Les femmes plus touchées par le Vih-Sida que les hommes - La région du Sud a le taux de prévalence le plus élevé du pays
DOUALA - 25 JUIL. 2013
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Les statistiques de la quatrième Enquête démographique et de santé démontrent aussi que les zones rurales sont moins touchées par la maladie.
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Les statistiques de la quatrième Enquête démographique et de santé démontrent aussi que les zones rurales sont moins touchées par la maladie.
Prévalence du Vih-Sida au Cameroun: Les femmes plus infectées que les hommes
Les résultats de la quatrième enquête démographique et de santé (Eds) publiée par l’Institut national de la statistique (Ins) est sans appel. Les investigations menées dans la période allant du 24 janvier au 15 août 2011 indiquent que 5,6% de femmes au Cameroun sont porteuses du Vih-Sida. Dans le même temps, l’enquête commandée par le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) affirme que 2,9% d’hommes sont contaminés. L’enquête initiée «pour fournir des données fiables sur la situation démographique et sanitaire du Cameroun» s’est intéressée au taux de prévalence national, à la prévalence par tranche d’âge, au taux de prévalence par zone de résidence, à la prévalence par région ainsi qu’au taux de prévalence par niveau d’instruction.
Les données communiquées par le Conseil national de lutte contre le Sida précisent que l’enquête a été réalisée sur un échantillon de 7 739 femmes et 7 526 hommes. Des cibles dont l’âge se situe entre 15 et 49 ans pour les femmes et 15 et 59 ans pour les hommes. Au final, les taux d’acceptation féminin sont estimés à 93,7% et chez les hommes à 92,3%. Pour le chef de section communication pour le changement de comportements et le marketing social du Gtc-Cnls, «les résultats de cette collecte sont déterminants pour la connaissance du niveau de propagation de la maladie dans l’ensemble du pays, mais aussi et surtout pour en mesurer la variabilité par région.»
Au plan national, le compteur affiche un taux de prévalence général de 4,3% de personnes touchées par le Vih-Sida. Dans les faits, la tranche des personnes âgées entre 35 et 39 ans sont les plus infectées. Selon les résultats de la quatrième enquête démographique et de santé, cette tranche est suivie par celle des personnes de 45 à 49 ans avec un taux de prévalence estimé à 6,3%. Au même titre que la tranche des 30 à 34 ans suivie des 25 à 29 ans et des 40 à 44 ans. La lecture proposée par le Conseil national de lutte contre le Sida et l’Institut national de la statistique démontre également que les zones urbaines sont plus infectées que les milieux ruraux par le Vih- Sida.
En effet, le graphe présenté sur une échelle de dix par l’Institut national de la statistique indique que le taux d’infection en zone urbaine est de 3% tandis qu’il chute à 2,7% dans les zones rurales. Dans la même optique 6,4% des femmes contre 4,8 d’hommes sont atteints par le Vih en zone urbaine tandis que 4,6% de femmes contre 3,8% d’hommes sont malades dans les zones rurales. Des indicatifs qui, à en croire Djaoudjaourou du Conseil national de lutte contre le Sida, ont pour objectifs finaux de réduire la propagation de la maladie et d’atténuer l’impact socio-économique du Vih-Sida.
Joseph OLINGA N.
Focal: La région du Sud la plus touchée par le Sida
Les statistiques réservées à la prévalence du Vih par sexe et par région indiquent que la région de l’Extrême-Nord est la région du Cameroun la moins touchée par le Sida. Selon les chiffres publiés au terme de la quatrième enquête de santé, la région la plus au nord du Cameroun connaît un taux de prévalence estimé à 1,2%. Le Sud emporte la palme d’or, suivi du Nord-Ouest et de l’Est avec un taux de prévalence commun estimé à 6,3%. Un classement complété par la région du Sud-Ouest et celle de l’Adamaoua avec, respectivement, des taux de prévalence estimés à 5,7% et 5,1% (voir tableau ci-dessous).
Autre curiosité de la quatrième Enquête démographique et santé, c’est la forte prévalence constatée chez les personnes instruites. Dans un échantillon regroupant les personnes analphabètes, les écoliers ainsi que les élèves du secondaire et les diplômés de l’enseignement supérieur, l’enquête de l’Institut national de la statistique et du Conseil national de lutte contre le Sida indique que 6,4% de personnes atteintes du Vih ont fait des études secondaires ou supérieures tandis que 3% de personnes atteintes du virus n’ont pas le niveau du Certificat d’études primaires (Cep).
Toutefois, la quatrième enquête démographique et de santé constate une chute du taux de prévalence national. Estimé à 5,5% en 2004, le taux de prévalence national est estimé à 4,3% lors de la dernière évaluation sur la propagation de la maladie. Estimée à 8% en 2004, la région du Sud-Ouest connait un taux de 5,7% dans le dernier rapport de l’Institut national de la statistique. Des baisses que connaissent également les régions de l’Adamaoua, celles de l’Est, de l’Extrême-nord, du Littoral (sans la ville de Douala) ainsi que celles de l’Ouest et du Sud-Ouest. Une tendance contraire dans la région du Centre, sans la ville de Yaoundé qui part d’un taux de prévalence de 8,3% à 6,4%. Tendance à la hausse également observée dans les régions du Nord et du Sud. Selon les chiffres communiqués par l’Institut national de la statistique, la ville de Douala maintient le statu quo avec un taux de prévalence de 4,6% de personnes atteintes du Vih-Sida.
