Dans le classement général, le septentrion est en deçà de la moyenne, car seul trois sur huit ministères a obtenu une note de 10/20
L’Acdic a dévoilé le classement, son classement des ministères le 15 octobre à Yaoundé. En jetant un regard attentif sur l’aspect extérieur des ministères, on note une grande différence quant à l’importance que l’on accorde à ceux-ci : propreté, plaque indicative, existence d’un drapeau, d’un jardin mal entretenu ou encore l’orientation des usagers… et la liste est loin d’être exhaustive.
S’il faut s’en tenir à ces sous-critères, le
ministère du Tourisme et des Loisirs occupe le haut du classement, suivi
du ministère de l’Enseignement supérieur et celui des Relations
extérieures. Les vrais critères de classement sont ailleurs et ceux-ci
impliquent d’autres éléments de notation. L’enquête menée par l’Acdic
pendant trois mois auprès des responsables et usagers de la société
civile retient d’autres critères qui sont entre autres l’absence des
toilettes ou des toilettes en état de délabrement avancé si elles
existent. Pas d’ascenseur, pas de passage pour les handicapés,
promiscuité sans précédent, etc.…
Au total, sur les 35 départements ministériels qui ont été évalués par
l’Acdic, trois seulement ont été sélectionnés comme meilleurs. À la tête
du peloton le ministère de l’Administration territoriale et de la
décentralisation qui a reçu la palme d’or. Le Mintransports et le
Minjustice occupent respectivement le deuxième et troisième rang. Et,
les derniers classements sont : le ministère des Finances de Allamine
Ousmane Mey, le Minepia du Dr Taiga et le Minrex de Moukoko Mbondjo.
Dans le classement général, le Septentrion est en deçà de la moyenne,
car seul trois sur huit ministères a obtenu une note de 10/20. Ces
ministères sont : Tourisme et Loisirs, Communication, Sports et
Education physique qui sont parmi les dix-sept premiers. Cependant, les
trois des cinq derniers de la classe sont tenus par les ressortissants
du Nord.
À savoir le Minfi, le Minepia et le Minedub. Les notes attribuées par l’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs ne concernent que les ministères en tant qu’institution. Cela n’a rien à voir avec les ministres qui les dirigent. Ces derniers seront évalués en fonction de la feuille de route fixée par le gouvernement.