Lions Indomptables: Rigobert Song VS Eto'o, un duel en perspective
DOUALA - 11 Janvier 2012
© Jean Robert Fouda | Repères
Les relations entre les deux joueurs sont exécrables depuis la Coupe d'Afrique des nations 2010 en Angola. Ce qui laisse penser que les intrigues et les guerres entre clans Song et clan Eto'o vont reprendre, conduisant ainsi le football camerounais vers une mort inéluctable.
© Jean Robert Fouda | Repères
Les relations entre les deux joueurs sont exécrables depuis la Coupe d'Afrique des nations 2010 en Angola. Ce qui laisse penser que les intrigues et les guerres entre clans Song et clan Eto'o vont reprendre, conduisant ainsi le football camerounais vers une mort inéluctable.
La Fédération camerounaise de football
(Fécafoot)n'avait d'autre choix que de suivre la volonté du président
de la République Paul Biya, qui tenait à ce que la sanction de 15
matches de suspension de Samuel Eto'o soit revue. Le 6 janvier 2012, le
Comité exécutif de la Fecafoot réuni à Yaoundé a décidé de réduire à 8
mois la suspension de Samuel Eto'o. Il sera donc absent pour les cinq
prochains matches avec la sélection nationale. Deux mois d'exclusion
pour le vice-capitaine Enoh Eyong, tandis que l'amende d'un million de
FCFA infligée à Assou-Ekotto a été annulée.
«La Fédération camerounaise de football a revu la sanction de quinze matches à huit mois dans l'intérêt supérieur du football camerounais», a affirmé M. Alim Konaté, membre du Comité exécutif de la Fécafoot. Si les quinze matches de suspension avaient été maintenus, le capitaine de l'équipe nationale A aurait passé au moins trois ans sans évoluer sous les couleurs du Cameroun. Il n'aurait pas pris part, ni aux éliminatoires, ni à la Coupe d'Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud; et encore moins aux qualifications de la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Quelques jours avant le Comité exécutif, les responsables de la Fécafoot ont apporté un démenti formel sur la prétendue implication du président de la République dans l'affaire Eto'o. «La Fédération camerounaise de football n'a subi aucune pression pour lever la suspension de Samuel Eto'o. Le chef de l'Etat a mieux à faire», a expliqué le chef de département de Communication de la Fécafoot, M. Junior Binyam.
L'affaire qui remonte au mois de novembre dernier a finalement pris une tournure politique, malgré la mise en garde de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui n'accepte plus les intrusions des politiques dans les affaires de football. Finalement la clémence requise par le chef de l'Etat permet au capitaine de l'équipe nationale de football de ne pas sortir par la petite porte, même si son palmarès est truffé de titres.
Song Bahanag: Le Retour controversé
Dans la perspective d'un retour de Samuel Eto'o, la Fécafoot a décidé de rappeler certains joueurs au grand charisme. Ainsi, la nomination de Rigobert Song au poste de manager général des Lions indomptables a suscité moult commentaires. Ce poste avait déjà été proposé à Patrick Mboma et que les deux parties avaient déjà bouclé le dossier de son engagement.
Le volte-face de la Fécafoot vise en réalité non pas de permettre à l'ancien capitaine de l'équipe nationale de pouvoir jouer correctement le rôle de tampon entre l'administration et les joueurs, mais davantage à contrecarrer l'influence de Samuel Eto'o Fils au sein de l'équipe nationale.
Les relations entre les deux joueurs sont exécrables depuis la Coupe d'Afrique des nations 2010 en Angola. Ce qui laisse penser que les intrigues et les guerres entre clans Song et clan Eto'o vont reprendre, conduisant ainsi le football camerounais vers une mort inéluctable.
«La Fédération camerounaise de football a revu la sanction de quinze matches à huit mois dans l'intérêt supérieur du football camerounais», a affirmé M. Alim Konaté, membre du Comité exécutif de la Fécafoot. Si les quinze matches de suspension avaient été maintenus, le capitaine de l'équipe nationale A aurait passé au moins trois ans sans évoluer sous les couleurs du Cameroun. Il n'aurait pas pris part, ni aux éliminatoires, ni à la Coupe d'Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud; et encore moins aux qualifications de la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Quelques jours avant le Comité exécutif, les responsables de la Fécafoot ont apporté un démenti formel sur la prétendue implication du président de la République dans l'affaire Eto'o. «La Fédération camerounaise de football n'a subi aucune pression pour lever la suspension de Samuel Eto'o. Le chef de l'Etat a mieux à faire», a expliqué le chef de département de Communication de la Fécafoot, M. Junior Binyam.
L'affaire qui remonte au mois de novembre dernier a finalement pris une tournure politique, malgré la mise en garde de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui n'accepte plus les intrusions des politiques dans les affaires de football. Finalement la clémence requise par le chef de l'Etat permet au capitaine de l'équipe nationale de football de ne pas sortir par la petite porte, même si son palmarès est truffé de titres.
Song Bahanag: Le Retour controversé
Dans la perspective d'un retour de Samuel Eto'o, la Fécafoot a décidé de rappeler certains joueurs au grand charisme. Ainsi, la nomination de Rigobert Song au poste de manager général des Lions indomptables a suscité moult commentaires. Ce poste avait déjà été proposé à Patrick Mboma et que les deux parties avaient déjà bouclé le dossier de son engagement.
Le volte-face de la Fécafoot vise en réalité non pas de permettre à l'ancien capitaine de l'équipe nationale de pouvoir jouer correctement le rôle de tampon entre l'administration et les joueurs, mais davantage à contrecarrer l'influence de Samuel Eto'o Fils au sein de l'équipe nationale.
Les relations entre les deux joueurs sont exécrables depuis la Coupe d'Afrique des nations 2010 en Angola. Ce qui laisse penser que les intrigues et les guerres entre clans Song et clan Eto'o vont reprendre, conduisant ainsi le football camerounais vers une mort inéluctable.