Libye - Assassinat du colonel Kadhafi : un officiel libyen accuse les services français !
Près
d’un an après l’assassinat du colonel Kadhafi dans des circonstances
troubles, les vérités de l’opération commencent à voir jour et ce sont
les officiels libyens actuels qui accusent leur allié français d’avoir
lâchement tué le colonel pour l’empêcher de parler ! Il y a deux jours
Mahmoud Jibril, ancien Premier ministre du gouvernement de transition et
aujourd'hui président du Conseil exécutif du Conseil national de
transition (CNT) déclara tout simplement ceci dans une interview livrée à
la télévision égyptienne Dream TV, basée au Caire :
«Un agent étranger était infiltré avec les brigades révolutionnaires pour tuer le colonel Kadhafi» !
Ces informations ont été reprises avec éléments nouveaux à l’appui par
le journal italien le Corriere della Serra : « le colonel Muammar
Kadhafi aurait été tué par un agent des services de renseignement
français. » Le mérite de la capture de Muammar Kadhafi, l'ex chef
d'Etat libyen, le 20 octobre 2011, reviendrait aux services secrets
français, selon le journal.Le coup de feu mortel à la tête du colonel
libyen aurait été tiré par un agent des services secrets français et non
par les hommes des Brigades révolutionnaires libyennes.Ce n'est pas la
première fois que la version officielle de la capture et de la mort du
Raïs est mise en doute.
Au sein des cercles diplomatiques occidentaux basés à Tripoli, des informations auraient toujours circulé quant à une implication des services de renseignement français. Si effectivement des agents étrangers accompagnaient les hommes des brigades révolutionnaires pour assassiner Muammar Kadhafi, «ce ne pouvait être que des agents français.» Un raisonnement vraisemblable en raison du soutien de l'OTAN, renforcé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, à la révolution de l'époque.
Ces révélations seraient renforcées par d'autres informations dévoilées au journal le Courrier, à Benghazi, par Rami El Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignement étrangères au nom du Conseil national de transition, l’ancien organe autonome de révolutionnaires libyens. Kadhafi aurait été localisé à Syrte grâce à ses échanges avec le gouvernement syrien via son téléphone satellite Iridium. Avec ces informations, la localisation du dictateur était un jeu d'enfant pour les experts de l'OTAN.
Cette nouvelle version de la mort de Muammar
Kadhafi surgit au moment où a été officialisé le décès d'un de ses
meurtriers présumés : Omran Ben Chaaban. Enlevé en Libye par des
partisans de l'ex-chef de l'Etat et gravement blessé par balles, il
avait bénéficié d'un visa humanitaire pour la France ! Cet étudiant en
électricité était apparu à plusieurs reprises dans des vidéos
brandissant le revolver en or de l’ancien homme fort du pays. Il a
succombé lundi 25 septembre des suites de ses blessures… dans un hôpital
parisien, selon une source du Quai d’Orsay.
Une chose est sure : la vérité finit toujours par triompher et le coupable par payer ! Pour le cas du colonel, wait and see !