Listes electorales: Elecam prête à fournir des cartes biométriques
Yaoundé, 13 Décembre 2012
© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune
Une expérimentation de nouveaux équipements électoraux faite pour le démontrer hier à Yaoundé.
L’ordinateur, en marche, a l’air banal. Il ne faut néanmoins pas se fier à son allure ordinaire dans un décor comme on en voit dans nombre de bureaux administratifs. Celui pour lequel une visite a été organisée pour la presse nationale et étrangère hier au Centre national de biométrie électorale à Yaoundé, était en effet un peu spécial. Puisqu’il est équipé de logiciels permettant de réaliser une application informatique telle que l’élimination des doubles inscriptions sur une quelconque des listes électorales qui vont bientôt être produites ici.
L’opération se résume à trois étapes en somme. Un opérateur commande la vérification des informations biométriques. On peut voir alors apparaître l’image, les empreintes digitales, etc. Lesquelles sont comparées avec des données apparentées. Utilisant les éléments d’identité ou de différenciation entre deux inscrits qui se rapprocheraient, la machine peut alors s’assurer de la similitude ou non des informations. Finalement, si la doublure est avérée, c’est l’inscription la plus récente qui est retenue, « conformément à la loi », s’empresse d’ajouter un agent d’Elections Cameroon (Elecam). Ainsi conçu, le système peut se déployer automatiquement ou être activé par un vérificateur qui procède manuellement à la recherche des répétitions.
Une fois les doublons supprimés, l’on peut quitter la salle aux ordinateurs. A cinq mètres de là, une autre pièce abrite un équipement tout aussi spécial. C’est une imprimante géante qui crachera 6000 cartes électorales au quotidien. En moins de cinq minutes, l’expérimentation d’hier a permis d’en fabriquer une centaine de spécimen en couleur. Semblable aux cartes nationales d’identité avec leur fine pellicule plastique, la nouvelle carte d’électeur est standardisée. En cas d’erreur, explique Darlin Fabo, chef de la cellule du fichier électoral, des listes électorales et des cartes d’électeur, l’imprimante élimine les pièces défectueuses et reprend le processus en ce qui les concerne.
Tout est donc fin prêt, comme le montrent la demi dizaine d’imprimantes qui doivent, elles, apprêter les listes électorales; les deux groupes électrogènes et divers équipements et personnels actifs ici. Une fois les données reçues des régions, l’on pourra commencer, assure Thaddeus Menang, superviseur de l’opération de refonte biométrique des listes électorales à Elecam. Avant la fin de ce mois-ci, révèle-t-il à un journaliste qui insiste sur le degré de préparation.
© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune
Une expérimentation de nouveaux équipements électoraux faite pour le démontrer hier à Yaoundé.
L’ordinateur, en marche, a l’air banal. Il ne faut néanmoins pas se fier à son allure ordinaire dans un décor comme on en voit dans nombre de bureaux administratifs. Celui pour lequel une visite a été organisée pour la presse nationale et étrangère hier au Centre national de biométrie électorale à Yaoundé, était en effet un peu spécial. Puisqu’il est équipé de logiciels permettant de réaliser une application informatique telle que l’élimination des doubles inscriptions sur une quelconque des listes électorales qui vont bientôt être produites ici.
L’opération se résume à trois étapes en somme. Un opérateur commande la vérification des informations biométriques. On peut voir alors apparaître l’image, les empreintes digitales, etc. Lesquelles sont comparées avec des données apparentées. Utilisant les éléments d’identité ou de différenciation entre deux inscrits qui se rapprocheraient, la machine peut alors s’assurer de la similitude ou non des informations. Finalement, si la doublure est avérée, c’est l’inscription la plus récente qui est retenue, « conformément à la loi », s’empresse d’ajouter un agent d’Elections Cameroon (Elecam). Ainsi conçu, le système peut se déployer automatiquement ou être activé par un vérificateur qui procède manuellement à la recherche des répétitions.
Une fois les doublons supprimés, l’on peut quitter la salle aux ordinateurs. A cinq mètres de là, une autre pièce abrite un équipement tout aussi spécial. C’est une imprimante géante qui crachera 6000 cartes électorales au quotidien. En moins de cinq minutes, l’expérimentation d’hier a permis d’en fabriquer une centaine de spécimen en couleur. Semblable aux cartes nationales d’identité avec leur fine pellicule plastique, la nouvelle carte d’électeur est standardisée. En cas d’erreur, explique Darlin Fabo, chef de la cellule du fichier électoral, des listes électorales et des cartes d’électeur, l’imprimante élimine les pièces défectueuses et reprend le processus en ce qui les concerne.
Tout est donc fin prêt, comme le montrent la demi dizaine d’imprimantes qui doivent, elles, apprêter les listes électorales; les deux groupes électrogènes et divers équipements et personnels actifs ici. Une fois les données reçues des régions, l’on pourra commencer, assure Thaddeus Menang, superviseur de l’opération de refonte biométrique des listes électorales à Elecam. Avant la fin de ce mois-ci, révèle-t-il à un journaliste qui insiste sur le degré de préparation.