Lions Indomptables: Denis Lavagne pour quel avenir?
DOUALA - 20 Février 2012
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
Regard prospectif sur le technicien et même des Lions indomptables en mal de renaissance. Les hommes se succèdent à la tête des Lions et se ressemblent.
Nommé à la tête de l’équipe nationale du Cameroun courant novembre 2011, l’ancien entraîneur de Cotonsport de Garoua n’avait jusqu’ici signé son contrat. Du moins, jusqu’à ce que le concerné qui, il y a quelques jours seulement, se plaignait encore de ce que sa situation ne fût pas encore été régularisée, a surpris la presse camerounaise lors de la conférence de presse de jeudi dernier, en annonçant que «s’agissant des contrats, ils ont été signés, tout est rentré dans l’ordre». A la surprise générale. Pour ce dernier, le retard était simplement du au fait qu’«on voulait avoir la confirmation du nouveau ministre que rien n’avait changé dans la volonté de m’engager». Quand? Où? Avec qui le technicien a-t-il signé l’accord d’engagement? Nul ne le sait. Pour combien de temps? «Je l’avais déjà dit lors de ma première conférence de presse. Allez consulter vos notes et vous le verrez», a-t-il ajouté. Face à la l’insistance des journalistes, Denis Lavagne n’a rien dit de plus sur ce contrat, si ce n’est que «l’une de ses missions est de qualifier le Cameroun pour la Can 2013». Mais continue de soutenir que son contrat a été signé. Sous le rire narquois de Tombi à Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football qui l’accompagnait dans cette sortie médiatique.
Et un confrère de lâcher, dépité: «En tout cas, nous vous soutiendront lorsque vous irez vous plaindre à la Fifa». S’appuyant sur le fait que Paul Le Guen est l’un des rares entraîneurs des Lions à n’avoir pas porté plainte contre le Cameroun après leur séparation. Denis Lavagne est resté de marbre. Lui qui a pratiquement été parachuté à la tête des Lions, alors que l’opinion spéculait sur les noms de grands entraîneurs pour réveiller le Lion endormi et à genoux depuis le mondial 2010. Et des sources dignes de foi ont révélé le désaveu de Michel Zoa, l’ancien ministre en charge des sports, sur le profil que présentait cet éducateur de sport. Avant de céder finalement à Iya Mohammed qui tenait à placer son pion; en même temps que la Fécafoot refusait de confirmer son intention de désigner Denis Lavagne pour remplacer Javier Clemente. Toujours est-il que ni la presse camerounaise, ni des cadres de la sélection, ne voulaient voir ce Français sur le banc de touche camerounais. Et le premier contact trahit cette incompatibilité d’humeur. Alors que les joueurs boudent sournoisement leur entraîneur, ce dernier vit un échange verbal des plus violents avec des journalistes.
C’est que, le technicien français vogue dans une marre aux caïmans. Ses employeurs, se refusant à s’attacher les services de techniciens prêts à travailler sur le long terme, sont habitués à recruter des entraîneurs peu connus, les utiliser le temps d’une ou deux compétitions, puis les lâcher une fois que les résultats sportifs ne sont pas au rendez-vous. Après avoir quelques fois profité de quelques prébendes sur le dos de ces derniers. Les cas Otto Pfister et Javier Clemente sont légion. On n’en est pas encore là. Mais il serait difficile, voire ridicule pour Denis Lavagne de se plaindre le jour où cela capotera. Lui qui cautionne l’imposture et préfère l’obscurité à l’ombre. Les Lions indomptables, agonisant aujourd’hui, pourraient finalement avoir rendu l’âme.
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
Regard prospectif sur le technicien et même des Lions indomptables en mal de renaissance. Les hommes se succèdent à la tête des Lions et se ressemblent.
Nommé à la tête de l’équipe nationale du Cameroun courant novembre 2011, l’ancien entraîneur de Cotonsport de Garoua n’avait jusqu’ici signé son contrat. Du moins, jusqu’à ce que le concerné qui, il y a quelques jours seulement, se plaignait encore de ce que sa situation ne fût pas encore été régularisée, a surpris la presse camerounaise lors de la conférence de presse de jeudi dernier, en annonçant que «s’agissant des contrats, ils ont été signés, tout est rentré dans l’ordre». A la surprise générale. Pour ce dernier, le retard était simplement du au fait qu’«on voulait avoir la confirmation du nouveau ministre que rien n’avait changé dans la volonté de m’engager». Quand? Où? Avec qui le technicien a-t-il signé l’accord d’engagement? Nul ne le sait. Pour combien de temps? «Je l’avais déjà dit lors de ma première conférence de presse. Allez consulter vos notes et vous le verrez», a-t-il ajouté. Face à la l’insistance des journalistes, Denis Lavagne n’a rien dit de plus sur ce contrat, si ce n’est que «l’une de ses missions est de qualifier le Cameroun pour la Can 2013». Mais continue de soutenir que son contrat a été signé. Sous le rire narquois de Tombi à Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football qui l’accompagnait dans cette sortie médiatique.
Et un confrère de lâcher, dépité: «En tout cas, nous vous soutiendront lorsque vous irez vous plaindre à la Fifa». S’appuyant sur le fait que Paul Le Guen est l’un des rares entraîneurs des Lions à n’avoir pas porté plainte contre le Cameroun après leur séparation. Denis Lavagne est resté de marbre. Lui qui a pratiquement été parachuté à la tête des Lions, alors que l’opinion spéculait sur les noms de grands entraîneurs pour réveiller le Lion endormi et à genoux depuis le mondial 2010. Et des sources dignes de foi ont révélé le désaveu de Michel Zoa, l’ancien ministre en charge des sports, sur le profil que présentait cet éducateur de sport. Avant de céder finalement à Iya Mohammed qui tenait à placer son pion; en même temps que la Fécafoot refusait de confirmer son intention de désigner Denis Lavagne pour remplacer Javier Clemente. Toujours est-il que ni la presse camerounaise, ni des cadres de la sélection, ne voulaient voir ce Français sur le banc de touche camerounais. Et le premier contact trahit cette incompatibilité d’humeur. Alors que les joueurs boudent sournoisement leur entraîneur, ce dernier vit un échange verbal des plus violents avec des journalistes.
C’est que, le technicien français vogue dans une marre aux caïmans. Ses employeurs, se refusant à s’attacher les services de techniciens prêts à travailler sur le long terme, sont habitués à recruter des entraîneurs peu connus, les utiliser le temps d’une ou deux compétitions, puis les lâcher une fois que les résultats sportifs ne sont pas au rendez-vous. Après avoir quelques fois profité de quelques prébendes sur le dos de ces derniers. Les cas Otto Pfister et Javier Clemente sont légion. On n’en est pas encore là. Mais il serait difficile, voire ridicule pour Denis Lavagne de se plaindre le jour où cela capotera. Lui qui cautionne l’imposture et préfère l’obscurité à l’ombre. Les Lions indomptables, agonisant aujourd’hui, pourraient finalement avoir rendu l’âme.