Lions indomptables : Un arsenal répressif pour Samuel Eto`o et Cie
Lions indomptables : Un arsenal répressif pour Samuel Eto`o et Cie
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La Coupe du monde 2010 s`est achevée sur un fiasco sportif sans précédent pour les Lions indomptables à ce niveau de compétition. Et de l`avis de tous, ce fiasco sud-africain est le fait d`une indiscipline caractérisée au sein du vestiaire de la sélection nationale camerounaise. Une indiscipline notoire qui n`a pas pu être sanctionnée par les autorités du football camerounais, faute d`un cadre réglementaire le leur permettant.
Depuis samedi dernier et une session extraordinaire du comité exécutif de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), les choses ont bien changé et, à la lumière du code disciplinaire (pu règlement intérieur, c`est selon) l`on sait désormais comment et par qui pourront être sanctionnés les auteurs d`entorses au règlement.
Mais si les partisans de sanctions à l`encontre des Lions sont nombreux et heureux à l`idée que ce code disciplinaire permettra à l`avenir d`éviter les débordements que l`on a eus en Afrique du Sud et même 6 mois plus tôt en Angola lors de la Can, les sceptiques attestent qu`un texte existait déjà et que seule la lâcheté des responsables du football camerounais a empêché que les Lions soient sanctionnés comme il se devait. sanctionner un joueur, mais sans que cela ait un impact sur les compétitions de la Fécafoot et même de la Caf et de la Fifa», argue Junior Binyam, le chef du département communication de la Fécafoot. Pour corroborer les propos de M. Binyam, l`Uéfa vient de donner le feu vert à Laurent Blanc au cas où il aimerait sélectionner un des joueurs suspendus par la fédération française de football (Fff).
Pour l`Uefa, ces sanctions ne se sont appuyées sur aucun texte de loi et sont donc nulles au niveau de l`instance continentale européenne. Pour ne pas perdre la face, la 3F a menacé Laurent Blanc d`aller au clash avec lui s`il sélectionnait un des joueurs suspendus.
Cependant, maintenant que le code disciplinaire a été adopté par la Fécafoot, l`on attend dorénavant son application dans les faits car l`on a pris l`habitude au Cameroun de procéder à des sanctions à la tête du client. Sinon, comment comprendre qu`en 2007, alors que tout le monde se plaint des écarts de conduite du capitaine et de ses deux vices qui sont des accrocs des sorties nocturnes, l`on ne consent à frapper que Ngom Kome et Meyong Ze, deux joueurs qui sont certes fautifs, mais qui ont simplement le malheur de ne pas peser aussi lourd que les leaders de l`équipe. Il est aujourd`hui question de ne plus faire de discrimination dans les sanctions et de punir les uns et les autres, capitaine ou pas, leader ou pas, avec la même sévérité. Et surtout, en s`en tenant strictement au règlement, pour que ça n`ait pas l`air d`une chasse aux sorcières.
Maintenant qu`elle a elle-même adopté le code disciplinaire des sélections nationales, la Fécafoot ne pourra plus se défiler et devra l`appliquer de la manière la plus stricte possible, quitte à s`attirer l`inimitié de certains de nos joueurs considérés, à tort ou à raison, comme des leaders.
Steve Djouguela
MUTATIONS 27 Août 2010
Il faut dire effectivement que le 19 décembre 2000, le ministre des Sports de l`époque, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, par décision n°26/Mjs/Cab, avait rendu public un règlement intérieur des équipes nationales de football. Du côté de la Fécafoot, l`on réfute la légitimité de ce texte. «Le texte du ministre Bidoung n`était pas applicable car on ne peut faire de code disciplinaire en dehors de la Fecafoot. En sa qualité de ministre, il pouvait