LIONS INDOMPTABLES: Paul Biya remet le brassard à Samuel Eto'o
YAOUNDE - 17 SEPT. 2012
© René Atangana | La Météo
Jeudi 13 septembre 2012, sans (apparemment) consulter la Fecafoot qui elle aussi, était entrain de siéger à Garoua pour apporter des modifications au staff technique, le ministre des Sports et de l'Education Physique (Minsep) a, dit-on, par la volonté du chef de l'Etat, suspendu Denis Lavagne de ses fonctions. Le technicien français est remplacé par Jean Paul Akono. Mais, pour l'intérêt de la nation, l'instance faîtière du foot camerounais semble totalement adhérer à cette volonté présidentielle.
La décision du ministre des Sports intervient six tours après la défaite des Lions indomptables à Praia contre les Requins Bleus du Cap-Vert, et quatre jours après le retour du chef de l'Etat Paul Biya. Déjà, cette mise à l'écart de Denis Lavagne est grandement et diversement saluée par les Camerounais. Selon nos sources, cette décision a été prise parle Président Paul Biya en réponse au vœu de ses compatriotes de voir un ménage dans la tanière. Ménage qui nécessitait le départ de l'encadrement technique en premier et le retour de certains joueurs, au premier rang desquels Samuel Eto’o Fils. Certains pensent que l'ancien goleador du Fc Barcelone devrait conserver son brassard. Cette volonté populaire serait suivie par le président Paul Biya qui a demandé sa mise en musique.
Au même moment, il est question de faire revenir tous les bannis ou les joueurs qui traînent les pieds. C'est le cas de Benoit Assou Ekoto, Pierre Wome Nlend, Jean Armel Kana Biyik et tous les autres joueurs, capables d'apporter de leur expertise pour permettre aux Lions indomptables de se qualifier. Côté Fédération camerounaise de football, cette volonté présidentielle est salutaire, pourvu que la discipline soit observée au sein de la tanière, car sans discipline, aucun succès n'est possible, soutient-on du côté de Tsinga.
Les observateurs de la scène sportive camerounaise ne sont pas surpris par le coup de griffes de l' «homme Lion» et cette adhésion sage de la Fecafoot de soutenir Paul Biya, lui qui a toujours montré son attachement à l'endroit des sportifs et particulièrement des footballeurs lorsque le besoin s'est fait sentir. Souvenons-nous de la grande et discrète manœuvre diplomatique du président après le retrait de six points aux Lions indomptables au lendemain de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2004. Le Cameroun était pénalisé avant même le début des éliminatoires couplées Can-Coupe du monde de 2006. Même les adversaires les plus acharnés de Paul Biya avaient salué sa finesse et sa maîtrise des couloirs de la diplomatie effacée. Comment être surpris face au président de la République qui a exigé la convocation de Roger Milla pour la Coupe du monde de 1990 en Italie. Le Cameroun a été éliminé en quart de finale de la plus prestigieuse compétition après les Jeux Olympiques (JO). C'est le même Paul Biya qui fait confiance à Claude Marie Leroy pour la Coupe du monde «France 98». En mai 2009, c'est lui qui a fait venir Paul Le Guen et Michel Zoah pour respectivement coacher les Lions et diriger le délicat ministère des Sports, alors que la qualification du Cameroun pour la Can et la Coupe du monde de 2010 était compromise. Le Cameroun au final, a occupé la première place de sa poule. Plus proche de nous encore, c'est le président de la République qui a demandé le déblocage des fonds pour le lancement et le fonctionnement de la Ligue de football professionnel. C'est donc un homme attentif et a l'écoute des footballeurs qu'il aime citer en exemple.
