Lions indomptables: Ce que Eto’o reproche à la Fécafoot
YAOUNDÉ - 30 Aout 2012
© Ateba Biwolé | Le Jour
© Ateba Biwolé | Le Jour
Selon le capitaine, les problèmes sont restés les mêmes depuis le débrayage de Marrakech.
La crise entre la Fédération
camerounaise de football (Fécafoot), le ministère des Sports et Samuel
Eto’o, le capitaine des Lions indomptables, s’est davantage envenimée
lundi dernier avec la lettre d’Eto’o à Iya Mohammed, le président de la
Fécafoot. Lettre dans laquelle le capitaine de l’Anzhi Makhatchkala
(Russie) justifie son refus de répondre à l’appel de Denis Lavagne,
l’entraîneur des Lions, par «l’amateurisme» qui prévaut dans
l’encadrement de l’équipe nationale. «Notre équipe nationale fanion
continue toujours de baigner dans un environnement caractérisé par
l’amateurisme et la mauvaise organisation incompatible avec les
exigences du sport de haut niveau», a déclaré Samuel Eto’o lundi dernier
depuis Moscou.
Le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables estime donc que le mal est resté le même depuis le scandale de Marrakech. En novembre 2011, à Marrakech au Maroc, Samuel Eto’o et ses coéquipiers avaient décidé de ne pas disputer un match amical contre l’Algérie pour revendiquer des primes et exiger la professionnalisation de l’équipe nationale. Après ce scandale, le quadruple ballon d’or a été suspendu pour huit mois par la Fécafoot. Mais il a tenu à exprimer ses griefs: «Tout ce que nous demandons, c’est d’être dans les meilleures conditions. C’est la responsabilité et quand on est responsable, on anticipe, on prévoit. C’est ça la responsabilité et c’est ce que nous attendons des dirigeants de la Fécafoot».
La Fécafoot divise les joueurs
Eto’o s’est par ailleurs expliqué sur ses relations tendues avec la Fécafoot: «Moi, je suis le capitaine de cette équipe, mais est-ce qu’il est normal qu’il y ait des réunions dans mon dos, alors que nous sommes dans la même équipe? C’est à cause des dirigeants de la Fécafoot et du ministère des Sports; c’est intéressé, parce qu’ils veulent qu’il y ait une division, parce qu’ils veulent contrôler l’argent. Le problème, c’est l’argent. L’Etat du Cameroun n’a pas à sortir son argent pour payer les joueurs, parce que nous remplissons les caisses de la Fécafoot avec nos jambes. Je joue au football, j’aime mon pays, mais je mets de l’argent dans les caisses alors que d’autres s’enrichissent. Depuis des années, j’ai compris où est le problème et comme j’ai commencé à lutter contre ce problème, je suis l’homme à abattre, c’est tout».
A la Fécafoot et au ministère des Sports, les problèmes que pose Samuel Eto’o sont balayés du revers de la main par les responsables. Blaise Ombga, le directeur du Développement des sports de haut niveau au ministère des Sports, impliqué dans le scandale de Marrakech, n’a pas souhaité réagir à ce sujet.
Le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables estime donc que le mal est resté le même depuis le scandale de Marrakech. En novembre 2011, à Marrakech au Maroc, Samuel Eto’o et ses coéquipiers avaient décidé de ne pas disputer un match amical contre l’Algérie pour revendiquer des primes et exiger la professionnalisation de l’équipe nationale. Après ce scandale, le quadruple ballon d’or a été suspendu pour huit mois par la Fécafoot. Mais il a tenu à exprimer ses griefs: «Tout ce que nous demandons, c’est d’être dans les meilleures conditions. C’est la responsabilité et quand on est responsable, on anticipe, on prévoit. C’est ça la responsabilité et c’est ce que nous attendons des dirigeants de la Fécafoot».
La Fécafoot divise les joueurs
Eto’o s’est par ailleurs expliqué sur ses relations tendues avec la Fécafoot: «Moi, je suis le capitaine de cette équipe, mais est-ce qu’il est normal qu’il y ait des réunions dans mon dos, alors que nous sommes dans la même équipe? C’est à cause des dirigeants de la Fécafoot et du ministère des Sports; c’est intéressé, parce qu’ils veulent qu’il y ait une division, parce qu’ils veulent contrôler l’argent. Le problème, c’est l’argent. L’Etat du Cameroun n’a pas à sortir son argent pour payer les joueurs, parce que nous remplissons les caisses de la Fécafoot avec nos jambes. Je joue au football, j’aime mon pays, mais je mets de l’argent dans les caisses alors que d’autres s’enrichissent. Depuis des années, j’ai compris où est le problème et comme j’ai commencé à lutter contre ce problème, je suis l’homme à abattre, c’est tout».
A la Fécafoot et au ministère des Sports, les problèmes que pose Samuel Eto’o sont balayés du revers de la main par les responsables. Blaise Ombga, le directeur du Développement des sports de haut niveau au ministère des Sports, impliqué dans le scandale de Marrakech, n’a pas souhaité réagir à ce sujet.