Lettre ouverte à M. François Hollande, président de la République Française - Ou « Le cynisme anti-africain du Président Hollande au Sommet de l’Oif » !
DOUALA - 30 OCT. 2012
© Michel Conac* | Le Messager
"Monsieur le Président, l’Oif reste un hochet anachronique puisque sans le support d’un volet économique fort le rayonnement de la langue et de la culture française subira à brève échéance le même sort que celui de la dentelle en pays Bigouden ! Sympathique et émouvante image du passé et du trépassé !"
© Michel Conac* | Le Messager
"Monsieur le Président, l’Oif reste un hochet anachronique puisque sans le support d’un volet économique fort le rayonnement de la langue et de la culture française subira à brève échéance le même sort que celui de la dentelle en pays Bigouden ! Sympathique et émouvante image du passé et du trépassé !"
Lettre ouverte à M.
François Hollande, président de la République Française. Ou « Le cynisme
anti-africain du Président Hollande au Sommet de l’Oif » !
Monsieur le Président,
Lors de votre participation au XIVème Sommet de l’Oif à Kinshasa, vous avez voulu délivrer des messages forts de la France à l’Afrique, tant à Dakar qu’à Kinshasa.
En temps que Français, expatrié volontaire à Yaoundé et très respectueux de mes hôtes Camerounais, je ne peux que stigmatiser la teneur de vos principaux propos tels que repris par la presse internationale, propos qui révèlent l’hypocrisie de la « politique africaine » de la France envers les peuples africains. En cela, votre gouvernement reste à peu de choses près dans le droit fil de celle, illisible et pleine de duperie envers les Africains de votre prédécesseur, mais aussi des Présidents Chirac et Mitterrand qui ne sont préoccupés que des aspects folkloriques du continent, mais certainement pas du développement de ses populations.
D’ailleurs, à Dakar, Monsieur le Président vous avez déclaré ceci :
« Je ne suis pas venu en Afrique pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale. Je considère les Africains comme des partenaires et des amis. L'amitié crée des devoirs, le premier d'entre eux est la sincérité. Nous devons tout nous dire, sans ingérence mais avec exigence». Là encore ça ressemble à du « Sarkozy réchauffé » avec ses propos avant le XXVème Sommet Afrique-France qui s’était tenu à Nice en mai 2010.
.
Je n’illustrerai mon propos que par quatre exemples.
Premier exemple, vous avez déclaré à Kinshasa:
« L'avenir de la francophonie, il est ici, en Afrique (...) Le français n'appartient pas à la France, il vous appartient, il est à vous.».
Mais dans le même temps, les Africains natifs de pays qui, comme le Cameroun où je vis, ont pour langue nationale le français, qui est la langue de leur enseignement dès l’école maternelle, ce français qui est la langue spontanément parlée entre citoyens sauf « au village » (et encore s’il est petit et dans une brousse perdue ), donc ces Africains se voient imposer par l’Ofii (1) un … test de français s’ils veulent venir faire des études en France ! Donc oui, Monsieur le Président vous avez bien lu, la France que vous dirigez insulte l’intelligence de ces Camerounais (et autres Africains) francophones patentés en leur imposant un très dégradant …. « test de français » !
C’est ce qui est arrivé à mon épouse camerounaise (Bac +5) qui s’est vu imposer deux tests de français, obligatoires dans l’attribution de visas pour compléter sa formation en France : le premier test par l’Ofii à Yaoundé et le second par l’Ofii de Besançon où elle réside pour ses études, ce qui tendrait par ailleurs à démontrer que les officines de l’Ofii en métropole n’ont même pas confiance dans celles à l’étranger.
Donc carton rouge pour cette hypocrisie éhontée, monsieur le Président, car vous n’abolissez pas cette brimade des tests de français en chantant à l’oreille des Africains que « le Français vous appartient, il est à vous » ! Vous ne manquez pas de cynisme !