Ces exemples, et bien d'autres, font donc du chef de l'Etat, un observateur averti du football. Dans nos chaînes de radio et télévision, on parlerait d'expert. Face à la défaite du Cameroun (0-2) contre le Cap-Vert, le peuple camerounais a senti l'humiliation. Il fallait l'électrochoc. Qui mieux que l'expert Paul Biya pouvait le faire? Le ministre des Sports n'était certainement pas a la hauteur de cette grande décision. Au moment où les uns et les autres tergiversaient, et que la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) était en conclave à Garoua pour désigner un entraîneur camerounais capable de relever le défi, le nom de Jean Paul Akono a été communiqué par le gouvernement. A Garoua, l'on pensait à Pierre Ndjili Ndengue actuel entraîneur de Unisport de Bafang, Bonaventure Ndjonkep, actuel entraîneur de Union de Douala, Ngweha Ikouam Fils, vice-champion d'Afrique en 2008 avec les Lions indomptables et à Jules Frédéric Nyongha celui là qui, durant sa carrière a fait monter en première division (Kohl de Maroua, Entente de Ngaoundéré, Etoile filante de Garoua, Coton sport de Garoua, CNPS de Yaoundé, Mont-Cameroun) et qui est l'un des Camerounais les plus titrés sortis de l'Allemagne, (Wansi Dominique et Sadi Pierre, formé aussi en Allemagne) et qui a piloté l'école de football des Brasseries qui moule des talents dont : Rigobert Song, Eto'o Fils, Wome Nlend, Njitap etc. Le choix porté sur Jean Paul Akono a été accepté par la Fecafoot qui, pour l'intérêt supérieur du foot camerounais, accepte (pour le moment?) la décision du "ministre".
Pour l'instant, les Camerounais devraient provisoirement ranger leurs armes pour chercher la qualification des Lions indomptables pour la CAN Afrique du Sud 2013. L'heure est donc à la Fecafoot à l'union sacrée autour de l'équipe fanion. Il sera injurieux pour le football camerounais qu'on se fasse éliminer par le Cap-Vert.
Menace dans la tanière?
Lors de son passage dimanche 09 septembre 2012, Jean Paul Akono a lui, demandé la mise à l'écart de l'encadrement technique et curieusement non de Denis Lavagne. C'est dire tout le monde, y compris Martin Ndtoungou Mpile et Pierre Mbarga. Comment vont-ils alors se regarder maintenant? On se souvient que c'est Martin Ndtoungou Mpilé qui avait qualifié l'équipe pour les JO de 2000. Et le ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a désigné Jean Paul Akono comme entraîneur principal pour lesdits Jeux. Les proches de Ndtoungou Mpile parlent donc d'un éternel hold-up par Jean Paul Akono à tout moment où le triple vainqueur des Jeux africains est en position idéale. Si Ndtoungou Mpile n'était pas comptable des erreurs techniques du coach débarqué, il est indiqué que dans le respect du profil de carrière, c'est lui qui devrait assumer la gestion du match du 13 octobre en attendant qu'on fasse un appel à candidature et qu'un autre entraîneur (blanc) soit nommé. Outre la bataille muette entre les deux techniciens, les premières prises de parole de Jean Paul Akono au sujet du brassard laissent croire qu'il ne sera pas reçu avec des fleurs par certains joueurs. Vouloir remettre en question sans aucune prise de contact avec la majorité des joueurs pour leur point de vue, c'est manquer de finesse.
Quoi qu'il en soit, les Camerounais ont besoin de sérénité dans la tanière. Le ministre des Sports l'a seulement compris après sa décision à lui dictée par Etoudi. Il a sollicité sur conseil de la Présidence, l'implication du ministre Amadou Ali et du président de la Caf (Confédération du football africain) Issa Hayatou pour convaincre lya Mohammed, qui fort heureusement, a accepté sans aucune hésitation, la décision du gouvernement. La Fédération internationale de football association (Fifa) ne pourra plus suspendre le Cameroun pour immixion du politique dans tes affaires du football. A la suite des rencontres secrètes, une lettre a même été rédigée et signée d'lya Mohamed comme quoi, la Fecafoot a tenu une séance de travail avec le Minsep Adoum Garoua pour désigner l'entraineur. Ce qui n'est forcément pas tres faux. Suivez notre regard. Issa Hayatou et lya Mohamed se chargeront donc de convaincre la Fifa de ne pas frapper le Cameroun.
Le président de la Fecafoot vient donc de prouver qu'il est d'abord un patriote. Les hommes passent, les Lions restent. Rappelons qu’lya Mohamed qui est également directeur général de la Sodecoton, vient d'octroyer une aide de plusieurs dizaines de millions de nos francs pour soutenir les sinistrés des inondations du Nord et de l'Extrême nord. Vivement que les autres dirigeants de sociétés d'Etat ou privés lui emboitent le pas.
