Dans une sortie sur Téléfoot dimanche 2 février, le goleador de Lorient a fait des déclarations audacieuses sur le capitaine des Lions Indomptables.
Vincent Aboubakar, l’un des très probables attaquants des Lions indomptables du Cameroun au prochain mondial du Brésil, était invité hier via un enregistrement vidéo, sur Téléfoot émission de sport de la chaîne Tf1. Une invitation qui se justifie par sa forme constante de début de saison, mais aussi, par ses exploits de la vielle. Samedi 02 février 2014, lors du match à domicile comptant pour la 23e journée, opposant son équipe, Lorient (10e) contre AS Monaco (2e), il s’est fait à nouveau distinguer en ouvrant le score dès la 12e minute de jeu. Puis, à la 73e minute, il est le passeur décisif sur le deuxième but de son coéquipier Aliadiere, qui permet à Lorient de mener au score (2-1). Ils vont malheureusement se faire rattraper à 3 minutes de la fin du match sur un but de Kurzawa, qui permet à Monaco de rentrer sur le Rocher avec un point si important, qui leur permet de coller à cinq longueurs du Psg.
Une performance de plus en plus régulière et constante de l’attaquant
camerounais, troisième meilleur buteur de Ligue 1, derrière les
parisiens Ibrahimovic et Cavani. Ce qui lui vaut d’être sous tous les
projecteurs de la presse sportive française et notamment ce «quart
d’heure» que va lui consacrer l’une des émissions la plus prisée du
football : «Téléfoot», dimanche dernier sur Tf1, où un documentaire
d’environ 5 minutes sera consacré sur ses exploits cette saison sous les
couleurs de Lorient.
Si l’attaquant en forme des Lions indomptables nous aura laissés en
toute quiétude lorsqu’il parle de ses gestes répétitifs aux
entrainements qui facilitent et justifient son rendement sur le terrain,
son envie de toujours réussir à Lorient ; son point de vue sur Samuel
Eto’o va laisser cependant dubitatif et risque de réveiller les vieux
démons dans la tanière des Lions.
Sur le capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o, la superstar,
avec 112 sélections, Aboubakar Vincent va faire une allusion insidieuse
sur l’âge et la longévité du meilleur buteur des Lions indomptables de
tous les temps : «On ne peut pas jouer en sélection jusqu’à 50 ans»
insinuera-t-il. Une déclaration qui va défrayer la chronique dans les
prochains jours dans la presse sportive camerounaise. Surtout que depuis
son passage au championnat professionnel de Russie, où il a passé deux
saisons douillettes frisant une retraite anticipée, Samuel Eto’o, 32
ans, même revenu à Chelsea suscite des interrogations sur son rendement
sportif. Ses apparitions pas toujours régulières et ses exploits
sporadiques étant des éléments d’analyse non négligeables sur sa
capacité de conduire les Lions indomptables vers une performance de rêve
à cette coupe du monde, Brésil 2014.
Persistant dans ce langage d’un frustré qui réclame plus de
considération dans les Lions afin qu’il ne soit plus réduit à la
banquette comme il a été relégué lors du dernier match qualificatif des
Lions face à la Tunisie (4-1), il va avoir cette appréciation sur Samuel
Eto’o : «Je le considère comme tous les autres joueurs de la
sélection».
Mais pour ceux qui savent l’ambiance dans la tanière, Vincent Aboubakar a toujours estimé que s’il n’était pas titulaire, c’est parce que Samuel Eto’o ne voulait pas de lui. Et lors d’un regroupement à Yaoundé, il n’a pas manqué de lancer au capitaine des Lions : «Ton temps est dépassé, maintenant c’est le nôtre». Et à cette époque, déjà il n’était pas le flamboyant attaquant de Lorient. C’est dire que Vincent Aboubakar n’a pas attendu qu’il prenne du volume dans Lorient pour réclamer plus de considération.