visite des chantiers de réhabilitation des routes dans la capitale économique. Une rencontre entre l’ex-capitaine des Lions indomptables et le premier magistrat de la ville est annoncée. Afin que lumière soit faite sur cette affaire. Que fera la Communauté urbaine en cas de refus de libérer cette portion de terre?