Le second exemple d’hypocrisie avérée, c’est lorsque vous avez parlé de « la langue française indissociable de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen rédigée dans cette langue par les révolutionnaires de 1789, ainsi que des valeurs de démocratie et de libertés qui s’y attachent ».
Sauf que ce discours aux accents incantatoires masque les réalités suivantes :
- En 1789 le Français était la langue des lettrés du Monde (i.e. de l’Europe) et comme en plus les Sieyès, Condorcet, Mirabeau et autres Diderot étaient … français ils n’allaient pas rédiger leur textes en anglais, en allemand ou en russe !
Donc n’accaparons pas le Hasard de l’Histoire pour des manigances politiciennes !
- Cette Déclaration de 1789 ne mettait pas fin à …. la traite des Noirs, donc à l’esclavage des Africains ! Nos révolutionnaires n’allaient pas massivement jusque là, même pas le « joyeux » Robespierre !
- La langue française n’est pas un bouclier invulnérable qui défend la démocratie, du moins pour ceux, dont je m’honore de faire partie, qui pensent que les « affaires » suivantes devraient inciter les dirigeants français de droite comme de gauche à s’abstenir de donner des leçons de démocratie, de droiture et de transparence à leurs homologues africains, alors qu’ils se sont tus et n’ont rien fait pour que la vérité éclate sur des affaires graves dont je cite pêle-mêle : sous la droite, assassinats des ministres Robert Boulin et de Broglie, rétro-commissions au Pakistan, et sous la gauche de Mitterrand, pendant le « règne » duquel vous vous êtes tu, Monsieur Hollande, le Rainbow Warrior, et les « suicides » de deux ministres dont le premier d’entre eux, Pierre Bérégovoy et François de Grosouvre sans oublier la mort « étonnante » de Patrice Pelat, l’ami intime de Mitterrand empêtré dans un scandale financier.
Je ne peux passer sous silence non plus l’hypocrisie de votre gouvernement encore, qui parle des Droits de l’Homme mais a refusé à mes 2 filles âgées de 12 ans et 9 ans, certes camerounaises, leurs visas Schengen pour venir passer les mois de juillet et août 2012 auprès de leur mère. Leur mère adorée qui est en France en combinant des études et un dur travail en hôpital, mère qu’elles n’avaient pas vue depuis … 1 an et qui n’avait elle, que 8 jours de congés !
Et notre demande d’explication auprès de Monsieur Valls sur ce fait grave est restée lettre morte à ce jour, malgré l’appui de Mme Martine Aubry et la transmission du dossier à M. Valls par le Chef de cabinet de votre … Premier Ministre. L’hypocrisie de ce refus de visas est d’ailleurs un comble ! En effet, deux des trois motifs avancés sont des mensonges avérés et le 3ème est le procès d’intention classique que « nos filles pourraient ne pas rentrer au Cameroun, détournant ainsi la procédure (inique par ailleurs) de regroupement familial ». Procès d’intention classique de votre barbouze de service au Consulat de Yaoundé, mais procès d’intention quand même dans une République qui se targue d’être …. exemplaire et de vouloir donner des leçons aux Chefs d’Etats (indépendants) africains ! Un comble !!
Faire la « morale » aux Chefs d’Etats d’Afrique sur le respect des Droits de l’Homme et la démocratie, comme vous le fîtes à Kinshasa, alors que vous-même brimez vos concitoyens pour des procès d’intention, alors oui, c’est un comble !!
Si c’est là votre conception de « l’humanisme à la Française » Monsieur le Président, je ne vois aucun changement dans la pratique par rapport à votre prédécesseur. Où est donc le « changement » que vous promettiez pendant votre campagne électorale ?
Le troisième exemple de l’hypocrisie de vos propos, a été le fleuron des « marronniers » en la matière, c'est-à-dire l’annonce très solennelle de « fin de la Françafrique », qui n’en finit pas de finir puisque déjà annoncée par les présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy !
