Listes électorales: Des partis politiques exigent la paie
YAOUNDÉ - 31 Janvier 2012
© Olive Atangana | L'Actu
Certains de leurs représentants demandent à être rétribués pour superviser le travail d'inscription.
© Olive Atangana | L'Actu
Certains de leurs représentants demandent à être rétribués pour superviser le travail d'inscription.
La commission chargée des inscriptions
et subdivisée en trois sous commissions fait face au désir de
rétribution de plusieurs membres des partis politiques représentés.
«Certains sont venus à la réunion de prise de contact et depuis, plus
rien. Ils voulaient une rémunération. Or, Elecam donnait juste certaines
commodités. Donc tous ne sont pas réguliers. On travaille avec ceux qui
le sont», déclare un responsable communal de Yaoundé ler. Et parmi ces
partis politiques réguliers, on compte huit dont le Rdpc, l'Udc, l'Upc,
l'Andp, le Ndp et l'Undp. A ce niveau, l'on compte 102 personnes
nouvellement inscrites depuis trois semaines. Un faible nombre qui se
justifie par certaines difficultés comme le refus au départ, de coopérer
des populations et de certains chefs de bloc.
«Ils attendaient l'argent et étaient retissant. Les populations elles, nous demandaient souvent: vous allez nous payer combien? Et on expliquait que nous ne sommes pas des partis politiques. A la longue, certains ont commencé à coopérer avec l'aide du nouveau sous préfet qui leur a intime cet ordre lors de sa tournée de prise de contact», déclare sous anonymat un responsable de cette antenne communale.
Autorisation
A Yaoundé II, «On travaille avec cinq partis politiques. Le Rdpc, l'Undp, l'Alp, l'Upc et le Sdf. Certains vont sur le terrain avec nos équipes tandis que d'autres restent au bureau», précise Mme Atangana, chef d'agence avant d'ajouter: «C'est encore timide. La plupart des électeurs viennent juste se rassurer que leurs noms figurent sur les listes électorales ceux désireux de s'inscrire sont au nombre de 85», Celle ci reconnait que les usagers ne se bousculent pas encore pour s'inscrire. Dans certaines antennes, l'on n'a pas voulu communiquer. «Mais qu’est- ce que vous avez tous avec cette affaire des inscriptions sur les listes électorales aujourd'hui? II y a eu Mutations, la Nouvelle Expression et maintenant vous. Qu'est ce que vous cherchez?». Cette interrogation est celle de l'un des responsables d'une des antennes communales d'Elections Cameroon (Elecam). Joint au téléphone pour s'exprimer au sujet de l'effectivité des inscriptions sur les listes électorales, ce dernier s'est d'abord emporte, pour préciser ensuite que «Nous envoyons tous les chiffres a la direction générale et on attend l'autorisation de les communiquer. Donc rapprochez vous d'elle».
Ce credo est aussi celui que chantent deux autres chefs d'antenne. «La direction vient de m'appeler et on m'a interdit de communiquer les chiffres. Donc essayez de voir avec elle», a déclaré l'un tandis que l'autre fa savoir que «la communication est un couteau a double tranchant. Elle peut vous tuer comme elle peut vous sauver. Pour plus de sécurité, appelez la cellule de communication qui nous donnera feu vert pour vous dire ce que vous voulez savoir. Nous on ne peux rien vous dire». Une posture pour le moins curieuse et en opposition de phase avec celle de deux autres chefs d'antennes communaux.
«Ils attendaient l'argent et étaient retissant. Les populations elles, nous demandaient souvent: vous allez nous payer combien? Et on expliquait que nous ne sommes pas des partis politiques. A la longue, certains ont commencé à coopérer avec l'aide du nouveau sous préfet qui leur a intime cet ordre lors de sa tournée de prise de contact», déclare sous anonymat un responsable de cette antenne communale.
Autorisation
A Yaoundé II, «On travaille avec cinq partis politiques. Le Rdpc, l'Undp, l'Alp, l'Upc et le Sdf. Certains vont sur le terrain avec nos équipes tandis que d'autres restent au bureau», précise Mme Atangana, chef d'agence avant d'ajouter: «C'est encore timide. La plupart des électeurs viennent juste se rassurer que leurs noms figurent sur les listes électorales ceux désireux de s'inscrire sont au nombre de 85», Celle ci reconnait que les usagers ne se bousculent pas encore pour s'inscrire. Dans certaines antennes, l'on n'a pas voulu communiquer. «Mais qu’est- ce que vous avez tous avec cette affaire des inscriptions sur les listes électorales aujourd'hui? II y a eu Mutations, la Nouvelle Expression et maintenant vous. Qu'est ce que vous cherchez?». Cette interrogation est celle de l'un des responsables d'une des antennes communales d'Elections Cameroon (Elecam). Joint au téléphone pour s'exprimer au sujet de l'effectivité des inscriptions sur les listes électorales, ce dernier s'est d'abord emporte, pour préciser ensuite que «Nous envoyons tous les chiffres a la direction générale et on attend l'autorisation de les communiquer. Donc rapprochez vous d'elle».
Ce credo est aussi celui que chantent deux autres chefs d'antenne. «La direction vient de m'appeler et on m'a interdit de communiquer les chiffres. Donc essayez de voir avec elle», a déclaré l'un tandis que l'autre fa savoir que «la communication est un couteau a double tranchant. Elle peut vous tuer comme elle peut vous sauver. Pour plus de sécurité, appelez la cellule de communication qui nous donnera feu vert pour vous dire ce que vous voulez savoir. Nous on ne peux rien vous dire». Une posture pour le moins curieuse et en opposition de phase avec celle de deux autres chefs d'antennes communaux.