© René Atangana | La Météo
Jeudi 13 septembre 2012, sans (apparemment) consulter la Fecafoot qui elle aussi, était entrain de siéger à Garoua pour apporter des modifications au staff technique, le ministre des Sports et de l'Education Physique (Minsep) a, dit-on, par la volonté du chef de l'Etat, suspendu Denis Lavagne de ses fonctions. Le technicien français est remplacé par Jean Paul Akono. Mais, pour l'intérêt de la nation, l'instance faîtière du foot camerounais semble totalement adhérer à cette volonté présidentielle.
La décision du ministre des Sports intervient six tours après la défaite des Lions indomptables à Praia contre les Requins Bleus du Cap-Vert, et quatre jours après le retour du chef de l'Etat Paul Biya. Déjà, cette mise à l'écart de Denis Lavagne est grandement et diversement saluée par les Camerounais. Selon nos sources, cette décision a été prise parle Président Paul Biya en réponse au vœu de ses compatriotes de voir un ménage dans la tanière. Ménage qui nécessitait le départ de l'encadrement technique en premier et le retour de certains joueurs, au premier rang desquels Samuel Eto’o Fils. Certains pensent que l'ancien goleador du Fc Barcelone devrait conserver son brassard. Cette volonté populaire serait suivie par le président Paul Biya qui a demandé sa mise en musique.
Au même moment, il est question de faire revenir tous les bannis ou les joueurs qui traînent les pieds. C'est le cas de Benoit Assou Ekoto, Pierre Wome Nlend, Jean Armel Kana Biyik et tous les autres joueurs, capables d'apporter de leur expertise pour permettre aux Lions indomptables de se qualifier. Côté Fédération camerounaise de football, cette volonté présidentielle est salutaire, pourvu que la discipline soit observée au sein de la tanière, car sans discipline, aucun succès n'est possible, soutient-on du côté de Tsinga.
Les observateurs de la scène sportive camerounaise ne sont pas surpris par le coup de griffes de l' «homme Lion» et cette adhésion sage de la Fecafoot de soutenir Paul Biya, lui qui a toujours montré son attachement à l'endroit des sportifs et particulièrement des footballeurs lorsque le besoin s'est fait sentir. Souvenons-nous de la grande et discrète manœuvre diplomatique du président après le retrait de six points aux Lions indomptables au lendemain de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2004. Le Cameroun était pénalisé avant même le début des éliminatoires couplées Can-Coupe du monde de 2006. Même les adversaires les plus acharnés de Paul Biya avaient salué sa finesse et sa maîtrise des couloirs de la diplomatie effacée. Comment être surpris face au président de la République qui a exigé la convocation de Roger Milla pour la Coupe du monde de 1990 en Italie. Le Cameroun a été éliminé en quart de finale de la plus prestigieuse compétition après les Jeux Olympiques (JO). C'est le même Paul Biya qui fait confiance à Claude Marie Leroy pour la Coupe du monde «France 98». En mai 2009, c'est lui qui a fait venir Paul Le Guen et Michel Zoah pour respectivement coacher les Lions et diriger le délicat ministère des Sports, alors que la qualification du Cameroun pour la Can et la Coupe du monde de 2010 était compromise. Le Cameroun au final, a occupé la première place de sa poule. Plus proche de nous encore, c'est le président de la République qui a demandé le déblocage des fonds pour le lancement et le fonctionnement de la Ligue de football professionnel. C'est donc un homme attentif et a l'écoute des footballeurs qu'il aime citer en exemple.
