Limogeage de Jean Marcel Dayas Mounoume: Détournements des fonds, sport national au Port Autonome de Douala
YAOUNDÉ - 27 Mars 2012
© René ATANGANA | La Météo
Selon les syndicats portuaires, et plus particulièrement le syndicat des acconiers, Jean Marcel Dayas Mounoume s'est résolu de ne pas payer une créance de 1 milliard huit cent millions FCFA, en évoquant le non respect des accords de solde. Le fils Sawa aurait saigné le Port de plus de trente milliards en trois années seulement. Les audits sur sa gestion évaluent à 53 milliards de FCFA les détournements perpétrés sous sa direction. Au Conseil d'administration du 11 novembre 2011, les administrateurs n'ont pas donné le quitus à la gestion de Dayas Mounoume. Ils étaient certainement informés du rapport des fins limiers du Conseil supérieur de l'Etat. Il y a un mois, le Premier ministère lui exigeait la copie de tous les marchés publics octroyés par le Pad ces dernières années. Avant cette requête, le président du Conseil d'administration du Pad, Faï Yengo suggérait un peu plus de compréhension à Dayas Mounoume dans sa relation avec les détenteurs d'intérêts du Port autonome de Douala, En rappel, Jean Marcel Dayas Mounoume a hérité, à sa prise de fonction le 25 janvier 2008, d'une provision financière de 25 milliards de FCFA, de son prédécesseur Emmanuel Etoundi Oyono. Il aurait dilapidé ce précieux trésor à des fins inconnues.
Monsieur «Trois f» entrera dans l'histoire tristement célèbre du Pad. Trois f: fesses, fric et frime tient de son inclination prononcée au lucre et à la luxure. Il aura transformé le mastodonte de l'économie camerounaise en foyer de tension latent avec les employés. Le Pad est à ce jour un volcan social qui peut entrer en éruption à tout moment. Drôle d'héritage à la postérité!
© René ATANGANA | La Météo
Selon
les syndicats portuaires, et plus particulièrement le syndicat des
acconiers, Jean Marcel Dayas Mounoume s'est résolu de ne pas payer une
créance de 1 milliard huit cent millions FCFA, en évoquant le non
respect des accords de solde.
Selon les syndicats portuaires, et plus particulièrement le syndicat des acconiers, Jean Marcel Dayas Mounoume s'est résolu de ne pas payer une créance de 1 milliard huit cent millions FCFA, en évoquant le non respect des accords de solde. Le fils Sawa aurait saigné le Port de plus de trente milliards en trois années seulement. Les audits sur sa gestion évaluent à 53 milliards de FCFA les détournements perpétrés sous sa direction. Au Conseil d'administration du 11 novembre 2011, les administrateurs n'ont pas donné le quitus à la gestion de Dayas Mounoume. Ils étaient certainement informés du rapport des fins limiers du Conseil supérieur de l'Etat. Il y a un mois, le Premier ministère lui exigeait la copie de tous les marchés publics octroyés par le Pad ces dernières années. Avant cette requête, le président du Conseil d'administration du Pad, Faï Yengo suggérait un peu plus de compréhension à Dayas Mounoume dans sa relation avec les détenteurs d'intérêts du Port autonome de Douala, En rappel, Jean Marcel Dayas Mounoume a hérité, à sa prise de fonction le 25 janvier 2008, d'une provision financière de 25 milliards de FCFA, de son prédécesseur Emmanuel Etoundi Oyono. Il aurait dilapidé ce précieux trésor à des fins inconnues.
Monsieur «Trois f» entrera dans l'histoire tristement célèbre du Pad. Trois f: fesses, fric et frime tient de son inclination prononcée au lucre et à la luxure. Il aura transformé le mastodonte de l'économie camerounaise en foyer de tension latent avec les employés. Le Pad est à ce jour un volcan social qui peut entrer en éruption à tout moment. Drôle d'héritage à la postérité!