Lions Indomptables: Ferdinand Adoum Garoua et Iya Mohammed sacrifient Jean Paul Akono
Yaoundé, 29 avril 2013
© Anong Alemao | Le Soir
Par solidarité villageoise et pour distraire l'opinion sur leurs casseroles, ces bons amis sont déterminés à débarquer l'actuel sélectionneur national, pour sa proximité d'avec Roger Milla.
© Anong Alemao | Le Soir
Par solidarité villageoise et pour distraire l'opinion sur leurs casseroles, ces bons amis sont déterminés à débarquer l'actuel sélectionneur national, pour sa proximité d'avec Roger Milla.
La succession d'Akono Jean Paul est
désormais ouverte. En effet, Ferdinand Adoum Garoua, Ministre des Sports
et de l'Education Physique, vient de demander au Président de la
FECAFOOT de by Text-Enhance">lancer
un appel à candidature pour le choix d'un entraineur à la tête de
l'équipe fanion de football du Cameroun, les Lions Indomptables. Est-ce à
dire que le choix auparavant porté sur Jean Paul Akono par le même
Adoum Garoua n'est plus d'actualité? Qu'est-ce qui peut bien expliquer
ce revirement à 180 degrés d'Adoum Garoua qui, sans avoir requis
préalablement l'avis de la FECAFOOT, avait pris sur lui de faire du
coach Akono, le sélectionneur des quadruples champions d'Afrique?
Nous l'avons déjà répété mille et une fois, Adoum et lya sont de vrais larrons en foire, des vieux complices dans de vieilles affaires... de Coton, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer entre eux. D'ailleurs, il faut souligner qu'au moment où lya a des professionnels de la gestion de la SODECOTON, suite à une descente du Contrôle Supérieur de l'Etat dans cette entreprise que dirige le Président de la section RDPC de la Benoué-Nord depuis près de 30 ans, son employé d'hier, devenu (grâce à son soutien.. .financier entre autres) le patron du sport camerounais, Adoum, ne peut oublier les nombreuses largesses dont il a bénéficié de celui-ci en son temps. On comprend ainsi l'arrivée soudaine à Yaoundé du patron du football africain, Issa Hayatou, appelé à la rescousse par Adoum, pour sortir le «frère» lya du bourbier dans lequel il est empêtré depuis quelque temps.
Nous l'avons déjà dit aussi, l'apparent combat Adoum-lya n'est qu'un leurre permettant aux deux protagonistes de continuer à berner l'opinion nationale qui ne rêve plus que du départ d'Iya de la présidence de la FECAFOOT. C'est une technique bien connue: aiguillonner le peuple vers un sujet de second plan tandis que, le plus urgent, se joue ailleurs. C'est cette tactique que François Hollande, au plus bas des sondages en France et acculé par la droite au sujet de sa politique économique, vient d'appliquer avec l'intervention de l'armée française au Mali; c'est ce qu'il vient également de faire avec la libération des otages français au Cameroun au plus chaud de son projet du «mariage pour tous» et de «l'affaire Cahuzac».
Mauvaise gestion
Ne soyons donc pas dupes. Les «frères» Adoum et lya, empêtrés le premier dans la mauvaise gestion des renouvellements à la tête des fédérations sportives civiles nationales, le second qui a des problèmes à la SODECOTON et qui vient d'être pris en flagrant délit de tricherie au niveau des élections dans les instances départementales et régionales de la FECAFOOT, se donnent mutuellement la main. Adoum veut garder son poste au MINSEP en permettant à lya de garder le sien à la FECAFOOT, puisqu'il sait très bien que ses instructions à l'adresse d'Iya resteront sans suite tant que ce dernier bénéficiera du soutien de la FIFA, qui pourrait suspendre le Cameroun de la suite des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde, en cas d'immixtion de l'Etat dans les affaires de la FECAFOOT. Et pendant que les Camerounais sont entièrement branchés sur ce faux développement, on a vite oublié que les renouvellements à la tête-de la plupart des fédérations sportives se déroulent avec tellement de casseroles, que notre pays, déjà sanctionné partiellement par l'Union Cycliste Internationale (UCI), est déjà suspendu par l'ABA, la fédération mondiale de boxe amateur, et peut-être bientôt par d'autres instances sportives internationales. Et pendant qu'Adoum Garoua et lya mènent les Camerounais en bateau, c'est Jean Paul Akono et ses adjoints qui courent toujours après leurs contrats de travail, plus de six mois après leur recrutement.
Luis Fernandez
Oui, six mois après l'avoir utilisé, M. Adoum Garoua Fernand vient de se rendre compte (avec retard comme toujours) que le recrutement de l’entraîneur national des Lions Indomptables doit commencer par un appel à candidatures lancé par le Président de l'instance faitière du football camerounais. Et quand on connait les relations mi figue-mi raisin qu'Akono entretient depuis quelques années avec lya et sa bande, on ne peut que croire que le glas sonne déjà pour l’entraîneur camerounais qui vient pourtant de qualifier nos Lions pour la suite des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de football ; certains candidats à la succession de « Magnusson» étaient même déjà annoncés à la tète des Lions depuis des mois, notamment le Français Luis Fernandez, qui n'a plus entraîné un club depuis plus de dix ans. De nombreux expatriés auraient d'ores et déjà déposé leur candidature auprès d'Iya Mohammed Shagari Abacha, qui reprocherait secrètement à l'Etat d'avoir imposé Jean Paul Akono, alors que celui-ci n'était en réalité que toléré au poste de DTN Adjoint. Le successeur de «Magnusson » serait même déjà connu du Président de la FECAFOOT, et Adoum Garoua le sait! Jean Paul Akono, l'ami personnel de Roger Albert Milla Moho, alias Roger Milla, son mentor, qu'il appelle affectueusement «Kadhafi», aujourd'hui en total désaccord avec lya et la FECAFOOT, doit-il être viré de la sorte? On pourrait répondre par la négative.