Ces exemples, et bien d'autres, font donc du chef de l'Etat, un observateur averti du football. Dans nos chaînes de radio et télévision, on parlerait d'expert. Face à la défaite du Cameroun (0-2) contre le Cap-Vert, le peuple camerounais a senti l'humiliation. Il fallait l'électrochoc. Qui mieux que l'expert Paul Biya pouvait le faire? Le ministre des Sports n'était certainement pas a la hauteur de cette grande décision. Au moment où les uns et les autres tergiversaient, et que la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) était en conclave à Garoua pour désigner un entraîneur camerounais capable de relever le défi, le nom de Jean Paul Akono a été communiqué par le gouvernement. A Garoua, l'on pensait à Pierre Ndjili Ndengue actuel entraîneur de Unisport de Bafang, Bonaventure Ndjonkep, actuel entraîneur de Union de Douala, Ngweha Ikouam Fils, vice-champion d'Afrique en 2008 avec les Lions indomptables et à Jules Frédéric Nyongha celui là qui, durant sa carrière a fait monter en première division (Kohl de Maroua, Entente de Ngaoundéré, Etoile filante de Garoua, Coton sport de Garoua, CNPS de Yaoundé, Mont-Cameroun) et qui est l'un des Camerounais les plus titrés sortis de l'Allemagne, (Wansi Dominique et Sadi Pierre, formé aussi en Allemagne) et qui a piloté l'école de football des Brasseries qui moule des talents dont : Rigobert Song, Eto'o Fils, Wome Nlend, Njitap etc. Le choix porté sur Jean Paul Akono a été accepté par la Fecafoot qui, pour l'intérêt supérieur du foot camerounais, accepte (pour le moment?) la décision du "ministre".
Pour l'instant, les Camerounais devraient provisoirement ranger leurs armes pour chercher la qualification des Lions indomptables pour la CAN Afrique du Sud 2013. L'heure est donc à la Fecafoot à l'union sacrée autour de l'équipe fanion. Il sera injurieux pour le football camerounais qu'on se fasse éliminer par le Cap-Vert.
Menace dans la tanière?
Lors de son passage dimanche 09 septembre 2012, Jean Paul Akono a lui, demandé la mise à l'écart de l'encadrement technique et curieusement non de Denis Lavagne. C'est dire tout le monde, y compris Martin Ndtoungou Mpile et Pierre Mbarga. Comment vont-ils alors se regarder maintenant? On se souvient que c'est Martin Ndtoungou Mpilé qui avait qualifié l'équipe pour les JO de 2000. Et le ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a désigné Jean Paul Akono comme entraîneur principal pour lesdits Jeux. Les proches de Ndtoungou Mpile parlent donc d'un éternel hold-up par Jean Paul Akono à tout moment où le triple vainqueur des Jeux africains est en position idéale. Si Ndtoungou Mpile n'était pas comptable des erreurs techniques du coach débarqué, il est indiqué que dans le respect du profil de carrière, c'est lui qui devrait assumer la gestion du match du 13 octobre en attendant qu'on fasse un appel à candidature et qu'un autre entraîneur (blanc) soit nommé. Outre la bataille muette entre les deux techniciens, les premières prises de parole de Jean Paul Akono au sujet du brassard laissent croire qu'il ne sera pas reçu avec des fleurs par certains joueurs. Vouloir remettre en question sans aucune prise de contact avec la majorité des joueurs pour leur point de vue, c'est manquer de finesse.
Quoi qu'il en soit, les Camerounais ont besoin de sérénité dans la tanière. Le ministre des Sports l'a seulement compris après sa décision à lui dictée par Etoudi. Il a sollicité sur conseil de la Présidence, l'implication du ministre Amadou Ali et du président de la Caf (Confédération du football africain) Issa Hayatou pour convaincre lya Mohammed, qui fort heureusement, a accepté sans aucune hésitation, la décision du gouvernement. La Fédération internationale de football association (Fifa) ne pourra plus suspendre le Cameroun pour immixion du politique dans tes affaires du football. A la suite des rencontres secrètes, une lettre a même été rédigée et signée d'lya Mohamed comme quoi, la Fecafoot a tenu une séance de travail avec le Minsep Adoum Garoua pour désigner l'entraineur. Ce qui n'est forcément pas tres faux. Suivez notre regard. Issa Hayatou et lya Mohamed se chargeront donc de convaincre la Fifa de ne pas frapper le Cameroun.
Le président de la Fecafoot vient donc de prouver qu'il est d'abord un patriote. Les hommes passent, les Lions restent. Rappelons qu’lya Mohamed qui est également directeur général de la Sodecoton, vient d'octroyer une aide de plusieurs dizaines de millions de nos francs pour soutenir les sinistrés des inondations du Nord et de l'Extrême nord. Vivement que les autres dirigeants de sociétés d'Etat ou privés lui emboitent le pas.