Mais le problème est que, si agiter le fantôme de la Françafrique, ça fait toujours bien dans un discours à destination des gogos métropolitains, c’est très ringard, car très décalé par rapport à la réalité du terrain. Il serait bon, Monsieur le Président, que vos sherpas révisent leurs fiches et qu’au lieu de venir traîner leurs souliers de marque dans les hôtels de luxe des capitales africaines, ils viennent plutôt les traîner dans la boue de latérite des chantiers qui fleurissent partout et dont nombre sont réalisés par des Chinois, mais aussi par des Indiens, des Coréens et très récemment par des Marocains.
La Françafrique n’est plus qu’un oripeau qui n’intéresse plus que de vieux politiciens nostalgiques de grand papa ! Les réalités économiques sont ailleurs.
Le quatrième et dernier exemple de l’hypocrisie de la politique africaine de la France via l’Oif est que l’on ne cesse de promouvoir notre culture, mais que la France oublie que plus de 90% des préoccupations des jeunes africains sont d’ordre économique.
Donc l’Oif (ou une autre structure) sans un grand et principal volet économique très fort et volontariste, pour favoriser et développer à grande échelle les initiatives économiques individuelles, mais aussi la formation professionnelle, n’est guère qu’un hochet à usage des dames patronnesses et des droits de l’hommistes très bobos de St Germain des Prés !
Et ne nous parlez pas de l’Agence Française de Développement (Afd) dont ce n’est pas du tout la mission !
En conclusion, Monsieur le Président, l’Oif reste un hochet anachronique puisque sans le support d’un volet économique fort le rayonnement de la langue et de la culture française subira à brève échéance le même sort que celui de la dentelle en pays Bigouden ! Sympathique et émouvante image du passé et du trépassé !
Et vos propos ont bien montré le cynisme avec lequel vous abordez les problématiques africaines, sans volet économique, sans transparence sur le budget de l’Oif, mais avec notre Ministre de la Francophonie qui ne trouve pas d’autre moyen de locomotion qu’un vol à 140 000 € pour aller de Paris à Kinshasa !!
Quant à la politique de la France en Afrique subsaharienne, elle est d’un affligeant anachronisme et est totalement anémiée face à la ruée des entrepreneurs de tous les pays.
*******************
(1) Ofii : Office Français de l’Immigration et de l’Intégration.
Michel Conac*
*Consultant français en développement des PME, Yaoundé
Monsieur le Président,
Lors de votre participation au XIVème Sommet de l’Oif à Kinshasa, vous avez voulu délivrer des messages forts de la France à l’Afrique, tant à Dakar qu’à Kinshasa.
En temps que Français, expatrié volontaire à Yaoundé et très respectueux de mes hôtes Camerounais, je ne peux que stigmatiser la teneur de vos principaux propos tels que repris par la presse internationale, propos qui révèlent l’hypocrisie de la « politique africaine » de la France envers les peuples africains. En cela, votre gouvernement reste à peu de choses près dans le droit fil de celle, illisible et pleine de duperie envers les Africains de votre prédécesseur, mais aussi des Présidents Chirac et Mitterrand qui ne sont préoccupés que des aspects folkloriques du continent, mais certainement pas du développement de ses populations.
D’ailleurs, à Dakar, Monsieur le Président vous avez déclaré ceci :
« Je ne suis pas venu en Afrique pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale. Je considère les Africains comme des partenaires et des amis. L'amitié crée des devoirs, le premier d'entre eux est la sincérité. Nous devons tout nous dire, sans ingérence mais avec exigence». Là encore ça ressemble à du « Sarkozy réchauffé » avec ses propos avant le XXVème Sommet Afrique-France qui s’était tenu à Nice en mai 2010.
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Je n’illustrerai mon propos que par quatre exemples.
