Alors qu’une short-list a été arrêtée, d’autres tractations seraient encore en cours.
Alors que le lancement d’un appel à candidature au poste d’entraîneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, le 22 avril, par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) avait semblé siffler la fin du bail de Jean Paul Akono à la tête des Lions indomptables, dix jours plus tard, les choses restent pour le moins floues. Le choix de Jean Paul Akono de ne pas postuler à l’appel de la Fecafoot confortait même les tenants de la thèse de son éviction à la tête de l’équipe nationale.
En effet, plusieurs enjeux semblent tourner autour d’une éventuelle succession de Jean-Paul Akono. On évoque notamment trois options. La première, tenue par certaines voix au niveau de la présidence de la République, serait favorable à la piste française, représentée dans la short-list par Raymond Domenech et Antoine Kombouaré. La seconde, serait celle de la filière allemande (Völker Finke), portée notamment, selon certaines indiscrétions, par by Text-Enhance">Puma, l’équipementier des Lions indomptables. Celle-ci aurait également l’onction de certaines autorités locales. Enfin, il y a les tenants de la thèse selon laquelle l’équipe nationale du Cameroun devrait être dirigée par un entraîneur camerounais.
Celle-ci est soutenue par quelques personnes aussi et si elle était suivie, cela pourrait plutôt arranger les affaires de Jean-Paul Akono. Mais, pour l’instant, le processus de sélection d’un entraîneur lancé par la Fecafoot se poursuit, tandis que de son côté, Akono continue lui aussi de préparer les prochaines by Text-Enhance">rencontres des Lions indomptables dans sa peau d’entraîneur national. Et l’existence de sons de cloches dissonants au sein des différentes autorités camerounaises expliquerait le blocage actuel qui fait que près de deux semaines après le lancement de l’appel à candidatures et près d’un mois seulement avant la prochaine rencontre de l’équipe nationale, c’est encore le brouillard.