Les hommes du Saco: Fotso Victor vante "son" hôtel de ville à René Sadi
Douala, 09 avril 2012
© Guy Modeste DZUDIE | Le Messager
Le joyau architectural construit, sur fonds propres, par le milliardaire-maire de Bandjoun a coûté plus de trois milliards et demi de francs Cfa.
© Guy Modeste DZUDIE | Le Messager
Le joyau architectural construit, sur fonds propres, par le milliardaire-maire de Bandjoun a coûté plus de trois milliards et demi de francs Cfa.
Sur le plateau administratif de
Pete-Bandjouin trône depuis plus de deux ans un imposant joyeux
architectural. C'est là que Victor Fotso, milliardaire de la commune de
Pete-Bandjoun signe les pièces d'état civil des populations de cette
collectivité territoriale. C'est aussi là qu'il reçoit en sa qualité de
maire ses invités et hôtes de marque. En marge de l'édition 2012 du
Salon des communes de l'Ouest (Saco), l'homme d'affaires a fait
inaugurer cet édifice par le patron de l'administration territoriale et
de la décentralisation.
René Emmanuel Sadi, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation (Minadt), a présidé la cérémonie d'inauguration de l'hôtel de ville de Bandjoun le jeudi 5 avril dernier. Le coût total dudit ouvrage s'élève à 3 milliards 582 millions 814 mille 742 francs Cfa. Auquel l'on devra ajouter les équipements qui se chiffrent à la somme de 577 millions 440 milles 258 francs Cfa. Le bâtiment que René Sadi a qualifié de «joyau architecture exceptionnel» est du type R+2 sur 4610m2. Il comprend plusieurs bureaux, une salle des fêtes de 500 places modulable, une médiathèque, un musée, une salle de conférence, la salle des délibérations, 32 toilettes, un vaste jardin et des garages. Un groupe électrogène lui permet d'assurer son fonctionnement en cas de coupure de courant électrique.
Après avoir procédé à l'ouverture officielle de cet imposant bâtiment, «symbole de la ville», René Sadi et des personnalités triées sur le volet, pour l'y accompagner, sont revenus pour les usages protocolaires relatifs au lancement de la 2e édition du Salon des Communes de l'Ouest (Saco). Dans ce registre, le ministre Sadi a invité les magistrats municipaux à observer une rigueur totale dans la gestion des fonds de la décentralisation. Il a indiqué que le Saco constitue une «initiative louable, généreuse et prometteuse» pour les dynamiques populations de la région. Appelant les autres régions à copier ce bel et bon exemple qui a pour finalité, selon le président des Communes et villes unies du Cameroun(Cvuc)-Ouest Victor Fotso, d'attirer des investisseurs potentiels, afin que s'installent à l'Ouest des usines et des unités de transformation dont l'objectif est de valoriser les activités pour lesquelles la région est merveilleusement dotée.
La deuxième édition du Saco ouverte jeudi se poursuit jusqu'au 13 avril, sous le thème Décentralisation et compétitivité des territoires : le rôle de l'État et des élus de l'Ouest. Il s'agit pour les participants d'explorer «les voies et moyens pour un véritable partenariat entre l'État, les collectivités territoriales décentralisées et le secteur privé». Les magistrats municipaux de la région ont, par la voix de leur président, souhaité que tous les moyens nécessaires soient affectés à l'Union centrale des coopératives agricoles de l'Ouest (Uccao). Car cette structure devrait être, comme par le passé, la locomotive du développement des richesses de la région de l'Ouest.
René Emmanuel Sadi, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation (Minadt), a présidé la cérémonie d'inauguration de l'hôtel de ville de Bandjoun le jeudi 5 avril dernier. Le coût total dudit ouvrage s'élève à 3 milliards 582 millions 814 mille 742 francs Cfa. Auquel l'on devra ajouter les équipements qui se chiffrent à la somme de 577 millions 440 milles 258 francs Cfa. Le bâtiment que René Sadi a qualifié de «joyau architecture exceptionnel» est du type R+2 sur 4610m2. Il comprend plusieurs bureaux, une salle des fêtes de 500 places modulable, une médiathèque, un musée, une salle de conférence, la salle des délibérations, 32 toilettes, un vaste jardin et des garages. Un groupe électrogène lui permet d'assurer son fonctionnement en cas de coupure de courant électrique.
Après avoir procédé à l'ouverture officielle de cet imposant bâtiment, «symbole de la ville», René Sadi et des personnalités triées sur le volet, pour l'y accompagner, sont revenus pour les usages protocolaires relatifs au lancement de la 2e édition du Salon des Communes de l'Ouest (Saco). Dans ce registre, le ministre Sadi a invité les magistrats municipaux à observer une rigueur totale dans la gestion des fonds de la décentralisation. Il a indiqué que le Saco constitue une «initiative louable, généreuse et prometteuse» pour les dynamiques populations de la région. Appelant les autres régions à copier ce bel et bon exemple qui a pour finalité, selon le président des Communes et villes unies du Cameroun(Cvuc)-Ouest Victor Fotso, d'attirer des investisseurs potentiels, afin que s'installent à l'Ouest des usines et des unités de transformation dont l'objectif est de valoriser les activités pour lesquelles la région est merveilleusement dotée.
La deuxième édition du Saco ouverte jeudi se poursuit jusqu'au 13 avril, sous le thème Décentralisation et compétitivité des territoires : le rôle de l'État et des élus de l'Ouest. Il s'agit pour les participants d'explorer «les voies et moyens pour un véritable partenariat entre l'État, les collectivités territoriales décentralisées et le secteur privé». Les magistrats municipaux de la région ont, par la voix de leur président, souhaité que tous les moyens nécessaires soient affectés à l'Union centrale des coopératives agricoles de l'Ouest (Uccao). Car cette structure devrait être, comme par le passé, la locomotive du développement des richesses de la région de l'Ouest.