Premier exemple, vous avez déclaré à Kinshasa:
« L'avenir de la francophonie, il est ici, en Afrique (...) Le français n'appartient pas à la France, il vous appartient, il est à vous.».
Mais dans le même temps, les Africains natifs de pays qui, comme le Cameroun où je vis, ont pour langue nationale le français, qui est la langue de leur enseignement dès l’école maternelle, ce français qui est la langue spontanément parlée entre citoyens sauf « au village » (et encore s’il est petit et dans une brousse perdue ), donc ces Africains se voient imposer par l’Ofii (1) un … test de français s’ils veulent venir faire des études en France ! Donc oui, Monsieur le Président vous avez bien lu, la France que vous dirigez insulte l’intelligence de ces Camerounais (et autres Africains) francophones patentés en leur imposant un très dégradant …. « test de français » !
C’est ce qui est arrivé à mon épouse camerounaise (Bac +5) qui s’est vu imposer deux tests de français, obligatoires dans l’attribution de visas pour compléter sa formation en France : le premier test par l’Ofii à Yaoundé et le second par l’Ofii de Besançon où elle réside pour ses études, ce qui tendrait par ailleurs à démontrer que les officines de l’Ofii en métropole n’ont même pas confiance dans celles à l’étranger.
Donc carton rouge pour cette hypocrisie éhontée, monsieur le Président, car vous n’abolissez pas cette brimade des tests de français en chantant à l’oreille des Africains que « le Français vous appartient, il est à vous » ! Vous ne manquez pas de cynisme !
Le second exemple d’hypocrisie avérée, c’est lorsque vous avez parlé de « la langue française indissociable de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen rédigée dans cette langue par les révolutionnaires de 1789, ainsi que des valeurs de démocratie et de libertés qui s’y attachent ».
Sauf que ce discours aux accents incantatoires masque les réalités suivantes :
- En 1789 le Français était la langue des lettrés du Monde (i.e. de l’Europe) et comme en plus les Sieyès, Condorcet, Mirabeau et autres Diderot étaient … français ils n’allaient pas rédiger leur textes en anglais, en allemand ou en russe !
Donc n’accaparons pas le Hasard de l’Histoire pour des manigances politiciennes !
- Cette Déclaration de 1789 ne mettait pas fin à …. la traite des Noirs, donc à l’esclavage des Africains ! Nos révolutionnaires n’allaient pas massivement jusque là, même pas le « joyeux » Robespierre !
- La langue française n’est pas un bouclier invulnérable qui défend la démocratie, du moins pour ceux, dont je m’honore de faire partie, qui pensent que les « affaires » suivantes devraient inciter les dirigeants français de droite comme de gauche à s’abstenir de donner des leçons de démocratie, de droiture et de transparence à leurs homologues africains, alors qu’ils se sont tus et n’ont rien fait pour que la vérité éclate sur des affaires graves dont je cite pêle-mêle : sous la droite, assassinats des ministres Robert Boulin et de Broglie, rétro-commissions au Pakistan, et sous la gauche de Mitterrand, pendant le « règne » duquel vous vous êtes tu, Monsieur Hollande, le Rainbow Warrior, et les « suicides » de deux ministres dont le premier d’entre eux, Pierre Bérégovoy et François de Grosouvre sans oublier la mort « étonnante » de Patrice Pelat, l’ami intime de Mitterrand empêtré dans un scandale financier.
Je ne peux passer sous silence non plus l’hypocrisie de votre gouvernement encore, qui parle des Droits de l’Homme mais a refusé à mes 2 filles âgées de 12 ans et 9 ans, certes camerounaises, leurs visas Schengen pour venir passer les mois de juillet et août 2012 auprès de leur mère. Leur mère adorée qui est en France en combinant des études et un dur travail en hôpital, mère qu’elles n’avaient pas vue depuis … 1 an et qui n’avait elle, que 8 jours de congés !