J.O.N.
Les résultats de la quatrième enquête démographique et de santé (Eds) publiée par l’Institut national de la statistique (Ins) est sans appel. Les investigations menées dans la période allant du 24 janvier au 15 août 2011 indiquent que 5,6% de femmes au Cameroun sont porteuses du Vih-Sida. Dans le même temps, l’enquête commandée par le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) affirme que 2,9% d’hommes sont contaminés. L’enquête initiée «pour fournir des données fiables sur la situation démographique et sanitaire du Cameroun» s’est intéressée au taux de prévalence national, à la prévalence par tranche d’âge, au taux de prévalence par zone de résidence, à la prévalence par région ainsi qu’au taux de prévalence par niveau d’instruction.
Les données communiquées par le Conseil national de lutte contre le Sida précisent que l’enquête a été réalisée sur un échantillon de 7 739 femmes et 7 526 hommes. Des cibles dont l’âge se situe entre 15 et 49 ans pour les femmes et 15 et 59 ans pour les hommes. Au final, les taux d’acceptation féminin sont estimés à 93,7% et chez les hommes à 92,3%. Pour le chef de section communication pour le changement de comportements et le marketing social du Gtc-Cnls, «les résultats de cette collecte sont déterminants pour la connaissance du niveau de propagation de la maladie dans l’ensemble du pays, mais aussi et surtout pour en mesurer la variabilité par région.»
Au plan national, le compteur affiche un taux de prévalence général de 4,3% de personnes touchées par le Vih-Sida. Dans les faits, la tranche des personnes âgées entre 35 et 39 ans sont les plus infectées. Selon les résultats de la quatrième enquête démographique et de santé, cette tranche est suivie par celle des personnes de 45 à 49 ans avec un taux de prévalence estimé à 6,3%. Au même titre que la tranche des 30 à 34 ans suivie des 25 à 29 ans et des 40 à 44 ans. La lecture proposée par le Conseil national de lutte contre le Sida et l’Institut national de la statistique démontre également que les zones urbaines sont plus infectées que les milieux ruraux par le Vih- Sida.
En effet, le graphe présenté sur une échelle de dix par l’Institut national de la statistique indique que le taux d’infection en zone urbaine est de 3% tandis qu’il chute à 2,7% dans les zones rurales. Dans la même optique 6,4% des femmes contre 4,8 d’hommes sont atteints par le Vih en zone urbaine tandis que 4,6% de femmes contre 3,8% d’hommes sont malades dans les zones rurales. Des indicatifs qui, à en croire Djaoudjaourou du Conseil national de lutte contre le Sida, ont pour objectifs finaux de réduire la propagation de la maladie et d’atténuer l’impact socio-économique du Vih-Sida.
Joseph OLINGA N.
Focal: La région du Sud la plus touchée par le Sida
Les statistiques réservées à la prévalence du Vih par sexe et par région indiquent que la région de l’Extrême-Nord est la région du Cameroun la moins touchée par le Sida. Selon les chiffres publiés au terme de la quatrième enquête de santé, la région la plus au nord du Cameroun connaît un taux de prévalence estimé à 1,2%. Le Sud emporte la palme d’or, suivi du Nord-Ouest et de l’Est avec un taux de prévalence commun estimé à 6,3%. Un classement complété par la région du Sud-Ouest et celle de l’Adamaoua avec, respectivement, des taux de prévalence estimés à 5,7% et 5,1% (voir tableau ci-dessous).
Autre curiosité de la quatrième Enquête démographique et santé, c’est la forte prévalence constatée chez les personnes instruites. Dans un échantillon regroupant les personnes analphabètes, les écoliers ainsi que les élèves du secondaire et les diplômés de l’enseignement supérieur, l’enquête de l’Institut national de la statistique et du Conseil national de lutte contre le Sida indique que 6,4% de personnes atteintes du Vih ont fait des études secondaires ou supérieures tandis que 3% de personnes atteintes du virus n’ont pas le niveau du Certificat d’études primaires (Cep).
Toutefois, la quatrième enquête démographique et de santé constate une chute du taux de prévalence national. Estimé à 5,5% en 2004, le taux de prévalence national est estimé à 4,3% lors de la dernière évaluation sur la propagation de la maladie. Estimée à 8% en 2004, la région du Sud-Ouest connait un taux de 5,7% dans le dernier rapport de l’Institut national de la statistique. Des baisses que connaissent également les régions de l’Adamaoua, celles de l’Est, de l’Extrême-nord, du Littoral (sans la ville de Douala) ainsi que celles de l’Ouest et du Sud-Ouest. Une tendance contraire dans la région du Centre, sans la ville de Yaoundé qui part d’un taux de prévalence de 8,3% à 6,4%. Tendance à la hausse également observée dans les régions du Nord et du Sud. Selon les chiffres communiqués par l’Institut national de la statistique, la ville de Douala maintient le statu quo avec un taux de prévalence de 4,6% de personnes atteintes du Vih-Sida.
J.O.N.