Nous l'avons déjà répété mille et une fois, Adoum et lya sont de vrais larrons en foire, des vieux complices dans de vieilles affaires... de Coton, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer entre eux. D'ailleurs, il faut souligner qu'au moment où lya a des professionnels de la gestion de la SODECOTON, suite à une descente du Contrôle Supérieur de l'Etat dans cette entreprise que dirige le Président de la section RDPC de la Benoué-Nord depuis près de 30 ans, son employé d'hier, devenu (grâce à son soutien.. .financier entre autres) le patron du sport camerounais, Adoum, ne peut oublier les nombreuses largesses dont il a bénéficié de celui-ci en son temps. On comprend ainsi l'arrivée soudaine à Yaoundé du patron du football africain, Issa Hayatou, appelé à la rescousse par Adoum, pour sortir le «frère» lya du bourbier dans lequel il est empêtré depuis quelque temps.
Nous l'avons déjà dit aussi, l'apparent combat Adoum-lya n'est qu'un leurre permettant aux deux protagonistes de continuer à berner l'opinion nationale qui ne rêve plus que du départ d'Iya de la présidence de la FECAFOOT. C'est une technique bien connue: aiguillonner le peuple vers un sujet de second plan tandis que, le plus urgent, se joue ailleurs. C'est cette tactique que François Hollande, au plus bas des sondages en France et acculé par la droite au sujet de sa politique économique, vient d'appliquer avec l'intervention de l'armée française au Mali; c'est ce qu'il vient également de faire avec la libération des otages français au Cameroun au plus chaud de son projet du «mariage pour tous» et de «l'affaire Cahuzac».
Mauvaise gestion
Ne soyons donc pas dupes. Les «frères» Adoum et lya, empêtrés le premier dans la mauvaise gestion des renouvellements à la tête des fédérations sportives civiles nationales, le second qui a des problèmes à la SODECOTON et qui vient d'être pris en flagrant délit de tricherie au niveau des élections dans les instances départementales et régionales de la FECAFOOT, se donnent mutuellement la main. Adoum veut garder son poste au MINSEP en permettant à lya de garder le sien à la FECAFOOT, puisqu'il sait très bien que ses instructions à l'adresse d'Iya resteront sans suite tant que ce dernier bénéficiera du soutien de la FIFA, qui pourrait suspendre le Cameroun de la suite des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde, en cas d'immixtion de l'Etat dans les affaires de la FECAFOOT. Et pendant que les Camerounais sont entièrement branchés sur ce faux développement, on a vite oublié que les renouvellements à la tête-de la plupart des fédérations sportives se déroulent avec tellement de casseroles, que notre pays, déjà sanctionné partiellement par l'Union Cycliste Internationale (UCI), est déjà suspendu par l'ABA, la fédération mondiale de boxe amateur, et peut-être bientôt par d'autres instances sportives internationales. Et pendant qu'Adoum Garoua et lya mènent les Camerounais en bateau, c'est Jean Paul Akono et ses adjoints qui courent toujours après leurs contrats de travail, plus de six mois après leur recrutement.
Luis Fernandez
Oui, six mois après l'avoir utilisé, M. Adoum Garoua Fernand vient de se rendre compte (avec retard comme toujours) que le recrutement de l’entraîneur national des Lions Indomptables doit commencer par un appel à candidatures lancé par le Président de l'instance faitière du football camerounais. Et quand on connait les relations mi figue-mi raisin qu'Akono entretient depuis quelques années avec lya et sa bande, on ne peut que croire que le glas sonne déjà pour l’entraîneur camerounais qui vient pourtant de qualifier nos Lions pour la suite des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de football ; certains candidats à la succession de « Magnusson» étaient même déjà annoncés à la tète des Lions depuis des mois, notamment le Français Luis Fernandez, qui n'a plus entraîné un club depuis plus de dix ans. De nombreux expatriés auraient d'ores et déjà déposé leur candidature auprès d'Iya Mohammed Shagari Abacha, qui reprocherait secrètement à l'Etat d'avoir imposé Jean Paul Akono, alors que celui-ci n'était en réalité que toléré au poste de DTN Adjoint. Le successeur de «Magnusson » serait même déjà connu du Président de la FECAFOOT, et Adoum Garoua le sait! Jean Paul Akono, l'ami personnel de Roger Albert Milla Moho, alias Roger Milla, son mentor, qu'il appelle affectueusement «Kadhafi», aujourd'hui en total désaccord avec lya et la FECAFOOT, doit-il être viré de la sorte? On pourrait répondre par la négative.