Lettre au Président de la Commission nationale des droits de l’homme et libertés sur la violation des droits de l’homme

Bangangte:Camer.beMonsieur le Président, Au moment où les Etats Unis d’Amériques, et la commission nationale des droits de l’homme et liberté viennent de clore son rapport sur l’Etat des droits de l’homme au Cameroun pour l’année 2012, certaines localités du pays risquent d’échapper au contrôle de la commission d’où la nécessité pour nous d’apporter à votre connaissance des faits faisant état de la violation des droits de l’homme.
 
Il s’agit du phénomène de la vindicte populaire qui s’évit à Bangangté ces derniers temps et semble être encouragé de manière latente par les autorités pourtant chargés de protéger les citoyens : il s’agit notamment des autorités des forces de l’ordre face à la montée criarde de la justice populaire qui fait beau son chemin à Bangangté et anime la localité.
 
En effet dans la nuit du 11 au 12 Décembre 2012 trois supposés malfrats ont été abattu à Batchingou dans le Département du Ndé à l’Ouest Cameroun par les populations en exécution d’un verdict de la justice populaire.
Selon les dires avérés ces individus auraient été surpris entrain de sectionner les câbles électriques de la société AES Sonal puis livrer à la justice populaire.
 
Parmi les victimes de cet acte crapuleux des populations, une fille âgé de vingt huit ans la nommé NGAWA Irène qu’on ne sait si elle était aussi entrain de sectionner les câbles ou bien on ne sait dans quelle circonstance elle aurait été surprise. Mais de source sûr elle serait parti rendre visite à son petit ami l’une des têtes livré à la vindicte populaire.
 
Toujours est-il que les auteurs de la vindicte populaire dans la plus part des cas restent inconnus mais faut-il constater cette méconnaissance des auteurs connus sous le monde «populations »  si ce n’était l’inertie des autorités traditionnelle, administratives avec le concourt des forces de l’ordre peuvent être identifié si les enquêtes étaient menées avec la plus grande munîtes.  Mais le cas patent des département du NDE de la nuit du 11 au 12 Décembre 2012 ne pouvait être recouvert sous le manteau reconnu d’usage «les populations ont abattu »  car dans la journée du 12/12/2012 les auteurs de cette justice populaire qui ont pu mettre à mort trois personne qui sont décédées successivement l’une sur place, l’autre en chemin pour l’hôpital et le troisième à l’hôpital laissé à son propre sors,
Se sont rendus à la brigade de gendarmerie de Bangangté  de récompense face à leur bravoure et leur hardiesse pour les actes qu’ils venaient de commettre (vindicte populaire) on explique les faits au commandant, comment ils ont surpris les malfrats et la suite et sont rentrés chez eux par la suite sans être inquiété par une quelconque identification de cette autorité pourtant censé protéger les citoyens. Une manière de laisser cour à ce phénomène décrié pourtant par les institutions sur lequel Etat Cameroun ne ménage aucun effort afin qu’un terme soit mis à cette pratique et que les droits de l’homme soit respecté.
Faut-il encore noter que la recrudescence de ce phénomène semble être encouragé dans le NDE surtout que les forces de maintien de l’ordre dans le cas susvisé était informé au moment où ils ont été surpris, mais ne se sont déplacés sachant bien quel était le sors réserver à un malfrat prit en flagrant délit dans la localité.
L’inaction du Commandant dans ce cas  ne pouvait qu’être une manière de dire «  faites d’eux ce que vous aviez l’habitude de faire. »
Ce cas n’est pas un cas isolé car il y’avait de cela deux semaines un autre individu transportant un port (volé) a été abattu lui aussi dans les mêmes circonstances face a la brigade de gendarmerie et non loin du commissariat de sécurité publique de la ville sans que jusqu’à nos jours aucune enquête ne soit ouverte. Une manière de dire « go bifore » ce qui à aboutit au cas de la nuit du 11 au 12 Décembre 2012,  qui semble ne pas être le dénouement d’un long feuilleton qui va continuer.
 
Si un citoyen trouve la mort dans une situation critique, découpé par la machette indice suffisant pour ouvrir une enquête et trouver les criminelles rien n’est fait ne peut-on pas douter ou tout au moins dire que les autorités encouragent que les choses soient ainsi ? Nous notons à ce sujet dans le NDE les cas dans le projet route du NOUN et à Bassamba où trois personnes ont été abattu à la machette il y’a de cela deux mois.

FFCI (Frontline Fighters for Citizens Interests) dont je préside le destiné  attire l’attention de la commission afin que les autorités soient touchés du doigt afin qu’elles sortent de la léthargie dans laquelle elle semble se plonger à Bangangté et que quelque chose soit faite pour que les droits de l’homme soit respecter dans cette localité du triangle nationale car il semble que le buffet est ouvert dans cette contré en matière de Grande Criminalité par la vindicte populaire.
Au vu de ce qui précède, et en ma qualité de Président de FFCI (Frontline Fighters for Citizens Interests) et l’O-PAC (Onward Peassants Association of Cameroon) dont l’objectif premier est la défense des droits humains et les intérêts collectif, j’ai été scandalisé par cet incivisme flagrant.

Ce qui m’amène à réagir en mes qualités. C’est la raison pour laquelle j’en appelle à votre intervention urgente et décisive afin que les criminels dénoncé soient interpellé et qu’un terme soit mis à cette espèce de crimes redoublées, accompagnée cette fois des machettes, vu les éléments avérés, physique et moral entourant l’infraction ; ordonner l’ouverture urgente d’une enquête afin que les mis en cause répondent devant les juridictions compétentes des faits mis a leurs charge, sans quoi nous nous dirigeons vers un avenir aux conséquences extrêmement fâcheuses, qui détendront sur notre unité national tant vantée.

En vous souhaitant bonne réception à la quelle j’attends une prompte réaction, je ne manquerais pas de vous informer du suivi sur le terrain.                                                              
                    Le Président national de FFCI
         
                     Franklin MOWHA
AMPLIATIONS :                                                    
-         Ministre de la Justice Camerounais
-         Procureur Général près la cour d’Appel de l’Ouest
-         Commissaire du Gouvernement près du tribunal militaire Bfs
-         Procureur de la République des tribunaux d’instances de Bgté
-         Gouverneur de la Région de l’Ouest
-         Commandant de Légion des gendarmeries de l’Ouest
-         Délégué Régional près de la Sureté National de l’Ouest
-         Medias Nationaux et Internationaux.

© Correspondance : Franklin MOWHA


17/12/2012
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