Les vraies raisons de l'interpellation du TPG de Yaoundé
Yaoundé, 12 février 2013
© Guy Raymond Elokan | L'Anecdote
Depuis quelques jours, la Gendarmerie mène des enquêtes sur des hommes en tenue, et la Direction de la Police Judiciaire passe au peigne fin le TPG. Une conséquence directe de la mise aux arrêts mercredi 06 février du Beau-fils d'Abah Abah, Emmanuel Mbia Enguene, jusque-là Trésorier Payeur Général de Yaoundé. Une question de faux émoluments aux militaires, estimés à environ 2 milliards FCFA.
© Guy Raymond Elokan | L'Anecdote
Depuis quelques jours, la Gendarmerie mène des enquêtes sur des hommes en tenue, et la Direction de la Police Judiciaire passe au peigne fin le TPG. Une conséquence directe de la mise aux arrêts mercredi 06 février du Beau-fils d'Abah Abah, Emmanuel Mbia Enguene, jusque-là Trésorier Payeur Général de Yaoundé. Une question de faux émoluments aux militaires, estimés à environ 2 milliards FCFA.
Hier encore, à la Trésorerie Générale
de Yaoundé, on n'était pas toujours fixé sur le sort de Monsieur
Emmanuel Mbia Enguene. Le Trésorier Payeur Général de la ville de
Yaoundé, interpellé et conduit par des policiers de la Direction de la
Police Judiciaire mercredi 06 février après-midi. Mais ce que l'on sait,
c'est que les hommes en tenue étaient pilotés par le Sous-directeur des
Enquêtes Economiques et Financières de la DPJ.
Si les premières sources d'information font état de dépenses publiques irrégulières, d'autres parlent de détournement de biens publics en complicité avec un certain agent du Service de la Dépense, nommé Raoul Mekou, lui aussi interpellé. Toute la journée du jeudi 07 février dernier, ces deux interpellés sont passés à un interrogatoire très serré à la DPJ. Invariablement, on parle de 2 milliards FCFA détournés, et aussi d'une affaire de gestion des militaires à la retraite. Plus vraisemblablement et de sources dignes de foi, on affirme que l'affaire qui va pousser le beau-fils de l'ex Ministre des Finances et de l’Economie, aujourd'hui en détention dans le cadre de l'Opération Epervier, Polycarpe Abah Abah, c'est une réelle affaire de faux émoluments des militaires relevés par le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé, qui au cœur de plusieurs incompréhensions dans les données, déclenche l'affaire et l'enquête est lancée. La Gendarmerie va désormais enquêter sur les hommes en tenue, tout grade confondu, et la Direction de la Police Judiciaire sur le Trésorier Payeur Général. La mise aux arrêts du TPG, intervenue la semaine dernière, participe des premiers résultats des enquêtes qui, par ailleurs, se poursuivent. Et dans les prochains jours, des révélations fracassantes seront d'actualité dans cette affaire qui déshonore jusque-là la grande muette de notre pays.
On le sait, Emmanuel Mbia Enguene, l'homme pur de Emmanuel René Sadi qui, on ne sait par quelle alchimie de méthode, s'est vu bombarder membre du Comité Central sans jamais avoir été membre suppléant, et qui avait versé selon des sources exclusives d'énormes sommes d'argent pour faire partie du Comité d'Organisation du 3ème congrès ordinaire du RDPC, composé de 70 personnes triées sur le volet par l'ancien Secrétaire Général du RDPC. Tout aussi bien, quand on parle des affaires floues, on en est encore à se demander si c'est parce qu'il était le beau-fils de Polycarpe Abah Abah qu'il s'est retrouvé Sous-directeur à la Campost à l'époque de Charles Tawamba ?
Rien n'est moins sûr. Toujours est-il qu'à considérer que dans chaque région du pays, la Trésorerie Générale exécute les opérations budgétaires et non budgétaires relevant de sa circonscription financière et centralise les opérations exécutées par les postes comptables qui lui sont rattachés, et puisque placée sous l'autorité d'un Trésorier Payeur Général, les jours qui suivent seront biens sombres pour les exécutants du maillon de la chaîne coupable de ces scabreux détournements. Déjà, on parle dans les couloirs du Tribunal Criminel Spécial... Affaire à suivre.
Si les premières sources d'information font état de dépenses publiques irrégulières, d'autres parlent de détournement de biens publics en complicité avec un certain agent du Service de la Dépense, nommé Raoul Mekou, lui aussi interpellé. Toute la journée du jeudi 07 février dernier, ces deux interpellés sont passés à un interrogatoire très serré à la DPJ. Invariablement, on parle de 2 milliards FCFA détournés, et aussi d'une affaire de gestion des militaires à la retraite. Plus vraisemblablement et de sources dignes de foi, on affirme que l'affaire qui va pousser le beau-fils de l'ex Ministre des Finances et de l’Economie, aujourd'hui en détention dans le cadre de l'Opération Epervier, Polycarpe Abah Abah, c'est une réelle affaire de faux émoluments des militaires relevés par le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé, qui au cœur de plusieurs incompréhensions dans les données, déclenche l'affaire et l'enquête est lancée. La Gendarmerie va désormais enquêter sur les hommes en tenue, tout grade confondu, et la Direction de la Police Judiciaire sur le Trésorier Payeur Général. La mise aux arrêts du TPG, intervenue la semaine dernière, participe des premiers résultats des enquêtes qui, par ailleurs, se poursuivent. Et dans les prochains jours, des révélations fracassantes seront d'actualité dans cette affaire qui déshonore jusque-là la grande muette de notre pays.
On le sait, Emmanuel Mbia Enguene, l'homme pur de Emmanuel René Sadi qui, on ne sait par quelle alchimie de méthode, s'est vu bombarder membre du Comité Central sans jamais avoir été membre suppléant, et qui avait versé selon des sources exclusives d'énormes sommes d'argent pour faire partie du Comité d'Organisation du 3ème congrès ordinaire du RDPC, composé de 70 personnes triées sur le volet par l'ancien Secrétaire Général du RDPC. Tout aussi bien, quand on parle des affaires floues, on en est encore à se demander si c'est parce qu'il était le beau-fils de Polycarpe Abah Abah qu'il s'est retrouvé Sous-directeur à la Campost à l'époque de Charles Tawamba ?
Rien n'est moins sûr. Toujours est-il qu'à considérer que dans chaque région du pays, la Trésorerie Générale exécute les opérations budgétaires et non budgétaires relevant de sa circonscription financière et centralise les opérations exécutées par les postes comptables qui lui sont rattachés, et puisque placée sous l'autorité d'un Trésorier Payeur Général, les jours qui suivent seront biens sombres pour les exécutants du maillon de la chaîne coupable de ces scabreux détournements. Déjà, on parle dans les couloirs du Tribunal Criminel Spécial... Affaire à suivre.