Et notre demande d’explication auprès de Monsieur Valls sur ce fait grave est restée lettre morte à ce jour, malgré l’appui de Mme Martine Aubry et la transmission du dossier à M. Valls par le Chef de cabinet de votre … Premier Ministre. L’hypocrisie de ce refus de visas est d’ailleurs un comble ! En effet, deux des trois motifs avancés sont des mensonges avérés et le 3ème est le procès d’intention classique que « nos filles pourraient ne pas rentrer au Cameroun, détournant ainsi la procédure (inique par ailleurs) de regroupement familial ». Procès d’intention classique de votre barbouze de service au Consulat de Yaoundé, mais procès d’intention quand même dans une République qui se targue d’être …. exemplaire et de vouloir donner des leçons aux Chefs d’Etats (indépendants) africains ! Un comble !!
Faire la « morale » aux Chefs d’Etats d’Afrique sur le respect des Droits de l’Homme et la démocratie, comme vous le fîtes à Kinshasa, alors que vous-même brimez vos concitoyens pour des procès d’intention, alors oui, c’est un comble !!
Si c’est là votre conception de « l’humanisme à la Française » Monsieur le Président, je ne vois aucun changement dans la pratique par rapport à votre prédécesseur. Où est donc le « changement » que vous promettiez pendant votre campagne électorale ?
Le troisième exemple de l’hypocrisie de vos propos, a été le fleuron des « marronniers » en la matière, c'est-à-dire l’annonce très solennelle de « fin de la Françafrique », qui n’en finit pas de finir puisque déjà annoncée par les présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy !
Mais le problème est que, si agiter le fantôme de la Françafrique, ça fait toujours bien dans un discours à destination des gogos métropolitains, c’est très ringard, car très décalé par rapport à la réalité du terrain. Il serait bon, Monsieur le Président, que vos sherpas révisent leurs fiches et qu’au lieu de venir traîner leurs souliers de marque dans les hôtels de luxe des capitales africaines, ils viennent plutôt les traîner dans la boue de latérite des chantiers qui fleurissent partout et dont nombre sont réalisés par des Chinois, mais aussi par des Indiens, des Coréens et très récemment par des Marocains.
La Françafrique n’est plus qu’un oripeau qui n’intéresse plus que de vieux politiciens nostalgiques de grand papa ! Les réalités économiques sont ailleurs.
Le quatrième et dernier exemple de l’hypocrisie de la politique africaine de la France via l’Oif est que l’on ne cesse de promouvoir notre culture, mais que la France oublie que plus de 90% des préoccupations des jeunes africains sont d’ordre économique.
Donc l’Oif (ou une autre structure) sans un grand et principal volet économique très fort et volontariste, pour favoriser et développer à grande échelle les initiatives économiques individuelles, mais aussi la formation professionnelle, n’est guère qu’un hochet à usage des dames patronnesses et des droits de l’hommistes très bobos de St Germain des Prés !
Et ne nous parlez pas de l’Agence Française de Développement (Afd) dont ce n’est pas du tout la mission !
En conclusion, Monsieur le Président, l’Oif reste un hochet anachronique puisque sans le support d’un volet économique fort le rayonnement de la langue et de la culture française subira à brève échéance le même sort que celui de la dentelle en pays Bigouden ! Sympathique et émouvante image du passé et du trépassé !
Et vos propos ont bien montré le cynisme avec lequel vous abordez les problématiques africaines, sans volet économique, sans transparence sur le budget de l’Oif, mais avec notre Ministre de la Francophonie qui ne trouve pas d’autre moyen de locomotion qu’un vol à 140 000 € pour aller de Paris à Kinshasa !!
Quant à la politique de la France en Afrique subsaharienne, elle est d’un affligeant anachronisme et est totalement anémiée face à la ruée des entrepreneurs de tous les pays.
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(1) Ofii : Office Français de l’Immigration et de l’Intégration.
Michel Conac*
*Consultant français en développement des PME, Yaoundé